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Histoires de trois étrangers dans leurs études du chinois

 

Quelque 5 500 étudiants étrangers en plein temps et 1 000 autres étrangers à Guangzhou, capitale provinciale du Guangdong dans le sud de la Chine, étudient le chinois dans des centres de langue de propriété privée afin d'apprendre à parler comme des habitants locaux. Parallèlement, il y a un petit groupe d'étrangers qui parlent très bien le chinois. Ce groupe d'étrangers sont fréquemment appelés "Dashans de Guangzhou" (Dashan est un Canadien qui parle très bien le chinois et vit en Chine) en raison de leur haut niveau de la langue chinoise.

Trois étrangers de ce groupe ont raconté comment ils ont réalisé leur rêve et ils ont des histoires différentes. Cependant, ils ont des points communs: ils vivent depuis longtemps en Chine, ils persévèrent dans la pratique du chinois et connaissent très bien la société chinoise.

Kerry Burton vit à Guangzhou pendant 25 ans et s'est rappelé son premier voyage en 1980 dans cette ville.

"Je n'avais que 12 ans et la Chine venait de s'ouvrir sur le monde extérieur. Tout semblait sous développé. Tout petit, j'avais l'envie de venir voir cette ville", a-t-il dit. "Nous étudions dans une école avec des élèves chinois locaux. Mon frère et moi y étaient restés pendant une semaine.Jusqu'à ce que nous étions obligés de quitter cette école définitivement".

"Et puis quelqu'un avait l'idée de nous enseigner le chinois. Voilà comment j'ai commencé à apprendre le chinois".

Aujourd'hui, ce directeur chargé du développement des affaires pour le nouveau concept de mandarin, a eu de grands succès dans ses études chinoises comme dans ses dix ans de traduction pour des compagnies étrangères. Il voyage dans de grandes villes chinoises, en donnant des présentations, attirant la clientèle et en discutant du travail avec le personnel local - tout en chinois.

L'Américain Paul Condrell vit à Guangzhou depuis 20 ans. Mais il est venu en Chine pour la première fois en 1983 et a étudié le chinois pendant deux ans. A l'Université normale de Beijing, il a rencontré son épouse actuelle et des partenaires d'affaires et sa vie a connu un nouveau changement.

"J'étais inspiré par un étudiant plus âgé que moi qui parle très bien le chinois. Et il a surtout de beaux accents de chinois", a-t-il dit.

Après son retour aux Etats-Unis où il a terminé ses études en droit, il est revenu en Chine et a commencé à travailler comme un conseiller de marketing pour des marques étrangères qui cherchent à entrer dans le marché local.

Aujourd'hui, M. Condrell gère une entreprise de vente par correspondence, "Xiaokang", qui envoie des produits de quelque 2 000 compagnies et emploie 180 personnes. Il donne aussi des conférences en chinois sur le marketing stratégique pour le programme de MBA de l'Université du Sud de la Chine de Technologie.

M. Condrell parle si bien le chinois qu'il passe pour Chinois au téléphone.

Il a écrit un livre intitulé "Mastering Mandarin Tones: You can. You Will" qui sera publié l'année prochaine. Ce livre vise à donner aux étrangers, notamment aux Occidentaux, des compétences du parler du chinois et à dissiper certains doutes. "La chose la plus importante est d'avoir confiance", a-t-il dit. "Si on a peur de commettre des fautes dans le parler, vous n'aurez pas de progrès. Si vous avez réellement la volonté d'aprendre le chinois, et vous parlez le chinois".

Fascinée par la philosophie chinoise et des ouvrages classiques chinois, comprenant des poèmes de la Dynastie des Tang et des ouvrages de Lao Tze, Brenda Hood a atteint un niveau plus élevé que des locaux, quant aux connaissances de la littérature chinoise. Cette Canadienne a d'abord étudié à Taiwan pendant 4 ans, avant 1989. Et puis elle est venue au continent chinois où elle a enseigné l'anglais, tout en étudiant la médecine traditionnelle chinoise.

Etudier un tel domaine était un double défi pour Hood, parce qu'elle est obligée de rencontrer de plus nombreux caractères chinois difficiles. "Il y avait une pression d'apprendre la médecine traditionnelle chinoise et de maîtriser le chinois en même temps", a-t-elle dit.

Mais elle a réussi non seulement dans ses études, elle est aussi devenue experte dans des anciens textes chinois.

Elle peut lire des ouvrages sur le Taoïsme et la philosophie chinoise, certains ouvrages datant de plus de 1 000 ans ou plus. Elle est également invitée pour le programme de la Télévesion "Zhong Hua Yi Xue" (la Médecine chinoise). Dans ce programme elle est la seule invitée etrangère. Elle donnera également des conférences sur la philosophie chinoise et le Taoïsme aux étudiants chinois.

"Mon conseil pour des étrangers est de découvrir en Chine quelque chose qui les intéresse, outre la langue chinoise", a-t-elle dit. "Pour moi, des lectures chinoises pour mes études ont aidé à améliorer mes compétences".

 

Peopledaily     2007/10/31

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