Les forces armées chinoises, tout en répondant à l'évolution de l'époque et aux changements de la situation sécuritaire, affrontent activement les diverses menaces sécuritaires, fournissent une force d'appui pour la sauvegarde des intérêts nationaux en matière de sûreté et de développement, et jouent un rôle important dans le maintien de la paix mondiale et la promotion du développement commun.
La garantie de la défense frontalière, maritime et aérienne
En Chine, la défense frontalière et maritime obéit à un système de gestion caractérisé par le partage des responsabilités entre l'armée et les autorités locales. L'armée, qui assure principalement la défense et la garde des frontières, des littoraux et des mers, prévient, stoppe et réprime les agressions, les provocations et les empiètements étrangers ainsi que le sabotage transfrontalier. Les troupes de la sécurité publique pour la défense frontalière assurent principalement la gestion de la sécurité publique dans les régions frontalières, littorales et maritimes, ainsi que le contrôle des entrées et sorties frontalières au niveau des ports ; elles préviennent et répriment les crimes dans les régions frontalières et littorales, notamment en ce qui concerne la migration clandestine, le trafic de drogue et la contrebande ; elles organisent et participent aux activités antiterroristes et au règlement des incidents. Les autres services, notamment la surveillance maritime, l'administration de la pêche, la navigation maritime, le contrôle et la quarantaine ainsi que la douane, sont respectivement chargés de la défense des droits, de l'application des lois et de la gestion. L'Etat a créé la Commission nationale chargée de la défense frontalière et maritime qui, sous la direction du Conseil des Affaires d'Etat et de la Commission militaire centrale, coordonne la défense frontalière et maritime au niveau national. Des commissions similaires ont également été établies dans les régions militaires ainsi que dans les provinces, les municipalités et les districts frontaliers et littoraux, afin de coordonner de manière unifiée le travail en la matière dans leur zone de juridiction.
Ces dernières années, les troupes de défense frontalière et maritime relevant de l'Armée populaire de Libération, tout en se conformant aux exigences de la fortification des frontières et de la consolidation de la défense, du maintien des relations d'amitié et de bon voisinage, de la sauvegarde de la stabilité et de la promotion du développement, ont appliqué les lois et règlements concernés de l'Etat ainsi que les conventions et accords conclus avec les pays voisins, et ont persisté à assurer strictement la permanence en prévision d'une guerre. Elles ont prévenu énergiquement toutes sortes d'activités d'agression, d'empiètement, d'infiltration et de sabotage transfrontaliers, ont réprimé sur-le-champ les infractions aux mesures politiques et règlements relatifs à la défense frontalière et maritime ainsi que les modifications du statu quo des lignes frontalières, et ont maintenu efficacement la sécurité et la stabilité dans les régions frontalières et littorales et dans les eaux qu'elles administrent. Les troupes de la sécurité publique pour la défense frontalière assurent avec sérieux la défense et le contrôle frontaliers, les missions antiterroristes et le maintien de la stabilité. Elles ont renforcé l'inspection portuaire et le contrôle maritime, et ont combattu sévèrement les crimes liés à la migration clandestine, au trafic de drogue et à la contrebande. Depuis 2009, elles ont résolu 37 000 affaires criminelles de toutes sortes au total, et ont confisqué 3 845 armes à feu illicites.
L'Etat persiste à considérer la défense, la gestion et l'édification conjointes par l'armée, la police et la population comme une garantie ferme pour la sauvegarde de la défense frontalière et maritime et pour l'édification des frontières terrestres et maritimes. Ces dernières années, il n'a cessé de perfectionner le système de forces caractérisé par le rôle principal joué par l'armée, la coopération des troupes de défense frontalière et maritime ainsi que la large participation des réservistes, des milices et des masses populaires dans les régions frontalières et littorales ; il a fait progresser l'informatisation de la défense frontalière et maritime en prenant le système informatique de commandement comme point clé et en s'appuyant sur les infrastructures informatiques ; il a intensifié l'édification des infrastructures liées à la défense frontalière et maritime, a amélioré la capacité de gestion frontalière et de contrôle des eaux, et a fait avancer l'édification économique et la stabilité sociale des régions frontalières et littorales.
