19 ouvrières parmi les quelques 350 chinoises employées dans une usine textile en Roumanie sont retournées à Shanghai samedi 3 février après avoir fait une grève pour demander des meilleurs salaires et conditions de vie.
Les ouvrières avaient commencé la grève le 16 janvier dans une usine de vêtement de Bacau, dans le Nord-Est de Bucharest, après que le gestionnaire de l'usine Sorin Nicolescu ait modifié le contrat en matière de salaire et de charge de travail.
Les ouvrières étaient réticentes à rentrer chez elles, car elles n'avaient pas gagné beaucoup d'argent mais avaient payé des frais importants à une agence de l'emploi basée à Xiamen, dans la province du Fujian (est).
Des membres de l'ambassade de Chine en Roumanie se sont rendus sur place pour appeler l'usine à respecter les droits des travailleurs. L'usine a annoncé qu'elle allait renoncer à la modification du contrat, mais beaucoup de travailleurs ont dit qu'ils avaient "perdu la confiance" et qu'ils avaient décidé de rentrer.
50 autres travailleurs vont rentrer en Chine dans les jours à venir.
Agence de presse Xinhua 2007/02/04
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