Huawei a réfuté un rapport des Etats-Unis, déclarant qu'il semblait que le Comité s'était attaché à obtenir un résultat déterminé à l'avance. Et à Washington, un cadre de Huawei, William Plummer, a déclaré que la compagnie avait bien coopéré avec l'enquête qui, selon lui, n'était pas objective et constituait un pretexte politique pour éviter d'évoquer les problèmes de sécurité informatique auxquels fait face l'ensemble de l'industrie.
William Plummer
Vice-président, affaires externes de Huawei
"Il est dangereux de suggérer que vous pouvez résoudre ces vulnérabilités en instaurant un embargo sur une compagnie. Cela procède d'un sens de la sécurité erroné, en ignorant le fait que c'est une industrie mondiale et que ces composants de nos réseaux ici dans ce pays aujourd'hui viennent du monde entier, y compris la Chine. La seule solution réelle à ce qui est un défi réel, général et qui concerne toute l'industrie, viendra de normes et de disciplines mondiales, propres à relever la barre pour tout le monde. Tout autre solution n'est qu'illusion politique."
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