La sûreté de la défense aérienne est une composante importante de la sûreté générale de l'Etat. Les forces aériennes de l'Armée populaire de Libération occupent un rôle majeur dans la sauvegarde de la sûreté de la défense aérienne nationale ; les forces terrestres et navales ainsi que les troupes de la police armée assurent une partie des tâches de la défense aérienne conformément aux directives de la Commission militaire centrale. Les forces aériennes, conformément aux intentions de la Commission militaire centrale, exercent un commandement unifié sur les diverses forces de défense aérienne chargées de missions en la matière. Le système national de défense aérienne, qui est en état d'alerte tout au long de l'année, poursuit l'évolution aérienne, veille au maintien de l'ordre dans la navigation aérienne, organise les patrouilles de combat aérien, règle les incidents aériens, sauvegarde fermement la souveraineté nationale dans l'espace aérien et assure à la nation une sûreté aérienne.
Le maintien de la stabilité sociale
Les forces armées chinoises, conformément aux stipulations de la loi, participent aux opérations visant à maintenir l'ordre social. Ces dernières consistent essentiellement, sous la direction unifiée des comités du Parti et des gouvernements locaux et de concert avec les forces de la sécurité publique, à rétablir l'ordre social et à assurer aux masses populaires une existence tranquille et heureuse.
Les troupes de la police armée constituent des forces de choc essentielles pour l'Etat lors des interventions dans les incidents publics. Depuis 2009, elles ont participé à des interventions impliquant 24 actes criminels violents et graves, notamment des prises d'otages, et à 201 opérations de capture et d'anéantissement, et ont accompli avec succès des missions de défense de la sécurité lors des célébrations du 60e anniversaire de la fondation de la Chine nouvelle dans la capitale, de l'Exposition universelle de Shanghai et des Jeux asiatiques de Guangzhou.
En novembre 2010, la Commission militaire centrale a ratifié et publié les Stipulations sur le commandement de l'intervention militaire dans les accidents, dans lesquelles elle a fait des stipulations explicites sur l'organisation et le commandement, l'emploi des forces, la garantie globale et la coordination entre l'armée et le secteur civil en ce qui concerne la participation de l'armée au maintien de la stabilité sociale et son intervention dans d'autres accidents de toutes sortes.
La contribution à l'édification nationale et aux opérations de secours
La participation à l'édification nationale et aux opérations de secours est une tâche importante que la Constitution et les lois confèrent aux forces armées chinoises.
L'Armée populaire de Libération et les troupes de la police armée mènent activement à bien leur travail de soutien à l'édification nationale en mettant l'accent sur le soutien et la participation à la mise en valeur de l'Ouest. Ces deux dernières années, elles ont totalisé plus de 16 millions de journées de travail, ont envoyé 1,3 million de machines et véhicules, et ont participé à plus de 600 travaux clés de construction, dont la construction d'infrastructures de transport, d'hydroélectricité, de communication et de source d'énergie. Elles ont établi plus de 3 500 partenariats destinés à l'aide aux déshérités ruraux, ont gratuitement effectué plus de 8 000 petits travaux publics touchant l'irrigation à faible consommation d'eau, l'alimentation en eau potable pour l'homme et le bétail, les routes et l'hydroélectricité. Les troupes stationnées dans les régions occidentales du pays ont planté 11 millions d'arbres et ont reboisé 213 000 ha de montagnes dénudées et de landes à travers l'afforestation, l'ensemencement par avion et la plantation manuelle. Les services médicaux et sanitaires militaires ont prêté leur assistance, sous forme de partenariat, à 130 hôpitaux au niveau du district dans les régions démunies de l'ouest du pays, où ils ont envoyé 351 équipes médicales et ont fait don de 110 appareils et équipements. Dans les lieux frappés par les séismes et situés dans les provinces du Sichuan, du Shaanxi et du Gansu, ils ont financé la construction de huit écoles et d'un centre de convalescence.
Les forces armées chinoises constituent une force de choc pour les opérations de secours. En janvier 2009, la Chine a mis sur pied huit forces nationales spécialisées dans l'intervention d'urgence, qui reposent principalement sur les forces militaires et totalisent un effectif de 50 000 personnes. Ce sont respectivement les troupes d'intervention d'urgence pour la lutte contre les inondations, l'équipe de secours d'urgence aux sinistrés du séisme, l'équipe de secours d'urgence aux victimes des armes nucléaires et biochimiques, l'équipe de services pour les transports aériens d'urgence, l'équipe de remise en état des transports, l'équipe de secours d'urgence maritime, l'équipe de garantie des communications mobiles d'urgence et l'équipe de secours médical et de lutte antiépidémique. En juillet 2009, 31 000 personnes issues des troupes de la police armée chargées de la sécurité des travaux hydroélectriques et des transports ont été intégrées dans le système national des forces de secours d'urgence. De concert avec les provinces (régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale) concernées, les régions militaires ont mis en place des forces spécialisées dans le secours d'urgence au niveau provincial.
