Grâce à la bonne exécution du plan de progrès social et de développement économique pour l'année 2002, les principaux objectifs du contrôle macroéconomique ont été réalisés de manière satisfaisante, a fait remarquer Zeng Peiyan, président de la Commission d'Etat pour le Plan de Développement dans son "Rapport sur l'exécution du plan de progrès social et de développement économique pour l'année 2002 et sur le projet de plan pour 2003", présenté le 6 mars à la première session de la Xe Assemblée populaire nationale (APN) de Chine.
Grâce à la politique d'accroissement de la demande intérieure, l'économie nationale a connu une croissance soutenue et relativement rapide. En 2002, le PIB a atteint 10 239,8 milliards de yuans, soit une augmentation de 8%. Nous avons poursuivi la politique budgétaire de relance et la politique de modération monétaire, fait jouer à plein le rôle d'entraînement des fonds provenant de l'emprunt public dans la promotion des investissements privés. Les investissements dans les actifs immobilisés ont atteint 4 320,2 milliards de yuans, soit une augmentation de 16,1%. Avec l'approbation de la cinquième session de la 9e Assemblée populaire nationale et afin de financer des projets de développement, les finances centrales ont émis, en 2002, 150 milliards de yuans d'emprunts publics à long terme, entraînant une augmentation de 2% de la croissance de l'économie nationale. Le chiffre total des ventes au détail des produits de consommation a été de 4 091,1 milliards de yuans, soit une augmentation de 8,8%.
Grâce à de nouveaux rajustements de la structure industrielle, la qualité et la rentabilité de la croissance économique se sont améliorées. Le volume de la production céréalière a été de 457,1 millions de tonnes, soit une augmentation de 1%. Les entreprises industrielles importantes ont réalisé 562 milliards de yuans de profit, soit une augmentation de 20,6%.
La mise en valeur de l'Ouest de la Chine a avancé de façon spectaculaire, entraînant un progrès rapide des régions du Centre-Ouest. Les projets de reboisement, de protection des forêts naturelles, de lutte contre la désertification, de création ou de reconstitution des prairies naturelles ont avancé comme prévu. En 2002, 2,52 millions d'hectares de terres abusivement défrichées et 2,88 millions d'hectares de champs arides et de montagnes dénudées ont été reboisés.
La restructuration économique ne cesse de s'approfondir, ce qui a insufflé un regain de vitalité au développement économique. Les composantes de l'économie non publique, à savoir les indépendants et les entreprises privées, ont poursuivi leur essor. La réforme du système de gestion des secteurs des télécommunications, de l'énergie électrique et de l'aviation civile a porté de nombreux fruits.
L'adhésion de la Chine à l'OMC a connu un bon départ et l'économie tournée vers l'exportation a poursuivi son expansion. Le volume du commerce d'import-export a atteint 620,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 21,8%. Les investissements étrangers directs en Chine ont atteint 52,7 milliards de dollars, soit un accroissement de 12,5%.
Les recettes budgétaires ont continué à augmenter et la normalité a caractérisé la situation d'ensembe de nos finances. A la fin de l'année 2002, la part des créances douteuses a été réduite de 4,5%. Les réserves de devises étrangères de l'Etat ont atteint 286,4 milliards de dollars.
On a constaté une accélération du progrès et de l'innovation dans le domaine des sciences et des techniques et le rôle d'avant-garde de l'enseignement s'est renforcé. Grâce à leur développement soutenu, nos universités ont réussi à admettre jusqu'à 3,21 millions d'étudiants et 203 000 aspirants chercheurs en 2002.
Les divers secteurs sociaux ont connu un progrès général et le niveau de vie de la population s'est sans cesse amélioré. Le revenu disponible moyen par citadin et le revenu net des paysans ont crû respectivement de 13,4 et 4,8%. Le taux de chômage enregistré à la fin de 2002 dans les villes et les bourgs était de 4%.
La protection de l'environnement et l'exploitation rationnelle des ressources naturelles ont abouti à des résultats évidents, permettant ainsi un renforcement de la capacité de développement durable du pays. Le taux d'accroissement naturel de la population a été limité à 6,45%.
Nous nous rendons également compte que dans la vie sociale et économique, nous aurons encore à régler une multitude de problèmes et de contradictions, dont certains sont graves, a souligné pourtant Zeng. Premièrement, la demande effective reste insuffisante et la structure de l'offre irrationnelle. Certains facteurs majeurs affectant l'accroissement du revenu des paysans n'ayant toujours pas été éliminés, ces derniers ont du mal à accroître leurs revenus; une partie des ménages urbains doit toujours se contenter d'un revenu faible et se trouve ainsi confrontée à des problèmes matériels; tout cela constitue autant de facteurs qui entravent le développement de la consommation. Deuxièmement, nous sommes confrontés à une situation grave sur le plan de l'emploi et de la réinsertion sociale. Troisièmement, les entreprises publiques auront à accomplir de lourdes tâches pour mener à bien leur réorganisation et trouver une solution aux problèmes profonds auxquels elles sont confrontées. Quatrièmement, le désordre persiste dans de nombreux domaines de l'économie de marché, la mise en place d'un système de crédibilité sociale accuse un retard sérieux et des accidents graves sont survenus sur les lieux de travail.
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