MIRROR:US
ACCUEIL
CHINE
RELATIONS
EXTERIEURES
ECONOMIE
CULTURE
SCIENCE ET
EDUCATION
SOCIETE
OPINIONS
PROTECTION DE
L'ENVIRONNEMENT
TOURISME
PERSONNALITES
Autres sites
chinois en français

Qui sommes-nous?











METEO
La boxe Zha
La version courante fait remonter les origines de la boxe à la fin de la dynastie des Ming. Pour défendre le pays contre les harcèlements japonais à la frontière, l'empereur nomma Qi Jiguang commandant en chef et lui ordonna de rassembler des troupes pour lancer une expédition punitive vers l'est. Répondant à l'appel, Zhamir (alias Shangyi) et ses compagnons musulmans vinrent du Xinjiang. A mi-chemin, Zha tomba malade dans l'ouest du Shangdong. Grâce aux soins attentifs des musulmans locaux, il finit par se rétablir. Par reconnaissance, Zha Shangyi leur enseigna tous les arts martiaux qu'il connaissait. A son décès, on nomma l'héritage qu'il laissait La boxe Zha en son honneur.

La boxe Zha est concentrée sur des exercices des jambes parmi lesquels les lancements sont fondamentaux. Les mouvements de lutte sont inspirés par les caractères désignant cinq animaux, à savoir: le dragon, le tigre, le serpent, la grue et le singe. Au début, les armes utilisées dans cette boxe étaient limitées au sabre, à la lance et au bâton. Seuls dix mouvements étaient exécutés pour chacune des armes. Grâce à des échanges continus avec d'autres écoles d'arts martiaux, la boxe a été complétée graduellement avec une série de mouvements d'épée; désormais le croc, la faucille, la pioche et la ceinture constituent le meilleur de cette boxe et sont également nommés les "quatre spécialités de Zha".

Au bout de plusieurs centaines d'années de pratique et d'évolution, la boxe Zha est divisée à l'heure actuelle en trois grandes écoles: la boxe Zha des familles Zhang et Yang dans le district de Guanxian et celle de la famille Li dans le district de Rencheng. Malgré des mouvements et des méthodes différents pour les trois écoles, la théorie et l'essence de la boxe restent identiques.

Zhang Qiwu qui vivait dans le district de Guanxian, province du Shandong, vers la fin de la dynastie des Qing, excellait en arts martiaux. Ses doigts aussi durs que le fer pouvaient percer le ventre d'un taureau. Il faisait également preuve d'une maîtrise exceptionnelle des exercices de la faucille à Queue du Tigre. Zhang Qiwu qui s'est passionné de toute sa vie pour les arts martiaux, enseignait à la fois de manière strict et avec savoir-faire, et a fait d'un grand nombre de ses disciples des maîtres de la boxe Zha.

Yang Hongxiu, "la Grande Lance", était un autre maître de la boxe Zha, vers la fin des Qing. Grand et agile, il était connu dans les milieux des arts martiaux sous le nom de "Yang le boxeur rapide". Il avait formé, lui aussi, beaucoup de disciples renommés dont Wang Ziping, surnommé "Wang à la force magique", qui avait battu un hercule étranger.

La boxe Zha de la famille Li était représentée par Li Enju, natif de Jining. Très exigeant, celui-ci acceptait peu de disciples.

La boxe s'est également répandue dans la région de Beijing. Parmi les maîtres renommés, il y eut Liu Kun, surnommé "Liu la Grande Lance". Pourtant, ce fut plutôt Chang Zhenfang (1898-1979), célèbre maître d'arts martiaux et héritier de l'école Zhang, qui répandit systématiquement la boxe Zha à Beijing. Sur invitation de la Commission d'Etat pour la culture physique et les sports, Chang vint à Beijing en 1956 pour diffuser son art. Il consacra toute sa vie à l'étude et à l'enseignement des arts martiaux et fit preuve d'une maîtrise exceptionnelle. Grâce à lui, la boxe Zha progressa énormément et parvint à un nouveau niveau. Il excellait non seulement dans la boxe Zha, mais aussi dans les autres boxes chinoises. Nombreux sont les maîtres d'arts martiaux qui le considèrent comme leur modèle. En 1937, à la suite de l'Incident du pont Marco Polo du 7 juillet et de l'invasion japonaise dans le Nord de la Chine, le peuple chinois exigeait à l'unanimité la résistance contre le Japon. Ayant considéré les malheurs de la nation, monsieur Chang s'engagea résolument dans l'Armée du Grand Sabre et en devint plus tard capitaine. Lors des batailles de la région de Fangshan et de la rivière Liulihe, il fut tellement vaillant que les ennemis tremblaient de peur sitôt qu'ils entendaient son nom. Après la Libération, monsieur Chang fut successivement entraîneur d'arts martiaux pour la Fédération municipale des Syndicats de Beijing, du Stade des Ouvriers et du Ministère de la Sécurité publique. Il devint en 1960 vice-président de la Société des arts martiaux de Beijing. Il participa plusieurs fois à la compétition nationale d'arts martiaux pour assumer les fonctions d'arbitre ou de juge arbitre. Il publia également un ouvrage intitulé Quatre séries de mouvements de la boxe Zha, et participa à la rédaction des séries de mouvements des arts martiaux, divisés en groupes A, B et C, en fonction des différentes armes utilisées comme le sabre, la lance, l'épée et le bâton, et de la boxe.

Monsieur Chang diffusa son art dans le Shandong, le Henan, le Hebei, le Jiangsu, le Jiangxi et à Tianjing, et forma un grand nombre d'hommes spécialisés. Pendant son séjour à Beijing, il brisa, pour la première fois, l'ancienne coutume qui voulait que les Chinois n'apprenaient pas la boxe, et commença à recruter des disciples. Il leur transmit sans réserve et de manière systématique les techniques de la boxe Zha. L'un de ses meilleurs disciples, monsieur Zhang Wenguang, professeur titulaire d'arts martiaux, est maintenant conseiller à l'Université des sports de Beijing.


Imprimer      Envoyer par email



Copyright © China Internet Information Center. All Rights Reserved
E-mail: webmaster@china.org.cn Tel: 86-10-68326688