Le choix historique de la voie de développement au Tibet
 
 
IV. Les apparences trompeuses de la « paix » et de la « non-violence »

Depuis longtemps, la clique du XIVe dalaï-lama, dans la propagation de sa « voie médiane », use constamment la « paix », la « non-violence » ou d'autres termes à la mode afin de redorer son image, de dissimuler sa nature marquée par la violence et la force, de se donner une apparence « bienveillante » et d'escroquer la compassion et le soutien de la communauté internationale. Pourtant, derrière la douceur de ces termes, se cache une vérité qu'il est aisé de découvrir : depuis le déclenchement de la rébellion armée en 1959, la clique du XIVe dalaï-lama a recours à la fois à la violence et à la « non-violence » et commet des violences au nom de la « non-violence ». La « paix » et la « non-violence » ne sont qu'un voile pudique lui permettant de tromper le monde et de se faire remarquer. La ligne de « l'indépendance du Tibet », basée sur le recours à la violence, n'a jamais été abandonnée.

– La clique du XIVe dalaï-lama n'a jamais renoncé à l'usage des violences afin d'atteindre son but politique incarné par « l'indépendance du Tibet ».

En 1959, la clique du XIVe dalaï-lama a déclenché une rébellion armée d'envergure, attaquant par la force le personnel du gouvernement central installé au Tibet et tuant massivement des compatriotes tibétains partisans de la réforme démocratique. Le XIVe dalaï-lama était au courant de cette rébellion et l'a formellement encouragée. On peut lire dans son « Autobiographie » les mots suivants : « Chacun était armé jusqu'aux dents, et même mon cuisinier privé portait un lance-roquettes ainsi que des obus autour de la taille. C'était un jeune homme qui avait été formé par la CIA. » S'étant enfui en Inde, le XIVe dalaï-lama se mit immédiatement à réorganiser ses forces armées en attendant l'occasion opportune de « regagner le Tibet par la force ». En 1960, la clique du XIVe dalaï-lama réorganisa l'Armée nationale volontaire de défense du Chushi Gangdrug à Mustang, dans le nord du Népal. En 1962, la clique, épaulée par les forces étrangères, mit sur pied des Forces spéciales des frontières majoritairement composées de Tibétains en exil. De 1961 à 1965, elle a illégalement traversé la frontière à 204 reprises afin d'attaquer et de perturber les forces chinoises défendant cette même zone ainsi que les civils locaux.

La clique du XIVe dalaï-lama a bénéficié de l'aide militaire de la CIA des Etats-Unis. En effet, les documents rendus publics par les Etats-Unis attestent que lors de la libération pacifique du Tibet en 1951, la clique s'était liée avec le gouvernement américain. Pendant la rébellion armée du Tibet, la CIA a envoyé des espions dans le but d'aider le XIVe dalaï-lama à s'enfuir, formé des membres armés pour œuvrer aux activités indépendantistes du Tibet et largué quantité d'armes et équipements. Le 8 juin 2012, le journal allemand Süddeutsche Zeitung a publié une critique, Une apparence sacrée : « Le dalaï-lama, représentant d'un vrai pacifisme, aurait connu beaucoup plus d'activités avec la CIA au Tibet que ce qu'il a reconnu jusqu'à présent. Aujourd'hui, une grande ombre plane sur la tête de Sa Sainteté le dalaï-lama. » Cette critique indique que les relations directes du XIVe dalaï-lama avec la CIA ne sont pas adaptées à son statut de la « plus haute autorité morale ».

