« Avec la réussite du vol spatial
habité, la Chine a réalisé le premier objectif de son programme
aérospatial stratégique », a dit M. Zhang Qingwei, commandant en
chef adjoint du lancement du vaisseau spatial habité chinois.
Ce plan comporte trois volets,
a-t-il ajouté. A la seconde étape du projet, les ingénieurs de vol
chinois se mettront à la recherche sur l'envoi d'un laboratoire
dans l'espace, la jonction des vaisseaux et la marche à pied du
taikonaute (nom de l'astronaute chinois) dans l'espace cosmique,
a-t-il expliqué. Le pays a pour objectif à long terme de mettre en
place un système parfait du vol spatial habité.
M. Zhang a fait remarquer que le
vaisseau spatial lancé peut contenir trois personnes en principe.
Il est composé de trois cabines : orbitale, récupérable et
propulseur. L'astronaute vit et travaille dans l'orbiteur lorsque
le vaisseau est en vol, a-t-il expliqué. Une fois la mission
accomplie, il le quitte et entre dans la capsule récupérable avant
l'atterrissage de cette dernière, dont la taille et le poids sont
moins importants que ceux de la cabine orbitale pour assurer la
sécurité de sa récupération.
L'orbiteur est laissé dans l'espace
pour plusieurs mois, en poursuivant sa mission d'exploration
scientifique et d'expérience technique, et peut servir d'un
astronef de jonction avec un vaisseau suivant, a-t-il dit.
Cet ingénieur a indiqué que la fusée
porteuse Longue Marche de type II F a atteint le niveau avancé
international par sa sûreté, sa sécurité et son efficacité. C'est
la 71ème fusée Longue Marche que la Chine a lancée. Depuis octobre
1996, elle a lancé avec succès 29 fusées consécutives. Le taux de
réussite a atteint 91 %.
M. Zhang a noté que le vaisseau
lancé est doté d'un système de sauvetage, qui permettra à
l'astronaute de se sauver du danger en cas d'explosion de la
fusée.
peopledaily 2003/10/16
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