Avec l'approche de l'ouverture au trafic du chemin de fer Qinghai-Tibet, la région autonome du Tibet, en Chine du sud-ouest, a pris diverses mesures, effectives dès le 1er juillet prochain, pour protéger des monuments anciens.
Les vestiges culturels du Tibet ont une grande valeur historique et touristique. Cependant, la capacité de réception de ces chefs-d'oeuvre architecturaux antiques est très limitée, car ces derniers sont construits en terre et en bois.
Les départements compétents du Tibet vont contrôler le nombre de visiteurs, ouvrir des lignes touristiques pour les sites culturels protégés, et réajuster le prix de l'entrée.
Ils amélioreront les installations de sécurité pour les touristes et élaboreront des programmes d'administration des vestiges culturels.
Après l'ouverture au trafic du chemin de fer Qinghai- Tibet, le nombre de touristes visitant le Tibet s'accroîtra de 5 000 à 6 000 personnes par jour, ce qui nécessite des adaptations et des aménagements.
Durant une vingtaine d'années, le gouvernement chinois et la région autonome du Tibet ont placé plus de 300 millions de yuans dans l'entretien de plus de 1 400 temples, vestiges et lieux religieux.
Le chemin de fer Qinghai-Tibet part de la ville de Xining, capitale de la province du Qinghai, en Chine du nord-ouest, pour arriver dans la ville de Lhasa, capitale de la région autonome du Tibet.
xinhuanet
2006/06/27
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