Le président burundais Pierre Nkurunzizaest attendu le 30 octobre en Chine pour effectuer une visite de travail durant laquelle il participera au Sommet de Beijing, qui aura lieu début novembre dans le cadre de la 3e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino- africaine.
Le président Nkurunziz sera accmpagné d'une vingtaine de hauts fonctionnaires dont la ministre des Relations extérieures et de la Coopération, Antoinette Batumubwira, et plusieurs autres responsables au rang de ministre, a révélé mercredi 25 octobre l'ambassadeur du Burundi en Chine, Gabriel Sabushimike, à l'agence de presse Xinhua.
Le chef de l'Etat burundais commencera sa visite par le sud de la Chine, avant de passer à Beijing le 3 novembre, la veille du sommet sino-africain.
En poste à Beijing depuis le mois d'août dernier, l'ambassadeur Sabushimike a affirmé que son pays, sorti de la guerre civile, souhaite notamment obtenir des investissements chinois pour la reconstruction, à l'occasion de la rencontre sino-africaine à Beijing.
"Beaucoup reste à faire au Burundi. Il y a des difficultes et aussi des oppourtunites d'investissements dans divers secteurs, comme la route, l'energie, l'agriculture, la sante, l'education... ", a-t-il indiqué.
Il a rappelé que des des médecins chinois travaillaient à l'interieur du Burundi et que la Chine fournissait des médicaments aux Burundais.
"La Chine suit toujours de près le Burundi, la Chine a apporté beaucoup de soutiens au Burundi", a-t-il affirmé.
Il a aussi rappelé l'usine textile Cotebu, une realisation chinoise des années 1970, qui emploie 3.000 personnes, disant que "les Burundais aiment les Chinois à cause des pagnes produits par Cotebu".
Evoquant le nouveau type de partenariat entre l'Afrique et la Chine, l'ambassadeur burudnais a souligné: "Il n'y a pas de contentieux entre la Chine et l'Afrique. La Chine, qui a fait beaucoup de pas dans le sens de developpement, peut jouer le pivot dans le developpement de l'Afrique".
M. Sabushimike a poursuivi que l'Afrique et la Chine sont toutes les deux de bonne foi dans leur coopération qui doit être marquée par le style gagnant-gagnant.
Evoquant le sommet de Beijing, il a souligné que "l'important, c'est de savoir ce qu'on veux et ce qu'on va faire", révélant qu'une declaration et un plan d'action pour la période 2007-2009 devront être adoptés.
xinhuanet
2006/10/27
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