Il y a quelques années, plusieurs cas de corruption de cadres dirigeants se sont produits successivement à Ningbo, exerçant une influence néfaste dans la société. En 1998, l’organisation du parti a confié à Mme Chen Yanhua le poste de vice-secrétaire du parti chargé du contrôle de la discipline. En étudiant les motifs de ces graves délits économiques, elle a découvert que l’acceptation de cadeaux et d’enveloppes était à l’origine de la corruption et que le manque du contrôle constituait un défaut du système. C’est ainsi que l’on dit souvent : « Le contrôle est difficile pour l’échelon supérieur, gênant pour les cadres du même échelon et impossible pour l’échelon inférieur ».

Avec le soutien du comité du parti pour la ville de Ningbo s’est mis à être appliqué pour la première fois le système de rendre public l’état de probité des cadres. En 2001, au cours de la session plénière élargie du comité du parti de Ningbo, un point a été rajouté à l’ordre du jour : 16 cadres dirigeants à l’échelon de la ville sont montés à la scène pour rendre compte de leur état de probité (en ce qui concerne la voiture, le logement, le revenu, la situation financière de l’épouse et des enfants), des affaires importantes de leurs familles, de l’exécution du style de travail du parti et de l’intégrité des cadres, cela afin de recevoir le contrôle des participants de la réunion. Le secrétaire du comité du parti Huang Xingguo a été le premier à se montrer en public ; 721 cadres ont fait un compte-rendu devant leurs inférieurs et les cadres de l’échelon de base. Un responsable a même montré aux participants une liasse de bons de cadeaux et les a remis à l’organisation du parti ; il a établi une convention disciplinaire à l’adresse de tous les cadres de son administration.

Cette façon d’agir a perfectionné le contrôle au sein du parti, alors que le téléphone 96178 pour réclamation et dénonciation a renforcé le contrôle par les masses populaires, permettant ainsi d’endiguer les phénomènes de corruption, notamment extorsion sous toutes les formes, cotisations, surimpositions et amendes abusives. Grâce au système de responsabilité concernant l’intégrité et le bon style de travail des organes du pouvoir, 51 cas violant ce système ont été dénoncés l’année dernière, dont 41 cadres ont reçu des sanctions disciplinaires administratives ou au sein du parti. « Le travail sur le contrôle de la discipline doit également avancer avec son temps », a déclaré Mme Chen Yanhua. A l’heure actuelle, le mécanisme de contrôle sur le style de travail du parti et sur l’intégrité des organes du pouvoir ne cesse d’être perfectionné à Ningbo, un nouveau système tous azimuts sur la gestion des cadres a été instauré, système qui associe organiquement les contrôles au sein du parti, par les masses populaires et par l’opinion publique.