Zheng He est récemment sorti des
livres d'histoire de la marine chinoise pour devenir une figure en
vogue de la presse internationale.
Tout a commencé quand un historien
anglais a clamé la légitimité de l'Amiral Zheng He pour avoir
découvert en premier la majorité de la planète dès le milieu du 15e
siècle et pour avoir gagné les Caraïbes 72 ans avant Christophe
Colomb.
Vendredi dernier, l'amateur
d'histoire et aussi cartographe expert Gavin Menzies a présenté ses
recherches au prestigieux Royal Geographical Society (RGS) à
Londres.
Peu importe si les travaux de
Menzies changeront le contenu des livres d'histoire ou si le nom de
l'explorateur devient tout à coup un nom mondialement célèbre, en
Chine Zheng He a depuis toujours été considéré comme le premier
navigateur des océans.
Un changement de
nom
Zheng He, habituellement traduit par
Cheng Ho en occident, est né vers 1371 d'une famille du peuple Hui
qui vivait dans le sud-ouest de la Chine (Yunnan), et il s'appelait
alors Ma He.
De confession musulmane, le
grand-père et le père du garçon firent un très long pèlerinage à la
Mecque. Ce voyage participa largement à l'éducation atypique du
jeune Ma. Il grandit en parlant arabe et chinois, apprenant
beaucoup sur la géographie et les coutumes occidentales.
A l'âge de 13 ans, son destin
bascula quand il fut attrapé, castré et placé comme servant dans la
maison du Prince Zhu Di de la dynastie des Ming (1368-1644).
Il se montra un excellent servant et
put apprendre les Arts de la guerre et de la diplomatie et finit
par servir dans l'armée de son Prince comme officier.
Après sa reconversion au bouddhisme,
le nom de Zheng lui fut attribué ainsi que le nom religieux « San
Bao » qui signifie « 3 trésors ».
Zheng He, dont on dit qu'il mesurait
2m27, devint plus puissant quand Zhu Di détrôna l'empereur Yong Le
pour prendre sa place en 1402. Le nouvel empereur, considéré comme
usurpateur, tenta de redorer son blason en envoyant sur les mers
des flottes spectaculaires pour ramener des ambassadeurs étrangers
à sa Cour. Il prit également le contrôle du commerce outre-mer en
imposant un monopole impérial sur toutes les transactions.
En 1403, il nomma Zheng He Amiral et
l'ordonna de superviser la construction d'une flotte gigantesque
pour parcourir et explorer les mers autour de la Chine, appelée la
flotte des Trésors.
Les voyages
épiques
En juillet 1405, Zheng commença la
plus grande expédition navale de tous les temps. Pendant plus de 28
ans, Zheng dirigea 7 voyages épiques et visita 37 pays étrangers,
du sud-est asiatique jusqu'en Afrique et en Arabie, selon les
documents historiques.
A cette période, la Chine avait plus
de vaisseaux sur les mers que tout le reste de la planète réuni, et
pouvait se vanter d'avoir les bateaux les plus grands.
Le vaisseau mère de la flotte de
Zheng He était long de 140m, large de 50m et pouvait transporter
plus de 500 hommes.
La flotte exceptionnelle transporta
27 870 hommes, comprenant les marins, les gens de l'administration,
les interprètes, les soldats, les artisans, les médecins et les
météorologistes. La flotte comptait plus de 200 bateaux dont 62
principaux, des bateaux résidences, des vaisseaux de guerre, et un
bateau de services. Ils transportaient aussi de grande quantité de
soies, porcelaine, or, argenterie, des ustensiles en cuivre, des
outils en fer, et du coton.
La flotte des Trésors quittait
Nanjing, province du Jiangsu à l'est de la Chine, et naviguait le
long de la côte chinoise jusqu'à Champa, proche du Vietnam,
visitait Java, Sumatra et sans doute Ceylan (aujourd'hui Sri Lanka)
une fois passé le détroit de Malacca.
