Située à l'extrémité sud-ouest de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, à la lisière sud du désert de Taklimakan, la région de Hotan était dans une piètre condition. La superficie des terres cultivées de cette région avait été réduite de 3,28 millions de mu (219 000 ha) en 1960 à 2,4 millions de mu (160 000 ha) en 1990. Une grande partie des terres cultivées et d'oasis avait été envahie par les sables. Devant des conditions de vie si pénibles, le département de la sylviculture de Hotan a établi un projet de lutte contre ces sables. Ce projet est caractérisé par les éléments suivants : « grands quadrillages, petites bandes »; « canal entre deux forêts »; et « forêts longeant le canal et la route ».

On a planifié 17 364 bandes de champs et 17 104 réseaux de forêts d'accompagnement. Ce projet a donné des résultats efficaces : réduction du vent qui produisait l'envahissement par le sable; prévention de la désertification des terres; et amélioration de l'environnement de cette région. À la fin 2004, Hotan avait déjà aménagé 1,54 million de mu de forêts économiques (103 000 ha), dont : 678 800 mu de noyers (45 253 ha); 420 800 mu d'abricotiers (21 386 ha); 97 000 mu de grenadiers (6 467 ha); et 169 500 mu de vigne (11 300 ha). Le revenu des paysans locaux a ainsi augmenté de façon continue.