Avec l'évolution de la conjecture internationale vers la fin des années 1970, les actes de violence ouvertement perpétrés par la clique du XIVe dalaï-lama se heurtaient de plus en plus à la volonté du peuple. Sous les pressions de la situation, la clique a adopté une double tactique : d'une part, elle provoquait sans cesse de violents incidents afin d'exercer des pressions sur le gouvernement central, et d'une autre part, elle propageait la « non-violence » en vue de tromper le monde et de dissimuler ses actes de violence. Dans les années 1980, avec la manipulation et l'incitation de la clique, de violents incidents ont successivement eu lieu au Tibet. Le 21 septembre 1987, le XIVe dalaï-lama a donné un discours au Congrès américain, prêchant l'idée de « l'indépendance du Tibet ». Le 27 septembre, sur la place du monastère de Jokhang à Lhasa, des émeutiers ont scandé des slogans indépendantistes, attaqué les policiers et fait au final de nombreux blessés. Le 1er octobre, certains émeutiers ont attaqué le commissariat de la rue Barkhor, incendié sept véhicules, et blessé des dizaines de policiers. Ils ont, entre autres, crié : « Le dalaï-lama désire l'indépendance du Tibet, et nous allons le suivre. Nous détruirons les maisons de ceux qui refusent de défiler. » Le 5 mars 1988, lors du Festival de la Grande Prière (Monlam Chenmo) à Lhasa, une bande d'émeutiers ont pénétré de force les locaux du Parti et du gouvernement ainsi que les commissariats à proximité du monastère de Jokhang et de la rue Barkhor, cassant et incendiant des voitures et des magasins et faisant 299 morts et blessés, dont des policiers et des civils. Du 5 au 7 mars 1989, des émeutes ont repris à Lhasa ; les émeutiers ont ouvert le feu sur les forces de l'ordre, tuant un policier, blessant 40 autres et détruisant 107 boutiques, 24 bureaux gouvernementaux, écoles et comités de résidents. Le 11 mars 1992, neuf indépendantistes ont lancé des obus sur l'ambassade de Chine en Inde.

L'incident le plus violent a eu lieu le 14 mars 2008. Ce jour-là, à plusieurs endroits à Lhasa, un groupe d'émeutiers, armés de pierres, de couteaux et de bâtons, ont commis de violents actes d'attaque, de vandalisme, de pillage et d'incendie envers des innocents, des véhicules, des magasins, des banques, des services de télécommunication et des bureaux gouvernementaux, portant une grave atteinte à l'ordre public local et causant de grosses pertes humaines et matérielles. Lors de cet incident, les émeutes ont provoqué 300 incendies, touchant 908 boutiques, 7 écoles, 120 locaux civils et 5 hôpitaux à Lhasa, détruisant 10 agences bancaires, réduisant au moins 20 bâtiments en cendres, incendiant 84 voitures, brûlant ou poignardant à mort 18 innocents, et blessant 382 civils dont 58 grièvement blessés. Nombreux sont les faits qui prouvent que l'Incident du 14 mars a été minutieusement conçu et incité par la clique du XIVe dalaï-lama. Suite à cet incident, le XIVe dalaï-lama a confié à son secrétariat privé la publication d'une annonce visant à enjoliver ces violents incidents en les qualifiant de « protestation pacifique ». Le 16 mars, lors d'une interview accordée à un journaliste de BBC, le XIVe dalaï-lama dit : « Je respecte la volonté des Tibétains, et je ne leur demande pas de s'arrêter, quoi qu'ils fassent et quand ils le veulent. » Parallèlement, le Congrès de la Jeunesse tibétaine (CJT), sous la grande influence du dalaï-lama, a adopté une résolution visant à « fonder immédiatement une guérilla s'introduisant secrètement dans le pays afin de se livrer à une lutte armée ». Le chef du CJT a déclaré être prêt à sacrifier une centaine de Tibétains de plus, s'il le fallait, pour remporter une victoire totale.

– La clique du XIVe dalaï-lama, en sabotant les Jeux olympiques, symbole de la paix, a dévoilé l'hypocrisie de sa « non-violence ».

Les Jeux olympiques, symbolisant la paix, l'amitié et le progrès de l'humanité, sont chaleureusement accueillis et chéris par tous les peuples du monde. Les perturbations de la part de la clique du XIVe dalaï-lama, ciblant les Jeux olympiques de Beijing, ont livré une image bien ironique de sa « non-violence ».

En mai 2007, les partisans de « l'indépendance du Tibet » et les forces internationales antichinoises ont tenu à Bruxelles, Belgique, la 5e conférence de la Campagne internationale pour le Tibet, avec la participation de Samdhong Rinpoche, chef du « gouvernement tibétain en exil ». Cette conférence a adopté un Plan stratégique, décidant de démarrer le boycott des Jeux olympiques 2008 de Beijing. Par la suite, l'organisation des indépendantistes tibétains aux Etats-Unis a proposé d'organiser un « Grand soulèvement du peuple tibétain ». Estimant que l'année 2008 était pour eux la dernière occasion d'accomplir « l'indépendance du Tibet », ils ont décidé de profiter de la « bonne occasion » avant les Jeux olympiques, période à laquelle la communauté internationale prêtait une grande attention à la Chine, afin de provoquer des situations de crise en Chine « en réveillant et en coordonnant les actions au Tibet ».

