La libération pacifique a marqué un tournant important dans l'histoire du développement tibétain. Au cours des 60 dernières années, le Tibet a connu un parcours de développement spectaculaire, passant par différentes périodes marquées par la réforme démocratique, la fondation de la région autonome, la construction socialiste et la réforme et l'ouverture.
1. Appliquer l'Accord en 17 articles, défendre l'unité du pays et la solidarité ethnique, s'engager dans la voie de la modernisation du Tibet.
– L'entrée au Tibet de l'APL en vue de la consolidation de la défense frontalière. En fonction de l'Accord en 17 articles et de ses annexes, les troupes militaires, avec pour corps majeur la 18e Armée, sont parvenues successivement à Lhasa, puis se sont installées à des points stratégiques tels que Taizhao, Gyangze, Xigaze, Lhunze Dzong, Yadong, Zayu and Gerze ; avec son entrée au Tibet, l'APL a mis un terme aux lacunes en défense du Tibet sur sa frontière longue de plus de 4 000 km.
– La gestion unifiée des affaires étrangères au Tibet. Le 6 septembre 1952, a été créé le Bureau de l'assistant du représentant du gouvernement populaire central au Tibet, chargé des affaires étrangères du Tibet. Sous la direction du ministère des Affaires étrangères du gouvernement populaire central, ce Bureau se charge de toutes les affaires étrangères du Tibet. Le 29 avril 1954, la Chine et l'Inde ont signé à Beijing l'Accord sur les échanges commerciaux et les transports entre la région chinoise du Tibet et l'Inde ; à cette occasion, la Chine a annulé, à travers l'échange de notes diplomatiques, les prérogatives laissées par les Britanniques suite à leur invasion du Tibet et héritées des Indiens. En 1955, la Chine a établi officiellement une relation diplomatique avec le Népal et a signé avec ce dernier l'Accord sur le maintien d'une relation amicale entre la République populaire de Chine et le Royaume du Népal et sur les échanges commerciaux et les transports entre la région chinoise du Tibet et le Népal, annulant par la même occasion les prérogatives du Népal au Tibet, ce qui devait permettre la consolidation et le développement des relations amicales sino-népalaises sur une nouvelle base. Jusqu'ici, le gouvernement populaire central avait réussi à gérer toutes les affaires étrangères au Tibet.
– La production en réponse aux besoins du Tibet et aux besoins militaires et civils. Le gouvernement central a donné comme directive de « ne pas compter sur le Tibet pour nourrir l'APL stationnée au Tibet » mais de « réaliser la production en réponse aux besoins locaux tout en respectant un budget strict » ; il a avancé un ensemble de politiques financières et économiques, dont « la garantie des besoins militaires sans oublier les besoins civils » ainsi que « la commande unifiée et la réduction des dépenses ». Une fois entrée au Tibet, l'Armée populaire de Libération a d'abord développé l'exportation de la laine pour régler le problème des besoins militaires et civils. Le gouvernement central a affecté une somme de 40 milliards de yuans (monnaie ancienne) à l'achat de la laine excessivement stockée au Tibet à un prix plus élevé que le prix d'exportation vers le marché indien, ce qui a mis fin au stockage à des fins spéculatives de la clique réactionnaire des couches supérieures et a permis de déjouer le complot visant à saboter la relation entre les Tibétains et les Han ; les couches supérieures en ont quant à elles tiré de gros bénéfices, ont constaté que le gouvernement central avait efficacement défendu les intérêts du peuple tibétain, ont diminué progressivement leur dépendance et leur rapport économiques avec les forces impérialistes, et se sont rapprochées consciencieusement du gouvernement central.
