Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré dimanche 6 mai à Beijing que cinq passagers chinois de l'avion de Kenyan Airways disparu tôt samedi devaient encore être confirmés.

Les ambassades et consulats de Chine dans les pays concernés ont établi des contacts avec des employeurs des passagers chinois afin de confirmer leurs identités et fournir leur aide pour la suite, selon la source.

Les cinq Chinois ont embarqué sur le Boeing 737-800 à Abidjan, capitale économique de la Côte d'ivoire, d'où l'avion a décollé et partait à destination de Nairobi, capitale du Kenya, via la ville côtière de Douala au Cameroun.

Selon le dernier communiqué de Kenyan Airways dimanche, gênée par l'épaisse forêt tropicale, l'équipe de secours n'a pas retrouvé l'épave de l'avion, et ne peut donc pas confirmer si l'avion s'est écrasé, selon la source.

Le ministère des Affaires étrangères a annoncé avoir lancé un mécanisme d'urgence et envoyé des officiels sur place immédiatement. Il a aussi appelé le gouvernement local à donner des informations sur la situation des passagers.

Selon Kenyan Airways, la deuxième plus grande compagnie aérienne en Afrique, l'avion de passagers vieux de six mois, avec 114 personnes à son bord, a quitté Douala cinq minutes après minuit mais n'est pas arrivé à Nairobi à 06h15 (03h15 GMT) comme prévu.

Le dernier message de l'avion a été reçu par la tour de contrôle de Douala immédiatement après le décollage. Un signal de détresse a été intercepté sur la côte ouest de l'Afrique.

Les autorités kényanes ont indiqué qu'elles avaient fait tout leur possible pour localiser l'appareil.

La radio camerounaise a dit plus tard que l'avion s'était écrasé près de Niete, sur la côte au sud de Douala, mais de récents rapports suggèrent que l'avion se trouve plus à l'intérieur des terres. Il n'a pas encore été clairement dit si les 105 passagers, les huit membres de l'équipage et un ingénieur pouvaient être en vie.