La politique et l’action de la
Chine contre le changement climatique (2011)
 
 
V. Participation aux négociations internationales

Le gouvernement chinois prête une haute attention au dossier international sur le changement climatique, participe activement aux négociations climatiques internationales avec une attitude hautement responsable et constructive, renforce les consultations et les dialogues aux niveaux divers avec les pays du monde, et cherche à rassembler les consensus à ce sujet auprès des diverses parties. Il a contribué efficacement à l'instauration d'un système international juste, rationnel et capable de lutter contre le changement climatique.

1. Participer activement au processus des négociations onusiennes

La Chine s'attache au double mécanisme des négociations dans le cadre de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique et du Protocole de Kyoto, ainsi qu'aux règles impliquant le rôle majeur des parties signataires, l'ouverture et la transparence, la large participation et le consentement unanime. Elle valorise le rôle important des négociations climatiques internationales dans le cadre de l'ONU, persiste dans le principe de « responsabilité commune mais différenciée », participe aux négociations d'une manière active et constructive, intensifie la communication et l'échange d'opinions avec toutes les parties et cherche à rassembler les consensus.

En 2007, la Chine a participé activement et de manière constructive à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique tenue à Bali, en Indonésie, et a contribué efficacement à l'élaboration de la feuille de route de Bali. A cette conférence, elle a formulé trois propositions, y compris celle portant sur la fixation, par négociations et avant fin 2009, d'un objectif de réduction des émissions pour les pays développés, et celle insistant sur la mise en application des dispositions de la Convention et du Protocole concernant le soutien financier et le transfert de technologies bénéficiant aux pays en développement. Toutes ces propositions ont été approuvées par l'ensemble des parties et adoptées dans la feuille de route.

En 2009, la Chine a participé activement à la Conférence de Copenhague et a joué un rôle majeur dans l'obtention d'un consensus, sortant ainsi de l'impasse des négociations. Le gouvernement chinois a publié Application de la feuille de route de Bali – la position du gouvernement chinois sur la Conférence de Copenhague, qui précisait les principes et les objectifs chinois sur la Conférence de Copenhague et mettait en lumière la position de la Chine sur une application de la Convention complète, efficace et durable, ainsi que sur l'engagement chiffré de la réduction des émissions des pays développés durant la deuxième période d'engagement du Protocole de Kyoto. Lorsqu'il s'est présenté à la réunion des dirigeants des pays, le premier ministre chinois Wen Jiabao a appelé à l'établissement d'un consensus, à l'intensification de la coopération et à l'accélération du processus de lutte planétaire contre le changement climatique. Durant la réunion, le premier ministre Wen Jiabao a mené des consultations intensives avec les dirigeants des différents pays et a apporté une contribution remarquable à la formation de l'Accord de Copenhague ainsi qu'à l'accélération du processus de négociations internationales sur le changement climatique.

En 2010, la Chine a participé intégralement aux négociations et consultations de la Conférence de Cancun et a défendu le caractère ouvert et transparent, la large participation et le consentement unanime du processus des négociations ; elle a avancé des propositions constructives pour chaque sujet de négociations et a apporté une contribution importante pour que la Conférence retourne sur les rails des négociations et porte ses fruits de façon pragmatique. Au cours des négociations sur les grosses divergences liées à l'objectif planétaire sur le long terme, à la deuxième période d'engagement du Protocole de Kyoto, aux « consultations et analyse internationales » (ICA) sur l'atténuation des pays en développement et à l'engagement des pays développés concernant la réduction des émissions, la Chine a établi un contact avec les parties participantes, échangeant avec elles des opinions en toute sincérité et de manière approfondie afin de renforcer la compréhension réciproque et de concentrer la force de propulsion politique. En profitant du mécanisme du « G77 + Chine » et du mécanisme des « Quatre pays BASIC », la Chine a intensifié la communication et la coordination avec de nombreux pays en développement ainsi que le dialogue avec les pays industrialisés à travers diverses voies, jetant ainsi de bonnes bases pour la réussite de la Conférence de Cancun. La Chine est entrée en communication avec le Mexique, pays hôte de la Conférence, à qui elle a offert des propositions utiles et son soutien total. En octobre 2010, à la veille de la Conférence de Cancun, la Chine a organisé, à Tianjin, une réunion de négociations des Nations unies sur le changement climatique, jetant ainsi une base pour que la Conférence de Cancun porte des fruits positifs.

