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Une interview accordée par le ministre mauritanien des A.E. sur la coopération sino-mauritanienne et le partenariat Chine-Afrique

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République islamique de Mauritanie, Ahmed Ould Sid'AHMED, a accordé mercredi 25 octobre une interview exclusive à l'Agence de presse Xinhua, au sujet des relations d'amitié et de coopération entre la Chine et la Mauritanie et du nouveau partenariat sino-africain inscrit dans la perspective du Sommet de Beijing et de la 3e conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine qui se tiendont début novembre dans la capitale chinoise.

Question : Comment appréciez-vous les relations d'amitié et de coopération qui lient la Mauritanie et la Chine dans divers domaines?

Réponse : Ces relations sont excellentes et mutuellement avantageuses. En effet, depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la Mauritanie le 19 juillet 1965, leurs relations bilatérales connaissent un développement important et continu. Leur coopération est fructueuse et multisectorielle, portant principalement sur les domaines politique, économique, commercial, agricole, sanitaire et énergétique, ainsi que dans ceux de la pêche et de l'infrastructure (route, port, bâtiments, etc.). En 2005, le volume commercial bilatéral représentait 78 millions de dollars américains. Au niveau international, les deux parties se prêtent spontanément soutien, se concertent et coordonnent en permanence leurs positions sur les grands problèmes de l'heure.

Q : Quel regard portez-vous sur l'avenir des relations bilatérales entre Nouakchott et Beijing?

Réponse : L'avenir des relations bilatérales entre la Mauritanie et la Chine est un avenir prometteur. Personnellement, je suis persuadé que ces relations vont se renforcer au cours des années à venir et connaître un développement spectaculaire grâce, d'une part,à l'intensification des échanges de visites et contacts entre les Hautes Autorités des deux pays et, de l'autre, la dynamique constatée ces deux dernières années en matière d'investissements, particulièrement dans le domaine pétrolier. Je signale qu'une Société chinoise, en l'occurrence la CNPC, a signé des contrats de prospection dans trois blocs. Un (1) au littoral ( bloc 12) et les deux (2) autres dans le Bassin de Taoudenni (blocs 13 et 21). D'ailleurs, cette Société vient de procéder, le 13 octobre 2006, à un premier forage de prospection parmi deux qu'elle compte réaliser dans la zone côtière et va effectuer des travaux aéro-magnétiques et aéro-gravimétriques dans le Bassin de Taoudenni.

Cette coopération sera portée à un nouveau palier dans un proche avenir et les champs du partenariat vont continuer à s'élargir et à se diversifier, notamment en matière d'investissement privé et de transfert de technologies.

Q : Comment jugez-vous la qualité de la coopération entre la Chine et l'Afrique dans son ensemble?

R : C'est une coopération amicale, sincère, pragmatique et mutuellement avantageuse, où le dialogue politique et la coopération économique et commerciale occupent une place privilégiée dans la promotion du développement commun et durable des deux partenaires. Je suis convaincu que cette coopération entre les deux parties sera une excellente passerelle qui permettra à l'Afrique et à la Chine de renforcer davantage leur partenariat.

Q : Monsieur le ministre, quelle est votre opinion sur les problèmes nés des échanges économiques et commerciaux entre la Chine et l'Afrique, comme par exemple certaines conséquences de la présence massive de commerçants chinois sur le continent africain? Et quels sont vos précieux conseils?

R : Je pense que dans le cadre d'un partenariat, il est normal que des citoyens de l'une des deux parties puissent exercer leurs activités dans l'autre. Mais il serait davantage plus utile que les gouvernements des deux parties encouragent et orientent les secteurs privés et publics à entretenir un partenariat stratégique mutuellement bénéfique, en matière d'acquisition des matières premières africaines et de transfert de technologies, de capitaux et de savoir-faire chinois.

Q : L'année 2006 marque les 50 ans des relations sino-africaines. Le gouvernement chinois a publié en janvier dernier le "Document officiel sur sa politique africaine", énonçant un nouveau type de partenariat stratégique avec l'Afrique, à l'exemple du Forum sur la Coopération sino-africaine, qui est en train de devenir une plate-forme pour la coopération et les consultations entre la Chine et les pays africains. Comment voyez-vous cette nouveauté dans les rapports sino-africains?

R : Ce partenariat stratégique de type nouveau est un mécanisme de dialogue et de coopération établi conjointement par la Chine et l'Afrique, dans un but de répondre aux nouveaux défis et de favoriser le développement commun. Certes, le défi actuel pour l'Afrique et la Chine est d'éliminer la pauvreté et de développer leur économie. Pour cela, les deux parties devront conjuguer leurs efforts et redéfinir leurs relations autour de ces questions. Cette nouveauté dans les rapports entre la Chine, le plus grand pays en développement au monde, et l'Afrique, le continent qui regroupe le plus grand nombre de pays en développement, devra, certainement, pouvoir favoriser l'instauration d'un nouvel ordre politique et économique international juste et rationnel au profit de l'émergence d'un monde meilleur pour toute l'humanité et, en particulier, les futures générations africaines et chinoises.

Q : Le tout premier Sommet Chine-Afrique aura lieu au début de novembre prochain à Beijing. Quelles sont vos attentes de cette rencontre entre la Chine et l'Afrique?

R : Ce sommet sera principalement axé sur la mise en place d'un partenariat stratégique de type nouveau qui représente la volonté unanime de la Chine et de l'Afrique. Il aura donc à développer les thèmes saillants d'amitié, de paix, de coopération et de développement. Je suis convaincu que, pour servir leurs intérêts communs, aider à renforcer la solidarité, le soutien et l'assistance mutuels et leur unité et contribuer à une paix durable et à un développement harmonieux, les pays africains et chinois participant à ce sommet sauront dignement relever le défi par l'adoption, à l'unanimité, du Plan d'action de Beijing (2007- 2009) qui régira la coopération globale sino-africaine pour les trois ans à venir.


xinhuanet     2006/10/27

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