La Chine a commencé le compte à rebours pour l'ouverture au trafic du chemin de fer Qinghai-Tibet le 1er juillet, mais il existe encore beaucoup de doutes quant à l'impact du nouveau train sur l'environnement et l'éco-système de la région.
Le plateau du Qinghai-Tibet compte 60,9 millions d'hectares de réserves naturelles à travers lesquels le train se déplacera sur 1 142 km, mais Huang Difu, commandant en chef du centre de construction de la voie ferrée Qinghai-Tibet, a révélé que la protection de l'environnement avait été une priorité dans la conception de ce projet.
"Nous avons dépensé 1,54 milliards de yuans (192,5 millions de dollars américains) pour la protection des espèces rares et de l'environnement fragile de cette région" a-t-il dit.
Afin d'assurer la migration régulière des antilopes tibétaines, le gouvernement a construit 33 passages sous forme de ponts ou tunnels, a expliqué Huang rappelant que l'antilope tibétaine était l'une des espèces les plus menacées d'extinction, et que seulement 50 000 d'entre elles restaient.
Lors de la construction de cette voie ferrée sur le toit du monde, l'environnement a été mis au premier plan, a indiqué La Youyu, commandant adjoint du projet. En effet, a-t-il expliqué, avant que ce projet commence, une étude complète sur le climat, l'environnement, les espèces et l'éco-système du plateau a été menée dans le but d'éviter toute pollution de l'eau, des sols et de la végétation.
Les évaluations faites par des organismes chargés de la protection de l'environnement du Tibet et du Qinghai ont confirmé que l'objectif avait été respecté.
xinhuanet
2006/06/16 |