Du 20 au 24 août 2006 s'est tenu à Séoul, en Corée du Sud, le 72e congrès de l'IFLA (Fédération internationale d'associations de bibliothèques et d'institutions), fondée en 1927 et dont le siège est à La Haye (Pays-Bas).
Grâce aux efforts du monde chinois des bibliothèques représenté par la Bibliothèque nationale de Chine et la Société des bibliothèques de Chine, le chinois a été accepté comme langue de travail lors du 72e congrès de l'IFLA, s'ajoutant à l'anglais, au français, au russe, à l'espagnol et à l'allemand. On a implanté le service d'interprétation simultanée en chinois et publié IFLA Express en chinois, distribué gratuitement aux délégués. Cela montre la haute considération que l'IFLA accorde à la cause des bibliothèques chinoises, mais aussi marque l'ascension du milieu chinois des bibliothèques au sein de l'IFLA. Pour les Chinois, il s'agit d'un événement marquant.
Avec le développement constant de l'économie chinoise et la hausse du statut international du pays, la langue chinoise fait l'objet d'une attention de plus en plus grande dans la communauté internationale et joue un rôle de plus en plus important dans la coopération, les échanges et le commerce internationaux. Ces dernières années, notamment, le nombre de participants chinois aux congrès annuels de l'IFLA augmente sans cesse, faisant de la Chine l'un des pays aux plus nombreux participants. En juillet 2006, vingt-et-un Chinois·fois avaient assumé ou assumaient des fonctions au sein de l'IFLA.
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