Poussé par un petit nombre de députés hostiles à la Chine, le Parlement européen a adopté jeudi une résolution sur le Tibet, une région autonome de la Chine. Cette résolution qui confond le bien et le mal, est destinée à soutenir le dalai lama et à faire pression sur le gouvernement chinois.
La résolution proposée par des députés de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe et des Verts, ferme les yeux sur la réalité, en demandant au gouvernement chinois d'"ouvrir un dialogue constructif pour parvenir à un accord politique global" et de "considérer le Mémorandum sur une véritable autonomie pour le peuple tibétain" proposé par le dalai lama.
Ce document tente également d'internationaliser les affaires tibétaines.
Ces dernières années, le gouvernement central chinois a fait preuve de patience et de sincérité dans ses nombreux contacts et son dialogue avec les représentants du dalai lama. Mais ce dernier et ses partisans n'ont jamais cessé leurs activités visant à séparer le Tibet d'avec la Chine. Pour cette raison, aucun progrès substantiel n'a été réalisé jusqu'ici.
Cette année marque le 50e anniversaire de la réforme démocratique au Tibet.
Il a y 50 ans, le gouvernement central chinois a déjoué une rébellion armée, déclenchée à la date du 10 mars 1959 par le dalaï lama et ses partisans en vue de bloquer la réforme du système de servage féodal au Tibet et de chercher une séparation de ce territoire d'avec la Chine.
Le 28 mars 1959, un nouveau gouvernement local a été créé au Tibet, et des millions de serfs et d'esclaves ont été libérés. Serfs et esclaves représentaient auparavant 90% de la population tibétaine.
Depuis, le dalaï lama et ses partisans poursuivent leurs leurs activités ouvertes ou déguisées dans le but de séparer le Tibet d'avec la Chine et de restaurer le système de servage féodal dans la région, malgré leur exil à l'étranger.
Le 14 mars 2008, des fidèles au dalai lama ont commandité des émeutes à Lhassa, la capitale du Tibet, pour faire pression sur le gouvernement central chinois. Leurs actes de violence ont coûté la vie à 18 civils et causé d'énormes pertes matérielles. |