– La promotion de la solidarité et du progrès ethniques à travers le travail du Front uni. Avec le soutien du gouvernement populaire central, le 10e panchen-lama et son cortège ont quitté le Qinghai pour retourner à Lhasa en avril 1952, réalisant une rencontre amicale entre le panchen-lama et le dalaï-lama. Le Comité de travail du Tibet, grâce à ses efforts incessants, a réussi à régler les problèmes historiques et actuels entre le dalaï-lama et le panchen-lama. En 1953, le 14e dalaï-lama et le 10e panchen-lama ont été élus présidents honoraires de l'Association des bouddhistes de Chine et le bouddha vivant Kundeling, vice-président. En septembre 1956, la branche tibétaine de l'Association des bouddhistes de Chine a été créée. En septembre 1954, le 14e dalaï-lama et le 10e panchen-lama se sont rendus à Beijing afin d'assister à la première session de la Première Assemblée populaire nationale de la République populaire de Chine, ce qui témoigne de la participation du peuple tibétain sur un pied d'égalité dans la gestion des affaires d'Etat. Parallèlement, des visites ou inspections ont été organisées à l'intérieur du pays. De 1952 à 1957, plus d'un millier de personnes, réparties dans 13 groupes, ont effectué des visites à l'intérieur du pays ; les visiteurs, en constante augmentation, comportaient des officiers religieux et laïques des couches supérieures, des lamas issus des différents monastères, des jeunes et des femmes en provenance de Lhasa et des diverses régions tibétaines. Ces visites ont renforcé les liens entre le Tibet et l'intérieur du pays ainsi que l'unité entre ethnies.
– La promotion du développement économique, social et culturel du Tibet à travers la modernisation. Après la libération pacifique, l'Armée populaire de Libération et l'équipe de travail résidant au Tibet ont appliqué avec fermeté l'Accord en 17 articles ainsi que la politique de l'autorité centrale. Elles ont construit les routes Xikang-Tibet et Qinghai-Tibet, l'aéroport de Damxung et des ouvrages hydrauliques ; elles ont créé des usines, banques, sociétés commerciales, bureaux de poste, fermes et écoles ; elles ont pris de nombreuses mesures pour aider les paysans et les pasteurs à développer leur production, mettre en œuvre une aide sociale et des secours aux sinistrés, faire vacciner et soigner gratuitement les masses. Tout cela a poussé le développement économique, social et culturel du Tibet, a apporté un nouvel aspect à la civilisation moderne et aux progrès et a exercé une influence profonde sur les différents milieux et les larges masses populaires du Tibet ; il a permis à la société tibétaine de rompre avec son isolement et sa stagnation de longue date et de s'engager dans un processus historique de modernisation sociale ; il a ouvert de larges perspectives pour le progrès éventuel de la société tibétaine et a créé des conditions indispensables pour que le Tibet avance de concert avec tout le pays.
2. La transformation sociale la plus profonde dans l'histoire du Tibet a eu lieu grâce à la réforme démocratique, à l'abolition du servage féodal, à l'émancipation d'un million de serfs et à la libération de la productivité sociale. Avant la réforme démocratique, l'ancien Tibet était une société de servage féodal théocratique, plus retardataire et plus obscure que l'Europe du Moyen Age. Les officiers, les nobles et les moines haut placés ainsi que leurs délégués, qui occupaient 5% de la population, monopolisaient l'ensemble des terrains arables, des prairies, des forêts, des montagnes et des rivières ainsi que la plupart du bétail, tandis que les serfs et les esclaves, représentant 95% de la population, étaient privés de moyens de production et de liberté physique. Les serfs et les esclaves subissaient non seulement une lourde exploitation traduite par l'impôt, la corvée et le prêt usuraire, mais aussi une oppression politique et des peines d'une rare cruauté, de sorte qu'ils se débattaient souvent entre la vie et la mort. La réforme du système social au Tibet s'est imposée en réponse au développement social et au souhait du peuple tibétain. Etant donné la situation locale particulière, l'Accord en 17 articles précise : « Concernant le système politique tibétain, l'autorité centrale n'envisage aucun changement » ; « en ce qui concerne les réformes au Tibet, elles ne seront pas imposées par l'autorité centrale. Le gouvernement local du Tibet se doit d'entamer lui-même des réformes. Quand il émet une demande de réforme, le peuple doit négocier avec les dirigeants tibétains. » Après la libération pacifique, le gouvernement populaire central a fait preuve d'une extrême prudence et d'une tolérance énorme vis-à-vis de la réforme du système social tibétain en persuadant le groupe des dirigeants supérieurs tibétains d'entamer activement des réformes et en lui donnant suffisamment de temps. Pourtant, les couches supérieures réactionnaires se sont opposées à la réforme et ont tenté de conserver le servage féodal afin de garder les intérêts acquis et les prérogatives des propriétaires de serfs. A cette fin, elles ont projeté une série de scissions contre la patrie en violant l'Accord en 17 articles, allant même jusqu'à déclencher une rébellion armée en 1959.
