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18 armes anciennes est le terme général indiquant toutes les armes blanches et les autres types d’armes: l’arc, l’arbalète, la flèche, le vouge, le plançon, la lance, l’épieu, le bâton, la perche, le brémas, le pilon, la bâtonnet, la hache, la hallebarde, le harpon, la pelle, l’épée, le sabre, le fouet, la flambe, l’espadon, le crochet, la faucille, le marteau, l’anneau, la masse, « l’étoile filante » et le lasso. Si l’on n’utilise pas d’arme, il s’agit d’un combat à main nue.
« L’art de faire usage de 18 armes anciennes » reflète un aspect général des arts martiaux chinois. Parmi les armes anciennes, le sabre, l’épée, l’épieu et le bâton sont les plus usuels.
Le sabre, le plus populaire de toutes les armes blanches, est classé le premier des 18 armes. Le sabre peut être divisé en sabre à long manche, sabre court et double sabre. Les exercices au sabre varient en fonction de la forme de celui-ci. Le sabre Taiji, le sabre Liuhe (six harmonies), le sabre Meihua (fleurs de prunier) et le sabre Bagua (huit Trigrammes) sont les plus connus. Malgré leurs maniements et styles différents, ces sabres exigent des mouvements prompts, agiles et énergiques. « Le coup de sabre est aussi prompt qu’un tigre féroce », cette expression est souvent citée dans le monde des arts martiaux pour qualifier le caractère du sabre.
Depuis l’antiquité, l’épée a toujours été l’une des armes blanches les plus usuelles. Elle comprend la simple épée, la double épée, l’épée à double poignée, l’épée à poignée retournée, l’épée à courtes franges et l’épée à longues franges.
Les exercices traditionnels à l’épée sont nombreux : l’épée Wudang, l’épée Taiji, l’épée Emei, l’épée Qingping, l’épée Kinwu, l’épée Shaolin et l’épée de la Mante religieuse. Ils sont caractérisés par les techniques telles que la touche, le coup de hache, la botte, le coup brusque, le dégagement et la garde. Les techniques de l’épée sont nombreuses, mais les mouvements naturels et élégants sont leur caractéristique commune d’où l’expression des anciens, « les mouvements de l’épée font penser à un phénix en vol ».
L’épieu a été formé à partir de la lance. Grâce à ses caractères habiles et changeants, il est qualifié de « roi des armes » Il comprend le grand épieu, l’épieu fleuri et l’épieu à deux têtes. La longueur de l’épieu ordinaire est presque la même que celle d’un homme debout, les mains levées vers le haut. Les techniques de l’épieu telles que la botte, la percée, le dégagement, la parade, le balayage, le croisement, la prise et « piquer » sont caractérisées par la promptitude et la combinaison de la souplesse et de la rigidité et les mouvements naturels. « Les coups de l’épieu sont donnés sur une ligne », expression qu’on employe pour faire l’éloge de la virtuosité du pratiquant.
Le bâton est une des longues armes traditionnelles comprenant le bâton Qimei, le bâton Yinshou, le bâton Fengmo, etc. qui diffèrent en style. Leurs techniques principales sont : le coup de hache, la touche, le coup brusque, le balayage, le brandissement, l’enfoncement, la parade et le dégagement. Les mouvements du bâton sont rapides et vigoureux, et l’énergie du pratiquant se concentre au bout du bâton. Lors de l’exercice, le pratiquant qui fait corps avec le bâton peut produire des mouvements impétueux et variés d’où l’expression « les coups de l’épieu sont donnés sur une ligne tandis ceux du bâton peuvent tout balayer » pour qualifier le caractère du bâton.
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