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Un législateur chinois a demandé que des mesures légales soient prises pour lutter contre les violences domestiques et protéger les victimes, lors de la session annuelle de la 10ème Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois). En raison de l'absence de définition claire de la violence conjugale, les sanctions ne sont souvent pas assez sévères, selon Mao Yu'e, juge et député à l'APN et venant de la province du Guangdong (sud de la Chine). Une étude publiée par la Fédération chinoise des Femmes en 2004 montre qu'un tiers des 270 millions de femmes mariées sont victimes de violences domestiques dans le pays. Environ 80 % des victimes des violences domestiques seraient des femmes. Selon Mao, la loi actuelle sur le mariage doit certes être remaniée et des articles détaillés ajoutés, mais il faut surtout une nouvelle loi, ou au moins de nouvelles réglementations, sur les violences domestiques. Dans le même registre, un membre du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) a demandé que soit pris en compte le syndrome de la femme battue. Les femmes ayant subi pendant longtemps des violences domestiques peuvent en effet développer des troubles psychologiques pouvant les conduire jusqu'à tuer leur mari, a souligné Cao Suying, membre du Comité national de la CCPPC et venant de la province du Hebei ( nord de la Chine). Pour la présidente du bureau provincial de la Fédération chinoise des Femmes, dans de tels cas, l'origine des troubles psychologiques doit être prise en compte et le principe d'"une vie pour une vie" faire l'objet d'une mûre réflexion dans la condamnation d'une femme s'étant vengée d'un mari violent. La session annuelle de l'organe consultatif suprême de Chine a ouvert le 3 mars à Beijing, deux jours avant celle de l'APN.
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