Le gouvernement chinois a ouvert un débat national sur la réforme sur son système d'enregistrement de l'état civil, pour que ce dernier s'adapte à l'urbanisation accélérée.
Les débats ont fait suite aux réformes pilotes dans onze provinces où les ouvriers migrants sont autorisés à s'inscrire à l'état civil urbain pour profiter des mêmes avantages que les citadins locaux en matière de services sanitaires et de soins médicaux.
Selon des prévisions, la moitié de la population chinoise habitera dans les villes en 2010, contre 41 % actuellement, a rapporté le Quotidien du Peuple.
Le système d'enregistrement de l'état civil, mis en place depuis 1958, divise la population en habitants ruraux et non ruraux, auxquels correspondent différents droits individuels tels que l'éducation, les soins médicaux, le logement et l'emploi.
Selon ce système, les personnes d'origine rurale n'ont pas accès aux services de soins médicaux dans les villes, même s'ils y habitent et y travaillent.
A présent, plus de 120 millions d'ouvriers migrants affluent vers les villes à la recherche des opportunités de travail.
"Malgré son rôle positif dans le passé, le système d'enregistrement de l'état civil entrave actuellement l'urbanisation du pays, qui est une part importante de la modernisation nationale", a affirmé le reportage du journal.
Dans certaines provinces économiquement développées, les gouvernements locaux permettent aux ouvriers migrants avec un emploi stable et un logement de se faire inscrire sur les registres d'état civil dans les villes où ils vivent et travaillent, pour que les services de soins médicaux leur soient accessibles.
xinhuanet
2006/12/12
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