Ces deux dernières années, l'armée et les troupes de la police armée ont envoyé un effectif de 1 845 000 hommes et 790 000 véhicules (machines) en tous genres au total ; elles ont effectué 181 sorties d'avions et hélicoptères, ont mobilisé 6,43 millions de miliciens et de réservistes, et ont participé à des opérations de secours à maintes reprises, notamment à des opérations de lutte contre les inondations, les séismes, la sécheresse, les typhons et les incendies forestiers. Elles ont sauvé et déplacé 1 742 000 civils au total, ont transporté d'urgence 303 000 tonnes de matériaux, ont dragué des cours d'eau d'une longueur totale de 3 742 km, ont creusé 4 443 puits, ont consolidé des digues d'une longueur totale de 728 km, et ont transporté 504 000 tonnes d'eau potable.
La participation aux opérations de maintien de la paix de l'ONU
En tant que grand pays responsable, la Chine soutient et participe activement aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, et apporte une contribution positive au maintien de la paix mondiale.
En 1990, l'Armée populaire de Libération de Chine a expédié cinq observateurs militaires dans la zone de mission de maintien de la paix de l'ONU au Moyen-Orient, participant ainsi pour la première fois à des opérations de l'ONU de ce type. En 1992, elle a expédié un bataillon de génie composé de 400 sapeurs dans la zone de mission de maintien de la paix de l'ONU au Cambodge ; c'était la première fois qu'elle envoyait des troupes structurées. En 2001, le Bureau des affaires relatives au maintien de la paix relevant du ministère de la Défense nationale a été établi. En 2002, la Chine a adhéré au système des arrangements du premier degré de l'ONU relatifs aux forces en attente pour le maintien de la paix. En 2009, elle a mis sur pied le Centre de maintien de la paix relevant du ministère de la Défense nationale. Jusqu'en décembre 2010, la Chine a participé à 19 opérations de maintien de la paix de l'ONU au total, et a envoyé 17 390 officiers et soldats en tout, dont neuf ont perdu la vie au cours de l'exécution de leur mission.
Les troupes chinoises de maintien de la paix, tout en exploitant à fond l'excellence de leur style de travail, caractérisé par une endurance, une combativité et un dévouement exceptionnels, se sont engagées dans leur travail avec professionnalisme et une attitude hautement responsable. Elles ont construit ou restauré des routes sur plus de 8 700 km ainsi que 270 ponts, ont neutralisé plus de 8 900 mines et engins explosifs en tous genres, ont transporté plus de 600 000 tonnes de matériaux sur une longueur totale de 9,3 millions de km, et ont admis plus de 79 000 patients, accomplissant ainsi à la perfection les diverses missions de maintien de la paix conférées par l'ONU.
En décembre 2010, 1 955 officiers et soldats de l'Armée populaire de Libération de Chine exécutaient leur mission dans neuf zones de maintien de la paix de l'ONU. La Chine est le pays avec l'envoi de casques bleus le plus important parmi les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. Parmi eux, on comptait 94 observateurs militaires et officiers d'état-major ; un détachement de génie de 175 hommes et un détachement médical de 43 personnes relevant de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo-Kinshasa ; un détachement de génie de 275 hommes, un détachement de transport de 240 hommes et un détachement médical de 43 personnes relevant de la Mission des Nations unies au Liberia ; un détachement de génie de 275 hommes et un détachement médical de 60 personnes relevant de la Force intérimaire de l'ONU au Liban ; un détachement de génie de 275 hommes, un détachement de transport de 100 hommes et un détachement médical de 60 personnes relevant de la Mission des Nations unies au Soudan, ainsi qu'un détachement de génie de 315 hommes relevant de la Mission conjointe ONU-UA au Darfour.
