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Beijing, l'amie des cyclotouristes?

Beaucoup de touristes étrangers découvrent Beijing à vélo. Pourquoi pas vous?

Surnommée autrefois le royaume de la bicyclette, Beijing réussit toujours à conserver son titre, mais s'y aventurer à vélo ressemble parfois plus à un défi ou à une conquête passionnante qu'à un exercice de tout repos.

N'importe quel touriste vous dira que faire du vélo dans une ville est la meilleure manière de l'explorer, et Beijing, avec ses rues planes et ses précipitations peu fréquentes, est l'une des villes du monde les plus propices pour en faire. À vrai dire, elle le serait, s'il n'y avait pas 12 millions d'autres personnes qui empruntent ces mêmes rues. On y fait différents types de « rencontres » : les conducteurs apparemment en colère et qui semblent avoir placé du ruban gommé sur leur klaxon; les véhicules à trois roues, étonnamment surchargés de gros morceaux de polystyrène qu'ils recyclent; et des vieilles dames qui rapportent des poireaux du marché et qui vont vraisemblablement (ou plutôt sûrement) errer directement dans votre chemin. Cette situation semble chaotique, mais en vérité, elle rend d'autant plus amusante votre expérience de cyclisme à Beijing.

Les rudiments indispensables

D'abord, vous devez louer un vélo. Si votre hôtel ou votre auberge ne fournit pas un service de location de vélos (mais plusieurs le font), vous pouvez visiter le site www.bicyclekingdom.com. On livrera votre vélo directement où vous séjournez, et on vous demandera 60 yuans par jour (frais de livraison inclus), ce qui est fort raisonnable. Un autre choix est de vous rendre dans l'une des centaines de boutiques de vélos dans la ville. Certaines louent, mais elles demandent un dépôt élevé en garantie, et peut-être même de laisser votre passeport. Ou encore, en employant vos compétences en marchandage éclair, vous pourrez acheter une vieille bécane pour une fraction du prix demandé.

Alors, enfourchez vite votre vélo et prenez la route, mais faites-le avec prudence. Dès leur plus jeune âge, les résidants de Beijing développent une vision périphérique qui leur permet de repérer les man?uvres des gros camions dans les angles les plus difficiles et de s'enlever vivement de leur trajectoire. Vous n'aurez certainement pas des compétences de ce calibre. La règle d'or est donc d'obéir aux règlements. Cela peut être tentant de suivre un cycliste local qui brûle un feu rouge, mais pour un débutant, c'est pure folie.

Observez toujours les feux de circulation et restez dans la piste cyclable. À Beijing, chacune des rues fortement achalandées en a une; en fait, c'est une travée de rue en bordure du trottoir que les voitures, les autobus et les cyclistes peuvent emprunter, avec un couloir marqué en blanc qui est réservé à ces derniers. C'est théoriquement de cette manière que les choses devraient se passer. Cependant, certains piétons s'aventurent souvent hors du trottoir pour flâner, à deux ou à trois, côte à côte. Si votre vélo a une sonnette, n'hésitez pas à l'employer. Toutefois, étant donné que les piétons sont des obstacles qui se déplacent lentement et qui ne sont pas en métal lourd, vous devriez pouvoir les contourner ou vous arrêter, et ils ne devraient pas constituer votre souci numéro un. Vos principaux ennemis sont plutôt les autobus et les voitures. Ces dernières années, leur nombre a augmenté. Régulièrement, vous pourrez voir des conducteurs qui, pour tenter d'aller plus vite que le flot de la circulation, s'aventurent dans cette travée de rue qui est prévue être la piste cyclable ou encore émergent d'on ne sait où et se garent quelque part. Parfois encore, ils arrêtent pour téléphoner ou bavarder avec un vieil ami qu'ils viennent tout juste d'apercevoir sur le trottoir.