Pour défendre l'unité du pays et les intérêts fondamentaux du peuple tibétain, le gouvernement populaire central a pris des dispositions fermes, a neutralisé la rébellion avec le peuple tibétain, puis a dissolu le gouvernement local du Tibet et a organisé une campagne de réforme démocratique destinée à détruire radicalement le servage féodal. Cette réforme démocratique a institué la séparation du temporel et du spirituel à la théocratie, a aboli le monopole des moyens de production par les seigneurs féodaux en mettant en place la propriété individuelle des agriculteurs et des pasteurs, a mis un terme à la dépendance physique des serfs des seigneurs en permettant aux serfs et aux esclaves d'obtenir la liberté physique. Elle marque un changement important faisant époque dans l'histoire du progrès social et du développement des droits de l'homme au Tibet ; grâce à elle, un million de serfs et d'esclaves ont été émancipés que ce soit sur les plans politique et économique ou sur le plan de la vie sociale ; elle a contribué au développement de la productivité tibétaine et a ouvert une voie à la modernisation du Tibet. Selon les statistiques, au cours de la réforme démocratique, les serfs et les esclaves se sont vu attribuer plus de 2,8 millions de ke (15 ke = 1 hectare) de terre. Avec l'accomplissement de la réforme démocratique au Tibet en 1960, la production locale de céréales a connu une croissance de 12,6% par rapport à l'année 1959, et une croissance de 17,7% par rapport à l'année 1958, avant la réforme démocratique, tandis que le cheptel de bétail a connu une croissance de 9,9% par rapport à l'année 1960.
3. L'application du système d'autonomie régionale ethnique a poussé le Tibet vers la voie du socialisme. La réforme démocratique du Tibet implique également l'édification de son gouvernement démocratique. Après la rébellion de mars 1959, le Conseil des Affaires d'Etat a lancé un décret visant à destituer le gouvernement local du Tibet (Kashag) et a décidé de transmettre les fonctions et pouvoirs du gouvernement tibétain au Comité préparatoire de la Région autonome du Tibet. Plus tard, après l'annulation successive du Comité de libération populaire de Qamdo et du Conseil des Khenpo du panchen-lama, le gouvernement central a mis fin à la coexistence de plusieurs autorités afin d'établir un régime uni de démocratie populaire. En 1961, un suffrage universel a été organisé dans toutes les régions tibétaines. Les anciens serfs et esclaves ont obtenu pour la première fois des droits démocratiques. Les organes du pouvoir des divers échelons et les autorités tibétaines sont nés grâce à ce suffrage. Une grande quantité de serfs et d'esclaves ont assumé les fonctions de dirigeants à tous les échelons. En septembre 1965, la première session de la première assemblée populaire de la Région autonome du Tibet a eu lieu à Lhasa, donnant naissance à la Région autonome du Tibet et à son gouvernement. Par la suite, le Tibet s'est engagé dans la voie du socialisme par la transformation socialiste de l'agriculture et de l'élevage. La fondation de la Région autonome du Tibet et la mise en vigueur du socialisme ont garanti la réalisation, au Tibet, de la politique sur l'égalité, la solidarité, l'aide mutuelle et la prospérité commune entre les ethnies, et ont assuré les droits des Tibétains dans la participation sur un pied d'égalité aux affaires d'Etat ainsi que dans la gestion des affaires de leur propre région et ethnie. Cela a fourni une garantie institutionnelle au Tibet pour la réalisation, avec le soutien spécial et l'aide financière de l'Etat, d'un développement commun avec toute la nation selon ses propres caractéristiques.