La flotte longea la côte ouest
indienne avant de mettre le cap vers la Chine. Il ne rentra au pays
qu'en 1407 avec des émissaires pour l'empereur venant de la ville
aujourd'hui connue sous le nom de Calcutta en Inde, et de
différents endroits d'Asie et du moyen-orient.
Un second voyage de la flotte des
Trésors partit pour un voyage vers l'Inde en 1407 mais cette
fois-ci Zheng He ne mena pas l'expédition.. Il resta en Chine pour
superviser les réparations d'un temple bouddhiste d'une des déesses
favorites de l'empereur.
Les émissaires chinois embarqués à
bord aidèrent à maintenir le pouvoir du roi de Calcutta. La flotte
revint en 1409.
Le troisième voyage de la flotte, de
1409 à 1411, comptait 48 bateaux et 30 000 hommes. Elle suivit de
très près la route du premier voyage, à la seule différence que les
équipages établirent des entrepôts le long de leur parcours afin de
faciliter le commerce et le stockage des biens.
Lors de ce voyage le roi de Ceylan
fut agressif, Zheng He le captura et le ramena à Nanjing.
A l'automne 1413, Zheng He
s'embarqua avec 30 000 hommes pour son quatrième et plus ambitieux
des voyages, rejoindre le golfe persique à Hormuz, ville connue
pour son étonnante richesse et ses biens, notamment les métaux et
pierres précieuses dont les empereurs chinois aimaient se
vêtir.
A l'été 1415, la flotte des Trésors
s'en retourna en Chine avec à son bord un chargement de biens
achetés dans le golfe persique. Certains bateaux de l'expédition se
détachèrent et voyagèrent le long de la côte africaine jusqu'à
l'extrême sud du Mozambique.
Un cinquième voyage a été ordonné en
1416 pour ramener les ambassadeurs étrangers dans leur pays
d'origine. La flotte quitta la Chine en 1417 et visita le golfe
persique et la côte est-africaine, débarquant les ambassadeurs au
fur et à mesure ; la flotte rentra en 1419.
Un sixième voyage fut lancé au
printemps 1421 et visita le sud-est asiatique, l'Inde, le golfe
persique et l'Afrique. Zheng He rentra en Chine à la fin de l'an
1421 mais la majeure partie de la flotte n'arriva à bon port qu'en
1422.
En 1424, l'empereur Zhu Di mourut et
son fils Zhu Gaozhi lui succéda. Il annula les voyages de la flotte
des Trésors et ordonna aux constructeurs de bateaux et aux marins
de stopper leurs travaux. Zheng He fut assigné au poste de
Commandant à Nanjing.
Le règne de Zhu Gaozhi ne dura pas
longtemps puisqu'il mourut en 1426 à l'âge de 26 ans. Son fils Zhu
Zhanji, petit-fils de Zhu Di, prit son trône. Zhu Zhanji
ressemblait bien plus à son grand-père qu'à son père et en 1430 il
ordonna la reprise des voyages de la flotte des Trésors et redonna
le titre d'Amiral à Zheng He. Il ordonna alors un septième voyage
pour restaurer des relations pacifiques avec les royaumes de
Malacca et de Siam. Il a fallu une année entière pour préparer ce
voyage et en 1431, 100 bateaux et 27 500 hommes prirent la mer.
Le voyage du retour en 1433 : les
traces montrent que Zheng He serait mort à ce moment, mais d'autres
pensent qu'il serait mort en 1435, une fois rentré en Chine.
Quoiqu'il en soit l'ère de l'exploration approchait à sa fin, les
empereurs suivants condamnant le commerce et même la construction
de bateaux.
Les outils de
navigation
La flotte des Trésors de Zheng He
fut le véhicule des dernières technologies et innovations
disponibles à cette époque. Ses voyages transportèrent les
connaissances chinoises les plus avancées sur la navigation hors de
Chine.
La flotte utilisait le compas
inventé en Chine au 11e siècle pour la navigation.