La mission d'escorte dans le golfe d'Aden et au large de la Somalie
Conformément aux résolutions pertinentes prises par le Conseil de sécurité de l'ONU, le gouvernement chinois a expédié, le 26 décembre 2008, une formation de navires de guerre de ses forces navales vers le golfe d'Aden et au large de la Somalie pour exécuter une mission d'escorte. Cette formation a pour mission principale d'assurer la sécurité des navires et du personnel chinois qui traversent le golfe d'Aden et les eaux au large de la Somalie, ainsi que celle des navires des organisations internationales, et notamment ceux du Programme alimentaire mondial, en charge du transport des matériaux humanitaires et de garantir, dans la mesure du possible, la sécurité des navires étrangers traversant cette zone maritime. Jusqu'en décembre 2010, les forces navales chinoises ont envoyé sept flottes de 18 navires, 16 hélicoptères et 490 membres des forces spéciales pour exécuter des missions d'escorte. Ces dernières consistent essentiellement à escorter les navires nécessitant une protection, à patrouiller dans les zones déterminées et à placer des membres des forces spéciales à bord des navires à protéger. C'est ainsi que les forces navales chinoises ont successivement assuré la sécurité de 3 139 navires chinois et étrangers, parmi lesquels elles ont sauvé 29 navires attaqués par des pirates, et ont escorté neuf navires.
La Chine est active et ouverte sur le renforcement de la coopération internationale en matière de mission d'escorte. La formation des forces navales chinoises d'escorte a permis d'établir un mécanisme permanent d'échange et de partage d'informations avec les organisations et les pays concernés. 24 visites à bord au niveau des commandants ont été effectuées entre la Chine d'une part et l'UE, les forces maritimes multinationales, l'OTAN, la Russie, la République de Corée, les Pays-Bas et le Japon d'autre part ; la Chine a effectué des opérations d'escorte communes avec la Russie, a entrepris des exercices maritimes communs avec les navires d'escorte de la République de Corée, et a échangé des officiers avec les Pays-Bas pour des voyages d'étude à bord. La Chine participe activement aux mécanismes internationaux, dont la réunion du Groupe de liaison de l'ONU chargé du problème des pirates somaliens et la conférence internationale sur la coopération dans la mission d'escorte en ce qui concerne « le partage des informations et la prévention des conflits ».
Exercices et entraînements communs entre la Chine et l'étranger
Lors de ses exercices et de ses entraînements communs avec les troupes étrangères, l'Armée populaire de Libération persiste à appliquer les politiques de non-alignement, de non-confrontation et de non-hostilité envers un pays tiers ainsi que les principes des avantages réciproques stratégiques, de la participation de plain-pied et de la mise en application réciproque. Jusqu'en décembre 2010, elle a effectué 44 exercices et entraînements communs avec des troupes étrangères, ce qui a joué un rôle positif dans la promotion de la confiance mutuelle et la coopération, et a permis de tirer profit des expériences utiles tout en renforçant la modernisation de l'armée.
Les exercices militaires communs contre le terrorisme, effectués dans le cadre de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), connaissent un développement systématisé. En 2002, la Chine et le Kirghizistan ont effectué les premiers exercices militaires communs sinoétrangers contre le terrorisme, avec la participation des effectifs. En 2003, de concert avec les autres pays membres de l'OCS, la Chine a effectué les premiers exercices militaires multilatéraux sino-étrangers contre le terrorisme. En 2006, en coopération avec le Tadjikistan, elle a effectué des exercices militaires communs du même type. En 2005, 2007, 2009 et 2010, de concert avec les autres pays membres de l'OCS, dont la Russie, la Chine a effectué une série d'exercices militaires communs antiterroristes baptisés « Mission de paix ».
Les exercices communs maritimes ont été normalisés. En 2003, la Chine et le Pakistan ont effectué les premiers exercices de secours maritime sino-étrangers. En profitant des échanges de visites entre les navires des forces navales chinoises et étrangères, les forces navales chinoises ont effectué, jusqu'à ce jour, des exercices maritimes bilatéraux ou multilatéraux avec les forces navales de l'Inde, de la France, du Royaume-Uni, de l'Australie, de la Thaïlande, des Etats-Unis, de la Russie, du Japon, de la Nouvelle-Zélande, du Vietnam, etc., touchant à des disciplines telles que le secours, la télécommunication, la formation des groupes, la plongée et l'escorte. En 2007 et en 2009, les navires des forces navales chinoises ont successivement pris part aux exercices militaires maritimes multilatéraux organisés par les forces navales pakistanaises. En 2007, ils se sont rendus à Singapour pour participer aux exercices militaires maritimes communs dans le cadre du Symposium naval du Pacifique occidental. En 2010, de concert avec la Thaïlande, la Chine a mené les premiers entraînements sino-étrangers de fusiliers marins.
