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Chine-Afrique: vers un nouvel élan du partenariat

Le tout premier sommet Chine-Afrique aura lieu du 3 au 5 novembre prochain, à Beijing, capitale chinoise, dans le cadre de la 3e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine, marquant ainsi un nouvel élan du partenariat entre la Chine et le continent africain.

C'est en octobre de l'an 2000 que la Chine a institué un Forum de coopération pour définir les orientations concrètes visant à approfondir les relations sino-africaines. Le leitmotiv de la première rencontre sino-africaine à Beijing était le partenariat de type nouveau pour le développement partagé entre les deux parties.

"La Chine est le pays en développement le plus vaste, alors que l'Afrique concentre le plus grand nombre de pays en développement; l'une et l'autre s'approchant ainsi par des défis commmuns à relever : la stabilité à long terme, le développement économique et l'amélioration des conditions de vie de leurs populations respectives", soulignait-on.

Le deuxième Forum Chine-Afrique s'est tenu en décembre 2003 a Addis Abeba, la capitale éthiopienne, en présence du Premier ministre chinois Wen Jiabao et d'une douzaine de dirigeants africains, sans compter les ministres et plus de 600 chefs d'entreprises. Par ses conclusions, cette conférence a ouvert d'importantes pistes pour un plus large dialogue entre la Chine et l'Afrique.

Le "Plan d'action d'Addis Abeba", adopté à la fin de cette rencontre, a défini les idées directrices, les objectifs principaux et les mesures concrètes à prendre pour renforcer la coopération sino-africaine entre 2004 et 2006.

C'est sur cette lancée que le Forum édition 2006 a sollicité la présence de tous les chefs d'Etat africains, y compris ceux des cinq pays qui n'ont pas de relations diplomatiques avec Beijing.

Ces nouvelles retrouvailles de la grande famille sino-africaine, qui présentent une dimension inédite, correspondraient, dans un contexte actuel, à un croisement favorable de leurs destinées. La volonté d'aller toujours plus haut et plus loin dans les relations entre la Chine et l'Afrique contaste avec la frilosité croissante qui fixe des limites de plus en plus exiguës aux relations du continent avec ses alliés traditionnels européens et américains, estime un spécialité sénégalais des questions chinoises.

Jusqu'à présent, cumulativement, la Chine a investi en Afrique un total de 6,27 milliards de dollars couvrant les domaines aussi divers que le commerce, l'industrie de transformation, l'exploitation de ressources, les télécommunications, l'agriculture. Dans le cadre de l'aide gouvernementale, la Chine a réalisé 720 projets clé-en-main pour 49 pays africains. Elle a déjà annulé 1,2 milliard de dollars de dettes contractées par 31 pays d'Afrique. En outre, elle a fait bénéficier du tarif zéro une partie des produits en provenance des pays africains les moins avancés pour leur accès au marché chinois. A cela s'ajoute la formation pour l'Afrique de 14 600 personnes de différents secteurs, selon les autorités chinoises.

En janvier dernier, le gouvernement chinois a rendu public le "Document officiel sur sa politique africaine" pour annoncer les mesures à prendre dans ce sens et programmer, pour les années à venir, la coopération sino-africaine dans les divers domaines, en vue de faire progresser un développement régulier et durable des relations entre les deux parties et porter leur coopération mutuellement avantageuse à un nouveau palier.

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao et le chef de l'Etat Hu Jintao ont l'un après l'autre effectué une tournée en Afrique, après le séjour du ministre chinois des Affaires étrangères Li Zhaoxing dans plusieurs pays africains, depuis le début de l'année. Les dirigeants chinois ont même déclaré 2006, l'année de l'Afrique pour la Chine.

Selon certains analystes, la Chine pourrait tirer profit des ressources naturelles de l'Afrique, et cette dernière profiterait de l'investissement des devises chinoises dans ses économies empêchées de se développer faute de ressources financières suffisantes. "Les deux partenaires se trouvent à une phase où ils ont besoin l'un de l'autre", ont estimé les analystes.

Tout porte à croire qu'entre la Chine qui monte en puissance et le continent africain toujours en quête de modèle de développement, il y a de solides bases pour former un duo de choc et réaliser un nouvel élan de leur partenariat décidément stratégique.


xinhuanet     2006/10/25

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