Fin 2007, les organisations radicales partisanes de « l'indépendance du Tibet » telles que le CJT et l'Association des femmes tibétaines (AFT) ont tenu une réunion en Inde, déclarant qu'elles déclencheraient un « Mouvement de soulèvement du peuple tibétain ». Les 4 et 25 janvier 2008, sept organisations partisanes de « l'indépendance du Tibet » ont tenu, à New Delhi en Inde, une conférence de presse, publiant une Proposition sur le Mouvement de soulèvement du peuple tibétain, la diffusant sur une centaine de sites Web, déclarant le « lancement d'un mouvement continu et d'envergure de soulèvement du peuple tibétain à partir du 10 mars 2008 ». A cette date, le XIVe dalaï-lama a donné un discours, incitant les hors-la-loi à entamer des actions de violence. Le jour même, le CJT a publié une déclaration stipulant qu'« il faut saisir cette occasion importante, jusqu'alors absente dans la lutte d'indépendance précédente, qu'est celle des Jeux olympiques de cette année » et, « pour l'indépendance du Tibet », « agir sans craindre de verser du sang et d'y perdre la vie ».

Avec l'organisation de la clique du XIVe dalaï-lama, les forces partisanes de « l'indépendance du Tibet » ont provoqué une série de troubles à l'échelle mondiale lors de la préparation des Jeux olympiques 2008 de Beijing. Les indépendantistes ont causé à maintes reprises des perturbations lors des principales cérémonies relatives aux Jeux olympiques, dont celle de l'allumage de la flamme et son passage dans de nombreux pays, ces actions ayant causé l'indignation de la communauté internationale.

– La clique du XIVe dalaï-lama méprise la vie des Tibétains ordinaires en encourageant par sa propagande démagogique les Tibétains ecclésiastiques ou laïcs et les croyants à se brutaliser.

En août 2011, le nouveau chef du soi-disant « gouvernement tibétain en exil », dès son arrivée au pouvoir, a clairement avancé le mouvement de la « non-violence innovatrice ». Depuis, la clique du XIVe dalaï-lama incite, par le biais de différents moyens, les Tibétains ecclésiastiques ou laïcs et les croyants à l'intérieur du pays à s'immoler par le feu ; par conséquent, des cas d'immolation ont successivement eu lieu dans certaines régions chinoises. Le 29 mai 2012, lors d'une veillée aux bougies organisée par le CJT en mémoire des Tibétains qui se sont immolés, le chef du CJT a clamé : « L'indépendance du Tibet ne tombera jamais du ciel et ne sortira pas de terre, elle dépend de nos efforts et de nos actions, elle a un prix. » Du 25 au 28 septembre 2012, la clique du XIVe dalaï-lama a convoqué une deuxième Réunion spéciale mondiale des Tibétains en exil, précisant que l'immolation serait considérée comme « la plus haute forme des actions de non-violence » et les immolateurs, comme des « héros nationaux » et que la mise en place d'un fonds spécial ainsi que la construction d'un mémorial en leur honneur seraient mis sur pied. Dès lors, la clique du XIVe dalaï-lama a lancé une propagande d'envergure : « L'immolation ne va pas à l'encontre du bouddhisme » ; « L'immolation est un acte de sacrifice religieux, un acte de bodhisattva ». Elle a dupé les croyants des régions tibétaines, et notamment de jeunes naïfs, les conduisant sur le chemin de la mort, donnant ainsi une explication à la soudaine multiplication du nombre d'immolations.

Les organes de la sécurité publique ont levé le voile sur une série de cas d'immolation, prouvant qu'ils étaient le fruit de la manipulation de la clique du XIVe dalaï-lama. Le monastère de Kirti, situé dans le département autonome tibétain et qiang d'Aba, province du Sichuan, est le lieu enregistrant le plus de cas d'immolation, et il a été prouvé qu'ils étaient étroitement liés à la manipulation de la clique du XIVe dalaï-lama. Cette dernière a organisé les immolations par les quatre voies suivantes : premièrement, comploter à distance des immolations à travers les monastères de Kirti et la cellule de liaison du monastère de Kirti en Inde ; deuxièmement, introduire des membres du CJT en traversant illégalement la frontière pour inciter et organiser des immolations ; troisièmement, encourager les gens à s'immoler par l'incitation des rapatriés ; quatrièmement, inciter l'immolation par le recours à l'internet et au tapage médiatique partisan de « l'indépendance du Tibet ».

