Le choix historique de la voie de développement au Tibet
 
 
II. Le nouveau Tibet s'engage dans une bonne voie de développement.

Après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le Tibet a connu un changement historique. En 1951, sa libération pacifique a fourni les conditions nécessaires à l'expulsion totale des forces impérialistes du Tibet. Puis, en 1959, une réforme démocratique accomplie au Tibet a mis fin au servage féodal théocratique ayant régné depuis des siècles et, en 1965, la fondation de la Région autonome du Tibet y a mis en place le socialisme. A partir de 1978, grâce à la réforme et l'ouverture mises en place en Chine, la modernisation du Tibet connaît sans cesse de nouvelles réalisations. En entrant dans le XXIe siècle, le développement tibétain a considérablement accéléré, la construction in extenso de la société de moyenne aisance réalisant sans cesse de nouveaux progrès. A travers une construction et un développement sur plus de 60 ans, les diverses ethnies du Tibet ont pu simultanément trouver une voie à la chinoise et à la tibétaine, permettant ainsi à un nouveau Tibet, combinant tradition et modernité, à se montrer au monde.

– La voie de développement du nouveau Tibet est marquée par la grande union de la nation chinoise.

A l'époque moderne, avec l'invasion impérialiste, le Tibet a dû faire face à un choix radical : s'unir avec la nation chinoise ou se séparer d'elle. Des colonialistes britanniques envahirent le Tibet respectivement en 1888 et en 1904 et forcèrent au gouvernement chinois des Qing (1644-1911) à signer des traités inégaux afin d'obtenir de nombreux privilèges dans cette région. Après la chute de la dynastie des Qing, les colonialistes britanniques encouragèrent activement des séparatistes tibétains à provoquer « l'indépendance du Tibet ». Après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, les séparatistes de haut rang du Tibet et les forces impérialistes ont accéléré leur complot sur « l'indépendance du Tibet », dans l'intention de le séparer de la Chine. Le gouvernement populaire central, en tenant compte de l'histoire et des réalités du Tibet, a décidé d'adopter le principe de libération pacifique du Tibet afin de sauvegarder coûte que coûte l'unité nationale et l'intégrité territoriale. Les patriotes de divers milieux du Tibet, dont le Xe panchenlama, ont lancé un appel sur la libération pacifique du Tibet, en demandant la prise de garnison au Tibet par l'Armée populaire de libération (APL) afin d'assurer l'unité nationale. Le 23 mai 1951, le représentant du gouvernement populaire central et celui du gouvernement local du Tibet ont signé l'Accord sur les mesures concernant la libération pacifique du Tibet (ou simplement l'Accord en 17 articles), déclarant ainsi la libération pacifique de celui-ci à la suite de quoi le XIVe dalaï-lama a adressé un message télégraphique à Mao Zedong, président du gouvernement populaire central, stipulant que « le gouvernement local du Tibet et le peuple tibétain, couches religieuses et non religieuses comprises, se sont alors mis d'accord pour assister activement, sous la direction du président Mao et du gouvernement populaire central, l'Armée populaire de libération dans son entrée au Tibet, en vue de consolider la défense, d'expulser les forces impérialistes du Tibet et de défendre l'intégrité du territoire et la souveraineté de la patrie sous la direction du président Mao Zedong et du gouvernement populaire central ».

Grâce à la libération pacifique, le Tibet s'est débarrassé de l'invasion impérialiste en déclarant par la même occasion l'échec de « l'indépendance du Tibet » complotée par les impérialistes ainsi qu'en réalisant la grande union de la nation chinoise sous de nouvelles conditions historiques. La libération pacifique a également résolu le problème légué par l'histoire concernant la relation entre le dalaï-lama et le panchen-lama, en promouvant la grande union au Tibet. Après la libération pacifique du Tibet, le gouvernement chinois a progressivement supprimé les privilèges que les pays étrangers y avaient obtenus depuis des années. En 1954, la Chine et l'Inde ont signé l'Accord sur les échanges commerciaux et le transport entre le Tibet chinois et l'Inde, et ont annulé les privilèges laissés par les envahisseurs britanniques dont l'Inde a hérité. En 1956, la Chine et le Népal ont signé l'Accord sur le maintien de la relation amicale entre la République populaire de Chine et le royaume du Népal, et sur les échanges commerciaux et le transport entre le Tibet chinois et le Népal, et ont résolu les problèmes historiques concernant la relation entre le Tibet et le Népal.

Pendant plus d'un demi-siècle qui suit, toutes les ethnies du Tibet, appartenant à la grande famille chinoise, ont établi de concert avec les autres ethnies du pays une relation interethnique marquée par l'égalité, la solidarité, l'entraide et l'harmonie, d'un même cœur et d'une même volonté, en partageant le même sort dans les difficultés, établissant ainsi entre elles un lien étroit. Dans la lutte pour préserver l'unité nationale et s'opposer à la séparation, toutes les ethnies du Tibet, unies autour du gouvernement central, sont passées par toutes sortes d'épreuves et ont sauvegardé l'union de la nation chinoise et l'unité nationale. Au cours de la réalisation du grandiose renouveau de la nation chinoise, les diverses ethnies du Tibet partagent ensemble, avec les autres ethnies chinoises, les fruits et les réussites du développement du pays.

Dans le but d'aider le Tibet à en finir avec la pauvreté et le retard, et d'accélérer son développement, le gouvernement central a mis en valeur les avantages du socialisme et de ses systèmes, a mobilisé toutes les ressources du pays pour soutenir la construction au Tibet, a sans cesse dynamisé le développement de cette région à travers des mesures préférentielles ainsi que d'énormes ressources humaines, matérielles et financières. Ces 60 dernières années, les finances centrales n'ont cessé d'accroître les transferts de paiements au bénéfice du Tibet. De 1952 à 2013, les subventions financières du gouvernement central en faveur du Tibet ont atteint les 544,6 milliards de yuans, représentant 95 % des dépenses financières publiques de cette région. Depuis 1980, l'autorité centrale a organisé cinq causeries sur le travail du Tibet, procédant à un plan global relatif à son développement et à sa construction à partir de la situation d'ensemble de la modernisation socialiste de Chine. Depuis la 3e causerie nationale sur le travail du Tibet tenue en 1994, l'autorité centrale a mis en application dans la région une politique de soutien ciblé, encourageant 60 organismes d'Etat relevant de l'autorité centrale, 18 provinces et municipalités ainsi que 17 entreprises d'Etat administrées par le gouvernement central à mettre en place une aide ciblée destinée au Tibet. Depuis 20 ans, 5 965 cadres d'élite, envoyés en sept groupes, ont travaillé au Tibet ; 7 615 projets y ont été réalisés ; 26 milliards de yuans y ont été investi pour améliorer la vie de la population et l'infrastructure de la région, apportant une contribution notable au développement économique et social du Tibet. Après la clôture de la 5e causerie sur le travail du Tibet, le gouvernement central a fixé le montant des fonds de soutien au Tibet de 17 provinces et municipalités, représentant un millième de leurs recettes budgétaires, et a établi un système permettant la croissance régulière de ces fonds de soutien.

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