4. La mise en place de la réforme et de l'ouverture a permis à l'économie tibétaine de passer de la fermeture à l'ouverture, et de la rétribution à l'exploitation. Dans les années 1980, la réforme et l'ouverture ainsi que la modernisation ont été appliquées au Tibet, comme dans les autres régions chinoises. L'autorité centrale a organisé, successivement en 1980 et en 1984, deux réunions sur le travail au Tibet, qui ont défini les principes directeurs du Tibet, avec pour tâche centrale une édification économique caractérisée par le passage d'une économie fermée vers une économie ouverte, et celui d'une économie de rétribution vers des économies d'exploitation. Le gouvernement central a élaboré une série de politiques préférentielles en faveur du développement économique tibétain, dont « la répartition des terres entre les foyers pour l'exploitation autonome à long terme » et « la privatisation du bétail et son élevage grâce à l'exploitation autonome à long terme ». Ces politiques ont impulsé la réforme des structures économiques et l'ouverture du Tibet. Dès 1984, l'Etat a investi dans 43 projets de construction, avec l'assistance de neuf provinces (municipalités). L'exécution de la réforme et de l'ouverture et le soutien de l'Etat ont renforcé et fait prospérer l'économie tibétaine, ont augmenté le niveau général de son industrie et le niveau de commercialisation de ses activités économiques. Le développement économique et social du Tibet est ainsi entré dans une nouvelle époque.
5. Rechercher et mettre en application, selon le nouveau contexte, les principes fondamentaux sur le travail au Tibet pendant la nouvelle époque, accélérer sans cesse le développement tibétain, sauvegarder une situation stable. Après avoir fui à l'étranger, la clique du dalaï-lama n'a jamais renoncé à « l'indépendance du Tibet » et aux activités séparatistes. Avec le soutien de la Central Intelligence Agency (CIA), le dalaï-lama a déclaré, en Inde, la fondation de « l'Etat indépendant du Tibet » et a établi des bases armées en Inde et au Népal pour effectuer des incursions dans les régions frontalières chinoises. En 1964, la 151e réunion du Conseil des Affaires d'Etat a approuvé la Décision sur la destitution du dalaï-lama de toutes ses fonctions, tout en précisant que « le dalaï-lama a lancé une rébellion armée contre révolutionnaire en 1959. Après avoir fui à l'étranger, il a organisé un gouvernement en exil, a publié une pseudo-constitution, a soutenu l'invasion des réactionnaires indiens en Chine, a organisé et entraîné les forces résiduelles à l'étranger pour effectuer des incursions dans les régions frontalières chinoises. Tout cela prouve qu'il s'est coupé lui-même de la patrie et du peuple, qu'il s'est rebellé contre la patrie et qu'il est devenu la marionnette de l'impérialisme et des réactionnaires étrangers. » Après l'exécution de la réforme et de l'ouverture, la clique du dalaï-lama a intensifié les infiltrations et les sabotages ; c'est elle qui a manigancé les émeutes de Lhasa vers la fin des années 1980. Le gouvernement central a réprimé rapidement ces émeutes par des mesures fermes et a proposé, en 1989, dix avis régissant le travail au Tibet, qui ont joué un rôle important dans l'unification de la pensée et la promotion de la stabilité. Cela a marqué un tournant pour le travail au Tibet pendant la nouvelle période. En 1994, le gouvernement central a organisé la 3e réunion sur le travail au Tibet et a fixé les nouveaux principes directeurs suivants : centrer tous les efforts sur l'édification économique ; ne pas renoncer au développement économique et à la stabilité de la situation ; assurer au Tibet l'accélération du développement économique, le progrès social global, la stabilité durable et l'augmentation continue du niveau de vie du peuple. Il a été décidé que le gouvernement central veillerait sur le Tibet et que le pays entier soutiendrait ce dernier. Une série de politiques et mesures préférentielles pour l'accélération du développement du Tibet ont également été élaborées. Tout cela a permis la mise en forme d'une structure de soutien général à la modernisation du Tibet, caractérisée par l'investissement direct de l'Etat dans des projets de construction au