La clique du XIVe dalaï-lama a publié un Guide de l'immolation, incitant les Tibétains sur le sol chinois à s'immoler. L'auteur de ce livre, Lhamo Kyab, a successivement cumulé deux mandats en tant que député au « parlement en exil ». Le Guide de l'immolation comprend quatre parties : la première partie claironne que les immolateurs sont de « grands et glorieux héros », incitant à les hommes et les femmes héroïques à sacrifier leur vie ; la deuxième partie enseigne la « préparation de l'immolation », en conseillant aux immolateurs de « choisir une date et un lieu importants », de « laisser un testament écrit ou enregistré », et de « se faire photographier ou filmer par une ou deux personnes de confiance » ; la troisième partie concerne les « slogans d'immolation », incitant les immolateurs à scander les mêmes slogans ; la quatrième partie aborde la coordination des autres actions liées aux immolations. Il s'agit donc d'un guide de la mort encourageant les gens à se brutaliser et semant ainsi la terreur. La rédaction et la diffusion du Guide de l'immolation incarnent sans doute un péché mortel et vont à l'encontre de l'enseignement du bouddhisme tibétain.

Se brutaliser dans un lieu public est un acte de violence, dont le but est de créer et répandre une atmosphère de terreur. Concernant cette question fondamentale du bien et du mal, le XIVe dalaï-lama endosse un rôle malhonnête. Le 8 novembre 2011, au début des cas d'immolation, interviewé par des médias, il dit : « Là est le problème, il faut du courage, un grand courage pour s'immoler. » Il a ainsi exprimé de manière effective son admiration et son affirmation pour les immolateurs. Le 3 janvier 2012, il a justifié l'immolation en déclarant : « Le suicide est en apparence un acte de violence, mais distinguer la non-violence de la violence dépend de son motif ou de son but. Seul un acte provoqué par la colère et la haine fait de lui un acte de violence. » De toute évidence, l'immolation est, selon lui, un acte de « nonviolence ». Le 8 octobre 2012, il a déclaré lors d'une interview exclusive : « Je suis convaincu que les immolateurs nourrissaient la sincère volonté de se sacrifier, et ce au service de la loi bouddhiste et du bonheur du peuple. D'un point de vue bouddhique, l'acte est positif. » A cette occasion, il a encore une fois, sans ambiguïté, reconnu et loué les immolations. Le dalaï-lama a profité de son statut de leadeur religieux pour présider en personne des cérémonies bouddhiques visant à apaiser les souffrances des immolateurs, récitant des soutras et priant pour eux. Ce geste est d'une part très démagogique et, d'une autre part, encourageant pour de simples croyants.

Respecter la vie et s'opposer à toutes les formes de violence sont les principes essentiels du bouddhisme qui s'oppose non seulement au meurtre mais aussi au suicide, prônant la miséricorde consistant à bien traiter, chérir, sauver et protéger la vie. Ne pas attenter à sa propre vie est le précepte le plus strict défini par Sakyamuni. Dans les canons bouddhistes, se suicider et enseigner à l'homme comment se suicider sont tous deux des péchés. Les règles des bhiksu (moines) révélées par le Vinaya en quatre parties, le Vinaya Pitaka de l'école Mahisasaka et les Dix recommandations stipulent : si un moine se tue, incite quelqu'un à le tuer ou apprend aux autres à se tuer, alors il aura violé le principe de l'interdiction de tuer, perdra sa qualification de moine et devra être expulsé du corps monacal. D'un point de vue bouddhique, toute persuasion, tout encouragement et toute admiration favorables au suicide ainsi que tout acte le facilitant sont considérés comme de graves péchés. La clique du XIVe dalaï-lama, face aux auto-immolations des Tibétains, a manifesté une attitude et un agissement d'incitation, constituant ainsi un acte criminel violant non seulement la bonne conscience et la morale de l'humanité mais bafouant également l'enseignement bouddhique en allant à l'encontre de la conception de la vie bouddhique. Pour protéger les droits du peuple et défendre le respect de la loi, le gouvernement chinois a mis en place de nombreux dispositifs afin d'empêcher les immolations et de sauver les innocents et a imposé des sanctions aux criminels liés aux cas d'immolation, dénouant le complot de la clique du XIVe dalaï-lama souhaitant réaliser « l'indépendance du Tibet » à l'aide de ce moyen.

