Un rapport soumis mardi à la 10e session du Comité permanent de la 11e Assemblée populaire nationale (APN) met en garde contre le "grave danger latent" que représentent les épizooties en raison d'un mode de contrôle inadéquat et d'un environnement international complexe.
Bien que le gouvernement ait imposé un système obligatoire de vaccination et exigé l'immunisation des animaux contre les maladies nuisibles à la santé de l'homme, la possibilité de l'apparition d'épizooties perdure, avertissent des législateurs dans ce rapport .
Il y est indiqué que certaines régions ne contrôlent pas les problèmes tels que l'excès de traces de produits vétérinaires et d'additifs interdits dans des produits fabriqués à partir du bétail.
Des législateurs ont conseillé de lancer une inspection d'envergure sur les résidus excessifs de drogues vétérinaires et de renforcer le contrôle des additifs interdits.
Ils ont aussi proposé au gouvernement de subventionner le traitements des carcasses d'animaux qui ont péri d'épizootie ou d'une raison inconnue, afin de prévenir la propagation d'épizootie.
En tant que premier producteur de volaille, de bétail et d'aliments aquatiques, les épizooties provoquent chaque année en Chine des pertes économiques considérables estimées à 40 milliards de yuans.
En 2007, la Chine a promulgué un amendement à une loi sur la prévention des épizooties. Il ordonne aux propriétaires d'animaux d'être en règle avec les vaccinations obligatoires, et s'adresse en particulier aux propriétaires de volaille et de bétail élevés à la campagne dans les arrière-cours et aux citadins possédant des animaux de compagnie. |