Règle générale, les conducteurs ne ralentissent qu'aux feux de circulation. Ils ne ralentiront pas pour vous, même si vous avez le « droit de passage ». Si une voiture surgit d'une rue latérale ? et qu'une collision semble inévitable ?, ralentissez, prenez le temps d'admirer l'entourage et laissez-la passer. C'est ennuyeux, mais vous aurez le dernier mot quand vous dépasserez ce conducteur pressé, alors arrêté à cause d'un embouteillage. Les autobus sont également un cauchemar pour un cycliste étranger. Ils semblent parfois envahir à leur gré le royaume des cyclistes. La meilleure chose à faire à l'approche d'un arrêt d'autobus, c'est de vous tenir dans le sillage d'un groupe de cyclistes locaux. Ils se déplaceront collectivement d'un côté ou de l'autre, comme un banc de poissons, jusqu'à ce que tous aient passé sans risque. Heureusement, voitures et autobus circulent assez lentement à Beijing, même lorsque les rues ne sont pas bloquées. Règle générale, les cyclistes ont suffisamment de temps pour libérer la voie. Et ne vous inquiétez pas d'être frappé par surprise, par derrière. Les klaxons se font toujours fortement entendre.

À chaque carrefour principal et à la plupart de ceux de moindre importance, vous apercevrez certainement des surveillants de la circulation des cyclistes et piétons. Vous noterez également que beaucoup de cyclistes ignorent le risque d'entendre le sifflet strident de ces surveillants retentir à leur intention. Toutefois, il vaut mieux vous arrêter si, à un arrêt, vous voyez ces surveillants brandir leur drapeau multicolore. Pour certains cyclistes, cela peut sembler lassant de devoir obéir à ces surveillants pratiquement à chaque coin de rue; cependant, n'oubliez pas que ceux-ci peuvent vous sauver la vie. Quand les feux de circulation tournent au vert pour vous et que les surveillants vous feront signe de partir, prenez garde aux voitures qui tournent à droite.

Dans la ville, les plus petites intersections sont assurément les plus chaotiques, car elles ne disposent pas de feux. Aux heures de pointe, un flot sans fin de voitures, de cyclistes et de piétons va en tout sens. Pour y éviter tout malheur, descendez tout simplement de votre vélo et traversez à pied. Et en cas de doute sur votre sécurité à une intersection, roulez jusqu'à une passerelle et montez-y votre vélo par les rampes latérales aménagées à cette fin.

Étant donné que les vols de bicyclettes sont chose courante, vous devez faire attention à l'endroit où vous vous garez. Par bonheur, la plupart des sites touristiques, des centres commerciaux et des parcs possèdent une aire de stationnement réservée aux vélos. Pour seulement 0,5 yuan, un préposé s'assurera que votre vélo est garé en lieu sûr et qu'il sera toujours bien en place à votre retour. Si vous avez un vélo de très belle apparence, cela peut vous coûter un yuan. Mais soyez conscient que ce n'est pas un service de garde 24 heures sur 24. Si vous prévoyez sortir tard ou découcher, le meilleur moyen est de garder votre vélo le plus près possible de l'endroit où vous demeurez. Lorsque vous mangez dans un restaurant, demandez une table près de la fenêtre et garez votre vélo devant.

Un pneu à plat? Ce n'est pas un problème à Beijing. Partout dans la ville, des postes de réparation de vélos se trouvent tout près. Ceux-ci sont tenus par des gens particulièrement aimables auprès de qui vous pourrez regonfler vous-mêmes vos pneus de vélo pour aussi peu qu'un yuan ou faire réparer la chambre à air pour cinq yuans. Ces postes de réparation sont faciles à repérer : ce sont des ateliers mobiles, habituellement peints en vert, et une série de pneus pendent de leur toit. Certains de ces ateliers offrent seulement des services de base, mais d'autres peuvent effectuer n'importe quelle opération nécessaire pour que votre vélo puisse reprendre la route.

Beijing offre aux cyclistes des milliers de sites intéressants, allant de ses magnifiques bâtiments anciens aux curiosités de la vie locale. Les rues peuvent présenter des périls, mais il est facile de les éviter ou de s'y adapter. En quelques heures de cyclisme à Beijing, certains ont déjà appris à rouler en sens inverse dans une piste cyclable et àéviter les vieilles dames revenant du marché les bras chargés de fruits et légumes. C'est réellement un défi sportif. Circuler ? ou plutôt conquérir ? les rues de Beijing constitue dorénavant le point culminant de ma journée. Si cette activité était une discipline sportive en 2008, je pourrais sûrement représenter mon pays.


CRI     2006/11/06

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