– La clique du XIVe dalaï-lama sème la haine interethnique et forme des successeurs partisans de la violence pour « l'indépendance du Tibet ».

Depuis longtemps, la clique du XIVe dalaï-lama ne cesse de semer la discorde et provoquer des conflits entre les Tibétains et les autres ethnies chinoises, de fomenter les divisions ethniques et de semer la haine interethnique. Dès l'échec de sa rébellion armée de 1959, le XIVe dalaï-lama n'a cessé de déclarer dans ses discours : « Les Han rouges sont écœurants, tel un serpent que l'on enlacerait » ; « Les Han ne sont pas des êtres normaux » ; « Les Han, considérant les Tibétains comme des animaux, les torturent cruellement » ; « Depuis l'arrivée des Han, les souffrances se sont multipliées au Tibet, et les Han sont à l'origine de la croissance de celles-ci » ; « Les Han sont cruels, impitoyables, méchants, et font tout pour anéantir les Tibétains » ; « Le Parti communiste chinois a massacré un million de Tibétains ». Au cours de ces dernières années, la clique du XIVe dalaï-lama a renforcé son enseignement haineux, s'appuyant sur les cas d'immolation ; dans les écoles qu'elle gère, des photos d'immolations ont été exposées et les enfants sont forcés de les saluer ; elle s'est attaquée aux politiques du gouvernement central sur le Tibet et a aiguisé la discorde et la haine interethniques.

Le CJT, organisation radicale partisane de « l'indépendance du Tibet » créée en 1970 et directement soumise au XIVe dalaï-lama, a pour objectif de former des « successeurs » soutenant la cause de « l'indépendance du Tibet ». Les règlements du CJT exigent de « suivre la sage direction et la guidance du dalaï-lama » pour « se livrer à la juste cause de la liberté et de l'indépendance du Tibet » « au prix de la vie ». Dès sa fondation, le CJT n'a cessé de perpétrer des violences et des opérations terroristes. Plusieurs présidents du CJT ont clamé : « La lutte armée et le recours à la violence sont indispensables pour accomplir l'indépendance totale du Tibet » ; « Les activités terroristes peuvent produire un effet maximal au moindre coût » ; « Les opérations terroristes peuvent avoir un rayonnement considérable et attirer l'attention de la communauté internationale sur le problème du Tibet ». Le 3 juillet 2003, le président du CJT, Gaisang Puncog, lors d'une interview, a déclaré : « Dans l'intérêt de notre cause, nous devons avoir recours à tous les moyens, que ce soit par le biais de la violence ou celui de la non-violence. » Depuis de nombreuses années, le CJT a organisé des actes de violence en incitant de simples civils ignorant la vérité à y participer, mais a aussi formé ses forces armées de réserve. Il a créé une base d'entraînement à Dharamsala en Inde et fondé une Association des militants pour un Tibet libre pour réaliser des activités de sabotage ; il a même envoyé des gens rejoindre des organisations terroristes internationales en vue d'une entraide. De nombreux actes de violence et de terrorisme, survenus au Tibet et dans d'autres régions, sont directement liés au CJT.

Dans l'espoir d'atteindre son but politique visant à former des successeurs pour « l'indépendance du Tibet », la clique du XIVe dalaï-lama a provoqué l'affaire des « orphelins tibétains », causant la séparation d'enfants et de leurs parents. Le journal suisse Neue Zurcher Zeitung a rapporté : dans les années 1960, le XIVe dalaï-lama, de connivence avec des marchands suisses, a arraché de force environ 200 enfants tibétains à leurs parents, les présentant faussement comme des orphelins et les plaçant dans des familles d'adoption en Suisse. Ce faisant, le XIVe dalaï-lama est allé sans honte à l'encontre de l'éthique et de la morale, bafouant les droits des enfants, ce qui est rejeté par la justice et la conscience de l'humanité.

Pour maintenir son autorité et éliminer ses dissidents, la clique du XIVe dalaï-lama a assassiné et persécuté des dissidents sur les plans politique et religieux. Vers la fin des années 1990, le bouddha vivant Kundeling a été attaqué chez lui et grièvement blessé ; les deux jeunes bouddhas vivants Trijang et Sumpa ont été menacés de mort. Ces incidents sont tous directement liés à la clique du XIVe dalaï-lama.

 
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