Lutte anti-corruption et promotion de l'intégrité en Chine
 
 
I. Promouvoir inébranlablement la lutte anti-corruption et le maintien de l'intégrité

La lutte anti-corruption et le maintien de l'intégrité sont liés à la situation générale du développement, aux intérêts fondamentaux des larges masses populaires ainsi qu'à l'équité, la justice, l'harmonie et la stabilité de la société. La ferme répréhension des actes de corruption, la prévention efficace de la corruption et le renforcement énergique du maintien de l'intégrité sont les objectifs de longue date du Parti communiste et du gouvernement chinois.

Dès la fondation de la Chine nouvelle, les parquets, les organes de surveillance gouvernementale et les organes de contrôle de la discipline du Parti communiste chinois ont été successivement établis ; des lois et règlements tels que la Constitution de la République populaire de Chine et les Règlements de la République populaire de Chine sur le châtiment de la corruption ont été promulgués ; et un système de lutte anti-corruption et de maintien de l'intégrité a été préliminairement établi. Pour préserver la pureté du nouveau pouvoir populaire, la Chine a lancé le mouvement de la triple lutte contre la malversation, le gaspillage et la bureaucratie et celui de la quintuple lutte contre les pots-de-vin, la fraude fiscale, le détournement des biens de l'Etat, la fraude dans l'exécution des contrats d'Etat et le vol de données économiques provenant de sources gouvernementales. Grâce à la prise de ces mesures, les actes de concussion et de corruption ont fermement été réprimés, et un certain nombre de corrompus ont été sanctionnés, donnant ainsi naissance à une atmosphère saine et enthousiaste.

Vers la fin des années 1970, la Chine a mis en application la politique de réforme et d'ouverture. La réforme et l'ouverture ont marqué la transition d'une économie planifiée hautement centralisée vers un système d'économie de marché socialiste plein de vitalité, et le passage d'une société fermée ou semi-fermée à une société complètement ouverte. Elles ont considérablement contribué à libérer et développer les forces productives, et ont revitalisé la société. Mais cette transformation a été accompagnée de l'apparition de certains phénomènes négatifs et de corruption. Face à cette nouvelle épreuve et à ce nouveau défi, la Chine a développé son économie en même temps que son système de sanction de la corruption. Elle a déclenché une lutte spéciale pour combattre les actes graves de criminalité économique, et notamment la contrebande, l'arbitrage, la concussion, les pots-de-vin, etc. Elle a établi des organes d'audit, élaboré un certain nombre de lois et règlements tels que la Loi pénale de la République populaire de Chine et la Loi de procédure pénale de la République populaire de Chine, et a perfectionné davantage le système de lutte anti-corruption et de promotion de l'intégrité, afin de trouver des voies et des méthodes permettant de développer, de façon ordonnée et en vertu de la loi, la lutte contre la corruption dans un nouveau contexte de réforme et d'ouverture.

Dans les années 1990, la Chine a commencé à établir une économie de marché socialiste. Face à la résurgence et à la propagation des phénomènes de corruption durant la transition entre l'ancien et le nouveau systèmes, le gouvernement a décidé de renforcer la lutte contre la corruption en se fixant trois tâches : inciter les cadres dirigeants à observer l'autodiscipline et l'intégrité ; poursuivre en justice les cas de violation des lois et règlements ; rectifier les tendances malsaines dans différents métiers et secteurs. Il a indiqué clairement qu'il faudrait remédier tant à la cause du mal qu'à ses manifestations extérieures, avec l'éducation comme base, la légalité comme garantie, et le contrôle comme point capital ; et qu'il faudrait, à travers une réforme approfondie, anéantir les foyers favorables à la résurgence et à la propagation des phénomènes de corruption. La Chine a défini une série de lois et règlements pour renforcer la lutte anti-corruption et le maintien de l'intégrité, et n'a cessé de perfectionner son système de lutte anti-corruption. Dans les parquets, ont été établis des départements de lutte contre la corruption et les pots-de-vin, des départements de lutte contre le manquement au devoir et la violation des droits, ainsi que des départements de prévention de la criminalité professionnelle. Le gouvernement a également proscrit toute activité commerciale au sein des forces armées, des forces de police armée et de l'appareil judiciaire. Il a promu la réforme sur le système de ratification administrative, la gestion financière et la gestion des cadres et du personnel, et a mis en application la transparence administrative au niveau du gouvernement, des entreprises et des villages. La lutte anti-corruption et la promotion de l'intégrité ont pris une voie permettant de remédier tant à la cause du mal qu'à ses manifestations extérieures, de réaliser un traitement global, et d'intensifier progressivement l'éradication de la cause.

Avec l'entrée de l'humanité dans le XXIe siècle, la Chine a mis davantage en relief la lutte anti-corruption et la promotion de l'intégrité, et a défini des principes visant à remédier tant à la cause du mal qu'à ses manifestations extérieures, à réaliser un traitement global, à combiner le châtiment et la prévention, et à insister sur la prévention. Afin de promouvoir intégralement la lutte anti-corruption et le maintien de l'intégrité, elle a élaboré une stratégie d'Etat consistant à mettre en place et à perfectionner le système de sanction et de prévention de la corruption. Elle a souligné qu'il faudrait : poursuivre en justice les cas de violation de la loi et de la discipline ; régler les problèmes les plus significatifs concernant l'intégrité et l'autodiscipline des cadres dirigeants ; rectifier fermement les tendances malsaines qui portent atteinte aux intérêts des masses ; définir et perfectionner la législation de la lutte anti-corruption et du maintien de l'intégrité ; et promouvoir la réforme dans les domaines et maillons clés. Un Bureau national pour la prévention de la corruption a été établi pour procéder à la planification d'ensemble du travail de prévention. L'édification morale auprès des citoyens et l'édification culturelle favorable à l'intégrité ont été renforcées, afin d'inciter le public à se forger un concept de valeurs respectueux de l'intégrité ; le maintien de l'intégrité a été promu dans les régions rurales, les entreprises, les écoles, les établissements d'utilité publique et les communautés urbaines, afin de mettre en place un mécanisme de prévention et de contrôle des risques pour l'intégrité. Par conséquent, la lutte anti-corruption et la promotion de l'intégrité en Chine se sont dotées d'une orientation plus clarifiée, d'un courant de pensée plus net, et de mesures plus énergiques, présentant une bonne tendance de développement.

Grâce à une exploration inlassable, les connaissances de la Chine sur la lutte anti-corruption et le maintien de l'intégrité n'ont cessé de s'approfondir, ce qui lui a permis d'accumuler une riche expérience au cours d'une pratique de plus en plus mûre, et a contribué au développement régulier et rapide de l'économie et ainsi qu'à la stabilité sociale. Selon une enquête sur l'opinion publique menée par le Bureau national des statistiques de Chine, le degré de satisfaction du public sur les progrès obtenus dans la lutte anti-corruption et le maintien de l'intégrité est passé de 51,9% en 2003 à 70,6% en 2010 ; et la proportion des personnes questionnées approuvant la diminution des phénomènes négatifs et de corruption est passée de 68,1% à 83,8%. La communauté internationale a émis une appréciation positive à ce sujet.

 
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