Un dicton chinois dit que « la vertu d'humanité aime la montagne tandis que la sagesse préfère les cours d'eau ». Mais il semble que le mont Emei combine les vertus de ces deux lieux, lorsqu'on entend au loin des chants longs en sanscrit, le son du tambour au crépuscule et la cloche matinale.
A partir de la fin du mois d'octobre, les températures du mont commencent à chuter. La neige recouvre le mont d'un habit blanc. Et à mesure que l'on se rapproche de la Fête du printemps, la neige tombe de plus en plus, et le paysage semble fait de cristal.
Malgré l'épaisseur de la brume hivernale, le pied du mont Emei reste vert. Ce n'est qu'à plus de 2.000 m d'altitude que l'on entre dans un monde enneigé. Les branches encore vertes recouvertes de givre et les pics sculptés par la neige offrent des paysages ravissants. Et à 2.400 m, il est même possible de skier à la station de Leidongping.
Considérés comme les quatre merveilles du mont Emei, le pic d'or, la mer de nuages, la lumière bouddhique et la lampe sainte, changent aussi d'aspect en hiver. Au petit matin, le pic d'or qui culmine à 3.000 m d'altitude, s'éveille au son de la cloche, les rayons pourpres du soleil levant baignent le mont blanc de nuances roses. Le spectable est à couper le souffle. Si l'on regarde en contrebas dans le vide au niveau de la falaise de Sheshen (sacrifice), on peut voir une mer de nuages qui se confond avec la neige au-dessus de laquelle pointent des pics noirs comme autant de petites îles. Une telle image rappelle le paradis de Penglai.
Après une randonnée dans la montagne, on peut prendre un bain dans la vallée de la source thermale située tout près. Une trentaine de sources thermales en plein air riches en radon vous attendent pour vous offrir un moment de détente.
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2006/12/15 |