Les voies de secours aux droits ont été davantage canalisées afin de répondre activement à la revendication des masses populaires, de respecter et garantir l'opinion publique. L'Etat a accordé de l'importance à la solution des problèmes saillants exposés via les plaintes et visites de la population, tout en soulignant la prévention et la réduction à la source des problèmes mentionnés ; il a perfectionné l'expression des revendications et les modes de traitement de manière ouverte et transparente, a mis de l'accent sur les points clés de la réception et de la visite des cadres, et a amélioré le mode de réception conjointe par plusieurs établissements. Le gouvernement s'est efforcé de mettre en place un système transparent favorable aux plaintes et visites en accélérant la construction de plates-formes sur Internet portant sur l'information des plaintes et visites, en encourageant la transparence totale de la procédure et des résultats du traitement des affaires concernées, afin de rendre les plaintes et visites consultables, traçables, contrôlables et évaluables. La réception des plaintes sur Internet a été libérée, de sorte que l'Internet est devenu une nouvelle voie du gouvernement pour connaître les réalités de la société et les opinions publiques.
Assurer une administration intègre est la condition préalable du fonctionnement efficace du système démocratique. En 2013, le Parti communiste et le gouvernement chinois ont renforcé davantage la lutte contre la corruption, et ont insisté sur les principes de gestion des pouvoirs, des affaires et du personnel par les systèmes, de supervision du pouvoir par la population et de fonctionnement des pouvoirs en toute transparence. Le remaniement du Conseil des Affaires d'Etat a été lancé sur tous les plans, de sorte que 416 approbations ont été décentralisées ou annulées sur toute l'année. En ce qui concerne la corruption fréquente dans certains domaines, le Comité central du Parti communiste chinois a publié le Plan de travail 2013-2017 sur l'établissement et le perfectionnement du système de punition et de prévention de la corruption. En 2013, les organismes de supervision et de contrôle de la discipline à tous les échelons ont reçu 1 950 374 plaintes, visites et dénonciations, dont 1 220 191 dénonciations ou accusations ; 172 532 ont été mises à l'enquête, 173 186 ont été réglées et 182 038 personnes ont été punies. Les parquets à tous les échelons ont ordonné l'ouverture d'une enquête sur 37 551 affaires portant sur les infractions commises dans l'exercice des fonctions, concernant 51 306 personnes, soit une croissance respective de 9,4% et de 8,4% par rapport à 2012. La Chine a mis l'accent sur la mise au jour et le châtiment des infractions graves, a ordonné l'ouverture d'une enquête concernant 2 581 affaires sur la corruption, la subornation et le détournement de fonds publics de plus d'un million de yuans, impliquant 2 871 fonctionnaires au rang de district ou de directeur de service ou supérieur, dont 253 au rang de directeur général et 8 au rang provincial ou ministériel. Les tribunaux à tous les échelons ont pleinement fait jouer le rôle du jugement pénal dans la punition de la corruption, ont renforcé la lutte contre les crimes tels que la corruption et la subornation, ont réglé 29 000 infractions des fonctionnaires concernant la corruption, la subornation, le manquement au devoir et la violation des droits, et ont condamné 31 000 criminels.
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