Les entraînements communs terrestres se sont largement développés. En 2007, la Chine a effectué avec la Thaïlande les premiers entraînements communs terrestres sino-étrangers. Ces dernières années, la Chine a entrepris des entraînements communs avec des pays étrangers, dont le Pakistan, l'Inde, Singapour, la Mongolie, la Roumanie et la Thaïlande, dans des disciplines touchant l'antiterrorisme, la sécurité, le maintien de la paix, le combat en montagne et les opérations amphibies, afin d'explorer de nouveaux modes de mise en œuvre concernant le groupement mixte et l'entraînement commun. En 2009, la Chine a expédié, pour la première fois, un détachement d'appui médical en Afrique pour effectuer, en coopération avec le Gabon, des opérations communes d'appui médical, mener des actions de formation médicale et des exercices de secours, et offrir une assistance médicale à la population locale. En 2010, la Chine a expédié une équipe médicale au Pérou pour mener des opérations communes de secours médicaux humanitaires, développer ensemble des exercices de secours médicaux d'urgence en cas d'incidents, et élever la capacité d'intervention d'urgence en cas de crise humanitaire.
Opérations internationales de secours
La participation aux opérations internationales de secours organisées par le gouvernement et l'accomplissement des obligations humanitaires internationales sont un devoir auquel les forces armées chinoises ne sauraient se dérober. Ces dernières années, elles ont activement aidé les services concernés du gouvernement chinois à offrir des matériaux de secours à des pays sinistrés, et ont envoyé des forces spécialisées pour participer aux opérations internationales de secours.
Depuis son don de matériaux de secours à l'Afghanistan en 2002, l'Armée populaire de Libération a accompli 28 missions internationales de secours humanitaire d'urgence, et a offert à 22 pays sinistrés des matériaux de secours incluant tentes, couvertures de laine, médicaments, dispositifs médicaux, aliments et génératrices d'une valeur totale supérieure à 950 millions de yuans. En 2001, l'équipe de secours international de Chine, composée d'officiers et soldats du régiment du génie de la région militaire de Beijing, du personnel soignant de l'Hôpital général de la police armée, et d'experts du Bureau sismologique de Chine, a commencé à prendre part aux opérations internationales de secours d'urgence ; jusqu'à ce jour, elle s'est rendue huit fois dans des pays sinistrés pour accomplir des missions de secours. En janvier 2010, l'équipe chinoise de secours international et l'équipe de secours médical et de lutte anti-épidémique relevant de l'Armée populaire de Libération se sont rendues en Haïti pour participer aux opérations de secours suite au séisme, pour accomplir des missions de recherche de survivants et de secours d'urgence, et pour offrir des soins sanitaires et lutter contre les épidémies ; elles ont sauvé 6 500 blessés et patients locaux au total. En septembre 2010, l'équipe chinoise de secours international ainsi que l'équipe de secours médical et l'équipe de sauvetage par hélicoptère relevant de l'Armée populaire de Libération se sont rendues au Pakistan pour accomplir des missions de secours humanitaire ; elles ont sauvé 34 000 blessés et patients locaux au total et transmis 60 tonnes de matériaux par hélicoptère.
Les forces armées chinoises prennent part activement aux coopérations et aux échanges internationaux en matière de secours, renforcent leur communication et leur coordination avec les pays concernés et les organisations internationales corrélatives, font progresser l'édification du mécanisme régional de secours et la formation du personnel en la matière. Elles ont débattu, avec les armées des Etats-Unis, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, des opérations relatives au secours humanitaire et à la réduction des catastrophes naturelles ; dans le cadre du Forum régional de l'ASEAN, elles ont organisé des séminaires sur l'édification législative régissant l'intervention des forces armées dans les secours internationaux ; et dans le cadre du mécanisme réunissant l'ASEAN, la Chine, le Japon et la République de Corée, elles ont tenu des séminaires sur la participation des forces armées aux secours internationaux. |