Les karez d'aujourd'hui, un groupe de puits, sont transformés en un véritable musée des karez. Le mot karez signifie justement puits, inventé par les habitants locaux. L'eau souterraine, qui coule en quantité, est conduite à la surface de la terre pour l'irrigation et d'autres usages par des canaux souterrains creusés artificiellement.
Turpan, où il fait extrêmement sec, est appelé la « Banque de vent » et l'« Îlot de feu ». On y trouve quand même des oasis de grande superficie, résultat du groupe de puits karez et des réseaux de cours d'eau souterrains qui ressemblent au réseau sanguin du corps humain.
Avec la Grande Muraille et le Grand Canal Beijng-Hangzhou (Jinghang), les dizaines de milliers de karez forment les trois grands ouvrages de l'antiquité chinoise. La plupart des karez d'aujoud'hui ont été construits et maintenus après la dynastie des Qing, et certains ont déjà plus de 100 ans. Si on les reliait, ils mesureraient 5 000 km de long, d'où leur autre nom : « canaux souterrains ». Les karez sont composés de trois parties : puits verticaux, canaux souterrains et canaux hors terre.
Les puits karez sont un ouvrage de canaux souterrains inventés par les gens de l'endroit, en fonction des caractéristiques climatiques et hydrologiques locales. Creuser ces puits demande plusieurs mois, voire même plusieurs années. De plus, à cause de l'étroitesse des canaux souterrains, les travailleurs sont obligés de s'agenouiller et de s'accroupir dans l'eau. Certains habitants locaux souffrent donc d'arthrite. Les statues conçues pour le Musée des puits karez illustrent la dureté de leur travail.
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2005/09/09 |