Le Dagu (conte populaire rythmé par un tambour et des castagnettes), très répandu à Beijing et à Tianjin, était étroitement lié aux spectacles de variétés. À l’époque de la République de Chine (1912-1949), afin d’attirer les spectateurs aux goûts divers, les théâtres accompagnaient leurs représentations de « dix variétés » telles que le dialogue comique, le duo comique, la prestidigitation et l’acrobatie.
Pour satisfaire les goûts des différents spectateurs, les maisons des variétés de l’ancienne Beijing organisaient des spectacles divers. Les spectacles dits ordinaires, qui mettaient l’accent sur les variétés, plaisaient au public avec des acteurs renommés et des pièces de théâtre diverses et raffinées.
En ce moment-là, la prestidigitation moderne de « Liu la main rapide», le diabolo de Wang Kui, le dialogue comique de Chang Lian’an et de son fils « Petit Champignon » étaient tous très connus. Le spectacle se terminait souvent par une farcette.
À la fin des années 1940, les spectacles de chants étaient en vogue. Les spectateurs pouvaient faire leur choix à la carte. Vers les années 1950, le théâtre, la prestidigitation, l’acrobatie et le chant étaient intégrés au théâtre Xinhuayuan à Tianqiao de Beijing.
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