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Le bois encore et encore…

Ce superbecoffre de 21x30x20cmen bois sculpté et doré ne m’était pas destiné. Voici comment il se retrouve entre mes mains. Je voyageais en autocar avec un groupe, dans le sud du pays. Nous nous sommes arrêtés pour déjeuner, et les marchands locaux, qui ont l’habitude, nous couraient après, à la sortie du restaurant, pour nous vendre toutes sortes de produits. Or, j’étais la seule du groupe d’étrangers à vivre en Chine, connaitre les trucs du marché, et parler chinois. Mais une Étatsunienne semblait intéressée par ce coffre. Je lui dis, en sourdine: « Demande le prix, et montre-toi surprise, offensée même, par un prix si haut. Ensuite, laisse-moi négocier pour toi. » Or, le prix demandé était 1000 yuans. Quand je lui dis l’équivalent en dollars us, elle trouva que c’était bien peu, mais je lui rappelai qu’il fallait négocier, que cela faisait partie du jeu. Déjà le chauffeur claxonnait, il fallait faire vite. Je dis au marchand que non, c’était beaucoup trop cher pour que nous perdions du temps à négocier. Alors, il commença à baisser, et baisser, sans que j’annonce un prix. Le chauffeur s’impatientait… nous devions partir quand le marchand demanda combien nous voulions payer; je lançai: 100 et pas un sou de plus! Voilà qui avait du sens! Mais l’acheteuse était déjà dans l’autocar et me criait de laisser tomber, qu’elle n’en voulait plus, même quand je lui dis «100 yuans ». À ce prix-là, que le vendeur avait accepté sans que j’aie à marchander, je ne pouvais laisser un si bel objet sur place. Je l'achetai pour moi-même.

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french.china.org.cn2018/06/01
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