Je suis venu à Yangzhou au moment où les colzas fleurissaient. Que c'était agréable de me promener dans cette contrée multicolore : le ciel d'azur, les campagnes vertes tachées de fleurs rouges de pêcher et de nappes jaunes de fleurs de colza, et de villages aux maisons grises.
En ville, on a eu de temps à autre la chance de voir une corniche incurvée sortir d'un bosquet d'arbres, puis une maison ombragée par des bambous avant ou arrière, et contournée par une rivière paisible et sinueuse. De petits ponts à arche enjambent la rivière, bordée par des saules brumeux semblables à un rideau de gaze verte, orné ça et là des fleurs rougeâtres.
L'urbanisme a aussi ses particularités à Yangzhou : le style ancien est parfaitement combiné avec le style moderne. Vous pouvez tomber par exemple sur un portique de pierre datant d'on ne sait quelle époque, près d'un arrêt d'autobus ou entrer dans un magasin moderne où l'on peut trouver tout, mais son style architectural et les panneaux-réclame rappellent la culture chinoise. Coexistence harmonieuse de l'ancien et du moderne.
Alors qu'au printemps le vent chargé de poussière balaie souvent la Chine du Nord, à Yangzhou l'air humide dégage la légère fragrance du renouveau de la nature. Des pieds de bambou se balancent au-dessus d'un étang et les passants marchent sans se presser dans les rues. Voilà l'atmosphère et l'allure de Yangzhou au printemps.
China.org.cn
2006/06/06
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