Les marins expérimentés
connaissaient les difficultés de naviguer sur les océans, en
particulier la difficulté de lire le compas correctement pendant un
mauvais temps. Les marins chinois ont alors placé le compas à
l'intérieur d'une capsule remplie d'eau, ainsi sans se préoccuper
des oscillations du bateau le compas gardait une certaine stabilité
et pouvait être lu.
Des bâtons d'encens gradués étaient
brûlés pour mesurer le temps. Un jour était égal à 10 « tours de
cadran » de 2,4 heures chacun.
Les navigateurs chinois
déterminaient la latitude en repérant l'étoile du Nord (Polaire)
dans l'hémisphère nord, ou la Croix du sud dans l'hémisphère
sud.
Les bateaux de la flotte
communiquaient entre eux en utilisant les drapeaux, lanternes,
cloches, pigeons voyageurs et banderoles.
Inspirés par la structure à
plusieurs chambres d'une tige de bambou, les Chinois ont aussi
inventé les parois étanches pour leurs vaisseaux.
Les constructeurs de bateaux chinois
avaient réalisé la taille titanesque de leurs vaisseaux qui
empêcherait de les manoeuvrer avec facilité ; ils installèrent
alors un gouvernail mobile qui pouvait se monter ou se baisser,
créant ainsi une stabilité supplémentaire.
Aujourd'hui, Zheng He est quasiment
inconnu en occident, mais il est la fierté de toute l'Asie. Il y a
plus de 30 reliques culturelles trouvées en Asie qui relatent les
voyages de l'Amiral. A Wat Phanan Choeng sur l'île thaïlandaise
Ayutthaya, une statue de 19m a été érigée en son honneur et de
nombreux pèlerins lui rendent hommage. A Malacca, la montagne San
Bao porte son nom.
La Flotte de l'amiral
Zheng
Notre histoire océanographique ne
serait pas complète sans mentionner les contributions apportées par
les Chinois à l'exploration maritime. Ces apports ne sont pas aussi
connus que ceux qu'ils ont faits dans les domaines scientifiques et
technologiques, les Chinois ne se distinguaient pas moins par la
construction de la plus grande flotte à la conquête de l'océan.
Les annales de la navigation
maritime chinoise de la première époque sont sommaires (et donc mal
connus). Cependant, l'une de leurs premières prouesses était
l'invention de la boussole magnétique. Le premier compte rendu
crédible concernant la connaissance des Chinois du magnétisme
remonte à l'an 240 av.J-C. Mais des spécialistes ont indiqué que
déjà sous la dynastie des Shang (1766 ?-1123 ? av. J-C), les
maisons construites en Chine étaient alignées sur le nord
magnétique, montrant que les Chinois ont pu appliquer le magnétisme
plus tôt.
Voici un paragraphe de
l'introduction sur Les plus importants Evénements du Millénaire
publié dans le « Time » :
Ce n'est qu'un aimant flottant dans
un bol d'eau, mais sans le compas nautique, les grands voyages de
découverte du Millénaire n'auraient jamais pu s'effectuer. La
boussole, utilisée d'abord dans le feng shui (le système taoïste de
géomancie), est apparue en Chine au 4ème siècle av. J-C. Elle était
constituée au début par un aimant en forme de baguette, remplacée
plus tard par un barreau de fer et enfin par une aiguille aimantée,
qui a vu le jour au 6ème siècle ap. J-C. Mais la première mention
de la boussole de navigation était faite en 1117 dans le livre de
Zhu Yu « P'ingchow Table Talk » : « Par un temps sombre, les marins
regardent l'aiguille indiquant le sud. » Cet instrument a été
introduit en Europe aux environs de 1190, sûrement en provenance de
la Chine. (On connaissait alors si mal sa force que le capitaine
interdisait son équipage de manger de l'oignon à bord, car il
croyait que ce légume pouvait troubler le magnétisme.) Pour les
marins méditerranéens, qui naviguaient souvent difficilement par
temps assombri, cet outil signifie la libération. Il a fallu
attendre 15ème siècle pour que les Européens puissent être prêts à
s'aventurer dans la conquête de l'autre côté de la mer qui leur
était familière.
