Les projets scientifiques de la Chine seront ouverts à la coopération internationale et aux échanges professionnels, a indiqué un officiel du gouvernement.

Le gouvernement introduira plus de talents novateurs et développera des technonologies avancées pour plus de compétitivité, a indiqué Shang Yong, vice-ministre des Sciences et Technologies.

"Certains grands projets sont trop onéreux et demandent trop de temps pour un seul pays", a indiqué Chen Hesheng, directeur de l'Institut supérieur de la physique de l'énergie relevant de l'Académie chinoise des Sciences.

Il a cité l'exemple du collisionneur d'électrons et de positrons dont la mise à jour, prévue pour fin 2007, demande 640 millions de yuans (82 millions de dollars).

Un groupe de scientifiques chinois et américains ont découvert une nouvelle particule l'année dernière à l'aide du collisionneur, mettant le monde de la physique en ébullition, a indiqué Chen.

Depuis 2005, la Chine a participé à beaucoup de projets internationaux de recherche et développement, dont le système Galileo, un réseau de 30 satellites à usage civil.

Selon le 11e plan quinquennal (2006-2010) du gouvernement pour la coopération internationale dans les sciences et technologies, les secteurs de l'énergie, de la biologie, et de la technologie spatiale sont considérés comme les domaines principaux pour la coopération internationale.