Les chefs d'Etat des pays africains devraient "parler d'une même voix" au sommet de Beijng du Forum sur la coopération sino-africaine, a indiqué vendredi soir le président togolais, Faure Gnassingbé, à l'issue d'un entretien avec son homologue malien, Amadou Tumani Touré.
"Je pense que les chefs d'Etat que nous sommes devraient parler d'une même voix pour voir comment quitter la coopération bilatérale et faire des projets beaucoup plus intégrateurs" au cours du sommet de Beijing, qui se tiendra les 4 et 5 novembre, a déclaré aux journalistes le président togolais.
"Nous sommes dans un cadre continental. Donc, j'ai parlé avec toutes les attentes de l'Afrique", a-t-il expliqué.
Le sommet entre les dirigeants chinois et africains devrait permettre d'avancer dans l'opérationnalisation d'une nouvelle politique de coopération entre les deux parties, avait indiqué le président malien lors d'une interview accordée récemment à l'agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle).
Les deux chefs d'Etat se sont d'ailleurs entretenus sur les problèmes de la sous-région, des relations bilatérales ainsi que de la coopération dans le cadre de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), selon M. Gnassingbé.
Les deux chefs d'Etat, arrivés jeudi à Beijng, devront participer, avec une quarantaine d'autres chefs d'Etat africains, au sommet de Beijing afin de définir les nouvelles orientations de la coopération entre la Chine et l'Afrique.
xinhuanet
2006/11/04
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