Le livre mentionnant si clairement
la boussole paraît être écrit par Shen Kua (1034-1094), qui y
décrivait « le frottement d'un aimant contre une aiguille » et «
celle-ci qui, mise sur la surface de l'eau, indique automatiquement
le sud. » Son ouvrage traite encore de la prise de conscience de la
déviation du magnétisme, et de la différence entre la direction
originelle (le sud pour l'hémisphère sud et le nord pour
l'hémisphère nord) et la direction réelle.
La boussole de navigation maritime
est sérieusement consignée pour la première fois, peu après l'écrit
de Kua, dans un livre rédigé vers 1125. Bien que l'ouvrage européen
mentionnait en 1190 la connaissance de la boussole (dans un poème
français), les Européens ont compris parfaitement, environ 4 cents
ans plus tard, soit au 15ème siècle, tous les principes de
navigation à la boussole magnétique. Leur compas primitif ne
comprenait rien qu'une aiguille aimantée flottant dans un bol d'eau
et un outil de positionnement. Mais cela marchait !
La navigation maritime chinoise fut
mise sur pied vers la fin de la dynastie des Song (960-1279). Des
objets artisanaux, en particulier des porcelaines, et des
découvertes archéologiques, notamment trouvées dans le naufrage,
démontrent la présence des liens maritimes dans l'Asie du Sud-Est à
l'époque. Un schéma de voies du commerce littoral chinois indique
la prospérité des échanges aux environs de la côte orientale de la
Chine, qui s'étendaient, au nord, jusqu'à la Corée et le Japon et,
au sud, jusqu'à l'Australie.
Sous la dynastie des Ming
(1368-1644), l'industrie de construction navale fut développée dans
la province méridionale du Fujian. L'empereur Wan Shengzi des Ming
fit bâtir le port Gangtan, le plus grand des ports maritimes de
l'époque. L'empereur s'illustrait pour sa politique commerciale
d'ouverture sur les pays étrangers. Ses efforts pour la promotion
du commerce extérieur était considéré comme le plus grand exploit
qu'il ait fait de son vivant. Un monument a d'ailleurs été érigé
dans ce port à sa mémoire.
Les autres grands ports maritimes,
dont certains remonteraient à la dynastie des Hans (206 av.J-C -
220 ap. J-C), étaient entre autres Quanzhou, Ningbo et Fuzhou.
Marco Polo a décrit Quanzhou en ces termes :
« ... une grande affluence de
bateaux et de marchandises... Quant au navire à épices, qui part à
destination d'Alexandria ou d'ailleurs pour charger le poivre à
exporter vers Christendom, Zaiton (le nom de Quanzhou alors) en est
accosté par une centaine. On doit savoir qu'il est l'un des deux
ports connus dans le monde pour le plus gros volume d'écoulement de
marchandises. »
Le grand voyageur Ibn Abdullah s'est
répandu en éloges sur les porcelaines trouvées dans ces ports :
« Aucune grande ville dans le reste
du monde ne peut égaler l'un d'entre eux quant à leur prospérité
commerciale. Mais le plus grand des marchés est celui de
porcelaine. Des marchands transportent les porcelaines du lieu
producteur aux diverses provinces chinoises, et aussi en Inde et au
Yémen... Les Chinois exportent des porcelaines vers l'Inde et
d'autres pays, et même vers mon pays natal le Maroc. Ces céramiques
sont vraiment les meilleures du monde. »
Mais le plus beau fleuron dans les
prouesses maritimes des Chinois est symbolisé par le récit
extraordinaire de l'amiral Zheng He (Tcheng Ho).
