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La calligraphie d'avant les Qin (I)
Les prémices de la calligraphie chinoise, datant de l’époque précédant les Qin, se divisent en quatre périodes: la dynastie des Shang, l'époque des Zhou de l'Ouest, celle des Pintemps et Automnes et celle des Royaumes combattants.

La calligraphie des Shang et des Zhou de l'Ouest

L'écriture chinoise en parvenant à la maturité donna naissance à la calligraphie. L'écriture des Shang et celle des Zhou de l'Ouest possédaient déjà trois éléments que l'art calligraphique impose de connaître: l'usage du pinceau, la structure et la composition du caractère. La calligraphie de cette époque, constituée principalement par les jiaguwen (les inscriptions sur carapace de tortue et os d'animaux) et le jinwen (les inscriptions sur bronze), a déjà trouvé sa forme pour l'essentiel.

Les jiaguwen

Les jiaguwen (les inscriptions sur carapace de tortue et os d'animaux) des Shang et des Zhou de l'Ouest représentent une écriture qui a atteint son plein développement et qui comporte un contenu divinatoire. Les jiaguwen des Shang ont été découverts en 1899 par Wang Yirong. Jusqu'à présent, 150 000 plaquettes portant des jiaguwen et datant des dernières années des Shang ont été déterrées. Les jiaguwen des Shang et des Zhou de l'Ouest ont été gravés avec un outil dur et pointu ou écrits au pinceau en noir et en vermillon. Les inscriptions sur carapace de tortue et os d'animaux aux traits minces et droits ont une facture énergique et donnent une impression de relief. L'écriture large ne paraît pas lourde tandis que l'écriture fine ne paraît pas légère. A travers les jiaguwen, on peut voir l'habileté de l'artisan. Le style de la calligraphie varie selon les différentes époques. La différence de styles a permis de dater les jiaguwen. Les sorciers (ou divinateurs) qui gravèrent les écrits sur carapace de tortue et os d'animaux étaient sans doute des calligraphes de cette époque. Citons comme exemples les remarquables œuvres calligraphiques: Quatre éditions du grand os, L'écrit gravé sur os de bœuf peint en rouge racontant le sacrifice et la chasse, L'écrit gravé sur le nom du vent des quatre directions, Les paroles gravées sur os racontant l'abattage d'animaux et la récolte et Les notes gravées sur la tête de cerf.

Les jinwen

Les jinwen (les inscriptions sur bronze) des Shang et des Zhou de l'Ouest, appelés autrefois les inscriptions sur cloche, constituent des matériaux importants d'écriture. Comme pour la calligraphie, les jinwen diffèrent des jiaguwen en ce qui concerne les traits artistiques. Selon le Commentaire de Zuo Qiuming sur les Annales des Printemps et Automnes et Mo Zi, la métallurgie du bronze commença sous la dynastie des Xia et se développa sous les Shang et les Zhou pour former une brillante civilisation du bronze. Les inscriptions sur bronze, appelées en chinois jinwen, datant des Shang, furent en vogue sous les Zhou de l'Ouest. Le jinwen est fait par la fonte, rarement par la gravure. Pour mouler un jinwen, on trace d'abord les mots sur un produit demi-fini qui sert de modèle, puis on y verse du bronze fondu. Au cours de ce travail, les traits initiaux des caractères peuvent être abîmés, mais leur touche reste intacte. Avec une écriture corpulente et une forme lourde, les jinwen ont une haute valeur artistique.

Au milieu de l'époque des Shang, des inscriptions concises, comportant seulement deux à trois caractères, commencèrent à apparaître sur les bronzes, mais le plus souvent, il s’agit d’emblèmes claniques. Ces emblèmes qui font penser à des dessins conservent les éléments plus primitifs que le jiaguwen. Au cours des dernières années des Shang, très peu d'inscriptions comportant des dizaines de caractères apparurent sur les bronzes comme le ding (tripode), le you (jarre) et le fou (un récipient rond ou rectangulaire). La forme du jinwen ressemble à celle du jiaguwen, mais a une apparence plus majestueuse.

Les jinwen des Zhou de l'Ouest sont les plus représentatifs. Les bronzes des Zhou de l'Ouest dépassent de beaucoup ceux des Shang en variété et en nombre, ce qui a apporté de grands changements dans les inscriptions contenant de plus en plus de caractères, elles devenaient enfin des textes intégraux. Les textes ont des contenus variés: conférer des titres, accorder des récompenses, enregistrer des exploits, faire des expéditions militaires, intenter des procès et exalter les mérites des ancêtres. D'après les modèles du jinwen sur le Tripode du duc Mao et sur le Plateau blanc de Guo Jizi de l'époque du roi Xuanwang, on peut voir que par rapport au jiaguwen des Shang, le jinwen des premières années des Zhou de l'Ouest est déjà une écriture stable, normalisée et simplifiée, mais moins hiéroglyphique. En comparaison avec le xiaozhuan (écriture ronde de style sigillaire) qui est apparu plus tard, le jinwen de cette époque reste irrégulier et indéterminé dans sa forme, de ce fait on considère les modèles du jinwen sur le Tripode du duc Mao et sur le Plateau blanc de Guo Jizi comme le dazhuan (grand style sigillaire).


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