« Les émeutes du 5 juillet à Urumqi n'ont aucun rapport avec les politiques ethniques et les religions », a indiqué mardi Wu Shimin, chef adjoint de la Commission nationale des Affaires ethniques, lors d'une conférence de presse du Bureau d'Information du Conseil des Affaires d'État.

« La pratique a prouvé que les politiques ethniques étaient adaptées à la situation de la Chine. Ces politiques sont soutenues de tous cœurs par les membres des différentes ethnies. Les politiques ethniques de la Chine promeuvent l'égalité, la cohésion, le développement, le progrès et l'harmonie des différentes ethnies. Ces politiques ont également été accueillies favorablement et ont reçu le soutien de la communauté internationale », a déclaré Wu Shimin.

Selon Wu, les politiques ethniques sont élaborées et exécutées uniformément dans tout le pays, et les émeutes d'Urumqi ne découlent pas des politiques ethniques. Au cours de ces émeutes, aucun adepte de la mosquée ni aucun pratiquant n'ont participé aux émeutes. Les émeutes d'Urumqi n'avaient, par conséquent, aucun rapport avec la religion.

Selon Wu Shimin, les émeutes du 5 juillet ont été préméditées, faisant éclater la bulle des prétendus droits de l'homme et de la démocratie prônés par les « trois forces que sont l'extrémisme, le séparatisme et le terrorisme ». Le département judiciaire révèlera plus tard la vérité au public.

« La Chine maintiendra délibérément les politiques ethniques en vigueur et continuera à parfaire les politiques ethniques en fonction du développement de la société et de la nécessité de la situation. La Chine ne souhaite pas renoncer aux politiques ethniques réussies et durables à cause d'un incident isolé ou d'émeutes survenues dans une région », a-t-il annoncé.