Durant sa carrière de 28 ans,
l'amiral Zheng a visité 37 pays, gagné la corne de l'Afrique en
Atlantique et a commandé une flotte dont les membres d'équipage ont
dépassé numériquement le total de toute l'Europe. Entre 1405 et
1433, au moins 317 bateaux et 37 000 marins étaient placés sous son
commandement. Le vaisseau amiral de sa flotte était un bâtiment de
9 mâts, long de 440 pieds, soit 1,5 fois plus long qu'un terrain de
football. Pendant la navigation, Sanbao a tracé une série de 24
cartes dont l'exactitude était admirable. Le voyage a enregistré un
bon nombre des inventions importantes : le gouvernail central, le
compartiment étanche et plusieurs sortes de voiles.
Chose la plus importante peut-être,
son voyage démontrait la puissance de la civilisation chinoise et a
noué de nombreux liens importants entre la Chine et d'autres
nations.
Ce qui rend bien remarquable sa
carrière, c'est que Zheng a eu tout au long de sa vie un parcours
hors du commun. Né en 1371 dans une famille pauvre musulmane dans
le sud-ouest de la Chine, il fut capturé dans sa jeunesse par une
troupe chinoise et castré ensuite comme la plupart des prisonniers
de l'époque. Malgré son malheur, Zheng se consacrait à ses études,
en apprenant plusieurs langues et la philosophie. A l'âge de dix
ans, il fut engagé par un prince, qui détrôna plus tard l'empereur
et nomma en récompense Zheng commandant de sa flotte.
L'amiral Zheng est décédé en 1433 à
l'âge de 60 ans au cours d'un voyage, de retour d'Afrique. Bien que
ses prouesses soient peu connues en Occident (qui fait peut-être un
éloge exagéré de Christophe Colomb), il a été statufié pour sa
mémoire, dans au moins dans six monastères.
Peu après la mort de Zheng, des
changements politiques en Chine ont minimisé l'importance de la
marine, qui a décliné depuis lors.
Les Chinois contemporains
s'efforcent d'améliorer leur marine et leur capacité
océanographique, qui se montrent prometteuses. Leur renforcement
des échanges avec les scientifiques occidentaux, notamment sur le
plan de l'environnement de la Mer du Sud de la Chine et du fleuve
Yangtze soulèverait un nouvel essor de navigation maritime dans ce
pays le plus peuplé du monde.
Qui a découvert le premier
l'Amérique ?
La version traditionnelle de la
découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb a été contestée
dernièrement par un historien amateur britannique. A l'appui de ses
études et schémas, il a affirmé dans le journal « Daily Telegraph
», que le Chinois Zheng He (1371-1433) avait découvert l'Amérique,
72 ans plus tôt que le navigateur italien.
Selon Gavin Menzies, un
ex-commandant de sous-marin, de nombreux témoignages qu'il a
recueillis attestent que le navigateur chinois a découvert beaucoup
d'endroits sur la planète au milieu du 15ème siècle. Quant à
Colomb, il a foulé le sol de l'Amérique le 12 octobre 1492. Plus
tard s'ouvrit une nouvelle ère de l'exploration européenne.
Au bout de 14 ans de recherches sur
les voyages de la flotte chinoise durant la période 1421-1423, le
chroniqueur à ses heures perdues en a conclu aussi que Zheng He
était le premier du monde à avoir accompli le périple autour du
monde avec à bord des porcelaines, soies et autres articles en
foison. Cette circumnavigation était antérieure d'un siècle à celle
de Fernand de Magellan, explorateur portugais, faite en
1519-1522.
« Personne n'a expliqué pourquoi les
navigateurs européens de l'époque avaient des cartes à la main » et
« qui les a tracées ? », a demandé l'auteur. « Il fallait une
grande flotte pour dessiner ces cartes. Qui étaient donc ces
dessinateurs, si ce n'étaient les Chinois qui disposaient alors de
la plus grande flotte du monde », a-t-il lancé.
Le 15 mars, l'auteur a présenté ses
recherches devant plus de 200 diplomates, savants et officiers de
la marine, invités par la Royal Geographical Society. Si ses thèses
sont acceptées, les manuels d'histoire de 23 pays devront être
révisés, dit le journal anglais.
Chine au présent 2005/04/14
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