Il a indiqué en outre que ce montant représentait 70% de l'ensemble des investissements réalisés durant 53 ans par le gouvernement central dans les travaux hydraulique depuis la fondation de la Chine nouvelle en 1949.

Toujours selon ce fonctionnaire, une part écrasante de ces investissements ont été affectés à la construction d'ouvrages anti-inondation. Travaux d'une envergure sans précédent tant dans l'histoire de la Chine que dans le monde, la construction de digues le long du Yangtsé a coûté, à elle seule, plus de 29 milliards de yuans durant les quatre dernières années. "On n'aura plus besoin, pour les 50 à 100 ans à venir, de procéder à des consolidations importantes de la digue du Yangtsé sur tout son parcours."

Selon nos sources, cette année depuis l'arrivée des crues, on n'a signalé aucun danger sur la digue principale du Yangtsé. Dans la province du Hunan, qui est horriblement menacée, six crues ont passé sans qu'aucune brèche ne soit apparue sur les 215 km de digue principale.

Faisant le bilan du passage des crues le 25 à la station hydrographique de Chenglingji, Wang Shucheng a indiqué que celui-ci présentait trois caractéristiques. Primo, la situation s'annonce grave dans des régions limitées où les précipitations ont été fréquentes. Secundo, le passage des crues n'a pas causé de situation alarmante sur les sept cours d'eau principaux de Chine. Excepté le Yangtsé, dont le niveau a dépassé le seuil de sécurité selon une partie des stations hydrographiques, les autres fleuves n'ont pas donné de sujets d'inquiétude. Tertio, bien qu'on ait généralement l'impression qu'il y a eu des pluies abondantes cette année, les précipitations n'ont pas été globalement suffisantes en Chine septentrionale, de sorte que la lutte contre la sécheresse demeure ardue dans le Nord et le Nord-Ouest.