2. Participer activement aux dialogues et aux échanges internationaux concernés

Promouvoir le processus des négociations à l'aide de visites réciproques de haut niveau et de réunions importantes. Le président chinois Hu Jintao est intervenu à plusieurs reprises dans l'effort d'appeler à l'établissement d'un consensus au sein de la communauté internationale et de promouvoir le processus de lutte planétaire contre le changement climatique, lors du Sommet du G20, de la réunion de dialogue entre le G8 et les dirigeants de pays en développement, du Sommet des principales économies sur la sécurité énergétique et le changement climatique, ainsi que de l'APEC. Le 22 septembre 2009, il s'est présenté au Sommet de l'ONU sur le changement climatique et a donné un discours intitulé Luttons ensemble contre le changement climatique, qui mettait en lumière les objectifs, la position et les propositions de la Chine en la matière, ainsi que la volonté chinoise de s'engager dans la coopération internationale. Lors du Sommet de l'Asie de l'Est, du Sommet Chine-Europe sur l'industrie et le commerce, et du Sommet Asie-Europe, le premier ministre chinois Wen Jiabao a exposé, à plusieurs reprises, la position et l'action adoptées par la Chine pour approfondir les échanges et la coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique et promouvoir l'économie verte ; il a appelé à l'intensification de la coopération internationale dans le domaine de la technologie et de la gestion liées au changement climatique et au renforcement de la compréhension mutuelle quant à la position des différentes parties.

Participer activement au processus international des négociations climatiques. La Chine a participé aux réunions de consultation ministérielle non formelles, orchestrées par les pays hôtes de la Conférence de l'ONU sur le changement climatique, à la réunion des représentants des dirigeants du « Forum des grandes économies sur l'énergie et le climat », au Dialogue ministériel sur le changement climatique de Petersburg, à la Réunion ministérielle sur le changement climatique des petits Etats insulaires, au Dialogue ministériel sur les mécanismes technologiques climatiques, à la Réunion du groupe consultatif de haut niveau du Secrétaire général de l'ONU sur le financement de la lutte contre le changement climatique, aux réunions de l'Organisation internationale de l'aviation et de l'Organisation maritime internationale ainsi qu'aux activités d'échange organisées par le Consortium international d'organismes de recherche sur les émissions de gaz à effet de serre agricoles. Elle a aussi participé activement aux activités de la Commission intergouvernementale sur le changement climatique et de ses groupes de travail, tandis que les scientifiques chinois ont œuvré à la rédaction de tous les rapports d'évaluation.

Renforcer la consultation et le dialogue avec les pays du monde. La Chine a intensifié les consultations ministérielles avec les pays et régions développés tels que les Etats-Unis, l'Union européenne, le Danemark et le Japon. Elle a renforcé la communication avec les autres pays en développement, a fait progresser l'établissement d'un mécanisme de consultation entre les pays BASIC et a coordonné la promotion du processus des négociations sur le changement climatique en adoptant la formule « pays BASIC + ». Elle a également intensifié la communication avec les pays africains, les pays les moins développés et les petits Etats insulaires. Le Comité d'experts national sur le changement climatique de Chine a organisé activement des échanges ou des dialogues académiques avec les organismes des autres pays intéressés, dans le but de promouvoir la coopération internationale dans les recherches scientifiques, le transfert de technologies, la sensibilisation du public et le partage des informations en matière de changement climatique.

 
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