L�Institut de recherche des informations scientifiques et techniques de Chine, l�Association chinoise pour les m�dicaments chinois, la Soci�t� chinoise de la m�decine nationale et la Chambre de commerce pour l�import-export des produits m�dicaux et prophylaxiques de Chine ont organis� le 2 avril � Beijing un s�minaire sur la s�curit� d�emploi des m�dicaments chinois.
Les sp�cialistes en m�decine traditionnelle chinoise pr�sents au s�minaire ont analys� les r�cents reportages concernant la s�curit� d�emploi des pilules de gentiane. Selon le professeur Lu Guangshen, de l�Institut chinois de la m�decine traditionnelle chinoise, les m�decines chinoise et occidentale ont des concepts diff�rents de diagnostic et de traitement. Les plantes m�dicinales chinoises contenant de l�acide aristolochique sont b�n�fiques lorsqu�elles sont employ�es selon les th�ories de la m�decine chinoise. Sinon, elles sont probablement toxiques. L�incident concernant les pilules de gentiane r�sulte de l�ignorance des �trangers en mati�re de m�decine traditionnelle chinoise et aussi du conflit entre les cultures chinoise et occidentale. La presse devrait d�gager l�essentiel � travers les ph�nom�nes afin de ne pas d�sorienter le public.
La Soci�t� chinoise pour la m�decine chinoise a r�cemment rendu publiques les plantes m�dicinales contenant de l�acide aristolochique. Plus tard, d�autres plantes m�dicinales aux appellations et aux vertus approximatives ont �t� mises en doute.
Yue Fengxian, chercheur de l�Institut chinois de la m�decine chinoise, a insist� sur les divergences entre les m�decines chinoise et occidentale au sujet de la toxicit� des m�dicaments.
L�arsenic blanc, qui est d�une grande toxicit� universellement reconnue, reste en Chine un rem�de au lieu d�un poison et a un effet curatif remarquable. Ces derni�res ann�es, le traitement de la leuc�mie � l�aide de l�arsenic blanc a obtenu des r�sultats satisfaisants, ce qui a fait l�objet des louanges de la part de la revue am�ricaine Science. On ne doit donc pas prendre simplement l�arsenic blanc pour un poison.
Selon Yue Fengxian, la l�sion des reins humains par les pilules de gentiane n�est qu�un �piph�nom�ne. Il faut �tudier et analyser les causes : Est-ce que l�emploi est normal ? Est-ce que l�arsenic blanc est employ� correctement selon la th�orie de la m�decine chinoise ? Quels sont les fondements de l�emploi ? Est-ce que la dose et l�intervalle de prises sont convenables ? Est-ce qu�on a ajout� des �l�ments destin�s � neutraliser la toxicit� ? On ne doit pas condamner un m�dicament sans analyse compl�te.
Yue Fengxian en a tir� cette conclusion : la toxicit� et l�effet curatif des plantes m�dicinales chinoises d�pendent des facult�s des m�dicaments, des sympt�mes du patient et surtout du niveau du m�decin. La toxicit� et l�effet curatif d�pendent du m�decin au lieu des m�dicaments. Les m�dicaments chinois ne peuvent �tre utilis�s sans �tre associ�s � la pharmacologie chinoise. Les journalistes doivent �tudier de mani�re scientifique les connaissances de la m�decine chinoise.
Les sp�cialistes pr�sents sont d�avis que la m�decine chinoise fait partie de la culture traditionnelle chinoise et poss�de un syst�me th�orique original. A nos jours, il faut r�pandre vigoureusement les connaissances de la m�decine chinoise afin de promouvoir le d�veloppement sain de celle-ci.
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