Le gouvernement chinois accorde une grande importance aux échanges et à la coopération internationale dans le domaine des ressources humaines. Il a rempli scrupuleusement ses obligations internationales et a élargi sans relâche les voies et domaines de coopération pour mettre en place une structure polyvalente et à multiples niveaux d'échanges et de coopération.
La Chine respecte les objectifs et les principes définis par la Charte des Nations unies pour la promotion des droits de l'homme et des libertés fondamentales, et œuvre à sauvegarder les droits de l'homme en matière d'existence et de développement. Elle a défini correctement des normes de travail, les a publiées selon la loi et les a perfectionnées progressivement. Compte tenu de la réalité du développement économique et social du pays, le gouvernement chinois a ratifié successivement 25 conventions internationales du travail dont la Convention sur l'égalité de rémunération, la Convention sur l'âge minimum, la Convention sur les pires formes du travail des enfants et la Convention sur la discrimination (emploi et profession) ; il a tout fait pour qu'elles soient appliquées à l'échelle nationale. La Chine perfectionne sans cesse ses lois et règlements concernant la mise en valeur des ressources humaines et fait avancer la ratification des conventions fondamentales de l'Organisation internationale du travail (OIT).
Le gouvernement chinois attache de l'importance à l'établissement de rapports de coopération dans le domaine des ressources humaines avec l'OIT, le Programme des Nations unies pour le développement, la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC), la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement et d'autres organisations ou organes internationaux. Il développe activement les échanges et coopérations bilatéraux ou multilatéraux dans le domaine des ressources humaines avec d'autres pays ou régions. Depuis que la Chine a récupéré son siège à l'OIT en 1983, le gouvernement chinois a activement pris part aux affaires internationales du travail et a effectué une série de projets de coopération internationale en faveur de l'emploi, de la protection sociale, de l'harmonie des relations de travail et de la législation. La Chine et l'OIT ont organisé conjointement le « Forum de l'emploi en Chine » en 2004, et le « Forum de l'emploi en Asie » en 2007. A partir de 1992, le gouvernement chinois a participé activement à la coopération de l'APEC relative à la mise en valeur des ressources humaines et y a joué un rôle important. En 2001, la Chine a organisé, avec succès, le sommet de l'APEC sur les ressources humaines, au cours duquel ont été adoptées les Recommandations de Beijing. La 5e conférence ministérielle de l'APEC sur les ressources humaines, tenue à Beijing en septembre 2010, a fourni une plate-forme importante aux économies de l'Asie-Pacifique pour discuter des problèmes survenus après la crise financière concernant l'emploi et la mise en valeur des ressources humaines. En 1994, la Chine a adhéré à l'Association internationale de la protection sociale (AISS). En 2004, a eu lieu à Beijing la 28e conférence de l'AISS, lors de laquelle a été adoptée la Déclaration de Beijing. Fin 2009, les départements gouvernementaux chinois de ressources humaines et de protection sociale ont établi des relations de partenariat avec plus de 80 pays et certaines organisations internationales importantes. Pour faciliter la mobilité humaine, la Chine a signé des accords de dispense réciproque de protection sociale avec l'Allemagne et la République de Corée.
La Chine applique, depuis la réforme et l'ouverture, une politique plus ouverte de ressources humaines. Conformément aux principes consistant à « encourager les études à l'étranger, inciter les étudiants à rentrer au pays et garantir leur libre circulation », le gouvernement chinois s'est efforcé d'élargir les canaux pour les études à l'étranger, a attiré par tous les moyens les étudiants ayant accompli leurs études à l'étranger, a accordé un soutien énergique aux étudiants désirant rentrer au pays pour travailler ou créer une entreprise, et leur a fourni des conditions de vie et de travail favorables. De 1978 à fin 2009, 1 620 700 personnes sont parties étudier à l'étranger, et 497 400 étudiants sont retournés en Chine. Le Plan de soutien pour la création d'entreprises par les étudiants rentrés au pays et le Plan d'action pour les services rendus par les Chinois d'outre-mer ont été mis en application pour encourager les étudiants chinois à rentrer au pays pour travailler ou créer des entreprises. La Chine encourage les étrangers à venir étudier et y attache une grande importance. De 1978 à 2009, la Chine a accueilli 1,69 million d'étudiants étrangers au total, originaires de 190 pays et régions. Elle a activement mis à profit les sources d'enseignement et de formation internationales et a mis en application plusieurs projets de formation, dont la formation de cadres dirigeants pour la gestion économique et la formation de hauts fonctionnaires à l'étranger. En 2009, 50 200 personnes ont été envoyées à l'étranger pour y recevoir une formation. La Chine aide activement l'Organisation des Nations unies à organiser, en Chine, des examens destinés à recruter des personnes compétentes pour différentes organisations internationales. Fin 2009, on comptait 1 002 employés internationaux chinois dans diverses organisations internationales. Le gouvernement chinois fait activement appel à la matière grise étrangère. En 2009, 480 000 experts étrangers sont venus travailler en Chine. Fin 2009, on comptait 223 000 étrangers travaillant en Chine avec un permis. La Chine a attribué, jusqu'à fin 2009, un Prix d'amitié à 1 099 experts étrangers et un Prix de coopération scientifique et technique internationale à 43 experts étrangers. |