Tibet, l'affectation de subventions par les finances centrales et le soutien ciblé du reste du pays. En 2001, l'autorité centrale a organisé la 4e réunion sur le travail au Tibet, qui a débouché sur la prise de mesures plus solides pour renforcer davantage le soutien au Tibet, promouvoir le développement local sur tous les plans et préserver la stabilité. Depuis 1994, le gouvernement central a mobilisé 60 organes d'Etat, 18 provinces et municipalités et 17 entreprises d'Etat pour un soutien ciblé au Tibet dans les domaines des ressources humaines et matérielles, des technologies et de la gestion ; toutes les préfectures et municipalités ainsi que tous les 73 districts (villes, arrondissements) du Tibet sont concernés. L'achèvement des 62 projets déterminés en 1994 et des 117 projets déterminés en 2001 a largement amélioré les conditions de vie et de production au Tibet et a insufflé une nouvelle vitalité au progrès social et économique local. Parallèlement, tout en neutralisant les perturbations et les sabotages de la clique du dalaï-lama, le gouvernement central a achevé la recherche et l'identification de l'enfant réincarné du 10e panchen-lama. Il a confirmé Gyaincain Norbu en tant que 11e panchen-lama et a mis en vigueur une lutte solide contre la clique du dalaï-lama, sauvegardant ainsi une situation stable au Tibet.
6. S'en tenir au concept de développement scientifique, encourager le passage du Tibet d'un développement accéléré à un développement à grandes enjambées, d'une stabilité fondamentale à une stabilité durable. Après le XVIe Congrès du Parti communiste chinois, en vertu des nouvelles conditions historiques, le Comité central du Parti a proposé en termes explicites d'adopter, en tant que tâches primordiales du développement social et économique, la garantie et l'amélioration des conditions de vie et de production des paysans et des pasteurs ainsi que l'augmentation de leurs recettes selon la demande du concept de développement scientifique ; cela, afin que le développement économique et social du Tibet soit plus régulier, plus rapide et plus remarquable, et que toutes les ethnies partagent les fruits de la réforme et de l'ouverture. En 2006, le gouvernement central a élaboré 40 politiques préférentielles pour accélérer le développement et sauvegarder la stabilité au Tibet. Il a également fixé 180 projets de construction pour le XIe plan quinquennal du Tibet (188 ayant été achevés). La promotion du développement et de la stabilité du Tibet a porté de nouveaux fruits. L'économie tibétaine a été accélérée, la construction d'infrastructures liées aux transports et à l'énergie a remporté des succès, une série de projets importants, notamment le chemin de fer Qinghai-Tibet, ont été achevés et se sont avérés rentables, les œuvres sociales ont connu des progrès globaux, le niveau de vie de toutes les ethnies a été augmenté, et la capacité du Tibet au développement autonome s'est renforcée. Parallèlement, le gouvernement a réprimé, en vertu de la loi, les émeutes du 14 mars à Lhasa, a anticipé et contrecarré les activités séparatistes de la clique du dalaï-lama, a mis en place une éducation patriotique dans les monastères ainsi que des campagnes de sensibilisation aux connaissances juridiques. La lutte anti-sécession a remporté une victoire considérable et l'unité entre ethnies a été sans cesse renforcée. En janvier 2010, l'autorité centrale a organisé la 5e réunion sur le travail au Tibet afin d'en enrichir et d'en améliorer les idées directrices. Elle a proposé de centrer tous les efforts sur l'édification économique, d'adopter la solidarité ethnique en tant que garantie et l'amélioration de la vie du peuple en tant que point de départ et objectif final, de veiller au développement et à la stabilité, d'assurer un développement à grandes enjambées, de garantir la sûreté de l'Etat et la stabilité durable du Tibet, d'augmenter sans cesse le niveau de vie matérielle et culturelle de toutes les ethnies et de préserver les écosystèmes. Au cours de cette réunion, l'autorité centrale a donné des dispositions générales pour le développement et la stabilité au Tibet. Sur la base d'un nouveau point de départ historique, le Tibet a entamé une tendance au développement prospère. |