Trois jeunes, un même problème. Trois cas différents, une même solution.
Leur détermination peut aider les jeunes de leur âge à combattre la menace la plus dangereuse à travers le monde entier.
Ce sont des héros parce qu'ils ont lutté et gagné non pas contre un ennemi commun, mais contre eux-mêmes.
Faites la connaissance de Koo Loong-hoi, un jeune qui a abandonné l'école à 14 ans. Il a passé son enfance à fréquenter des gangsters et à se droguer. Mais tout cela c'est du passé.
Aujourd'hui il a 28 ans, et est diplômé de l'Ecole internationale de musique de Hong Kong. Il a complètement arrêté de se droguer. Des larmes de joie coulent sur son visage lorsqu'il parle du passé. C'est son manque de confiance en lui et un fort sentiment d'ennui qui l'ont poussé à prendre de l'héroïne. « C'est une expérience très douloureuse, cela me faisait vomir » dit-il.
Cela ne l'a pas empêché de vivre les quatre années suivantes sous l'emprise de l'héroïne, dans un monde imaginaire.
« J'étais désespéré, je volais pour pouvoir acheter de la drogue et vivre quelques instants de bonheur illusoire ». C'est le vol qui l'a conduit à être jugé en 1990.
Aujourd'hui, il remercie la cour de justice de l'avoir envoyé en travail d'intérêt social au Centre de fraternité chrétienne.
Qu'est-ce qui l'a poussé à changer ? Le soutien et les encouragements de sa famille. Il a été ému par la fréquence des visites de ses parents et leur soutien inconditionnel.
Toute sa famille prenait le temps d'effectuer le long trajet qui menait à la prison Pik Uk. « C'est leur amour qui m'a fait abandonner la drogue. Je ne savais quoi dire, je m'effondrais en larmes, et c'est à ce moment que j'ai pris conscience que ma famille comptait beaucoup pour moi ».
Il suffit de quelques semaines pour devenir dépendant, c'est très facile, mais cela exige des années pour se débarrasser de la dépendance, et il faut toute la détermination du monde pour s'en sortir. Il lui a suffit de deux ans.
La plupart des drogués essayent la drogue pour la première fois sous l'emprise de gangsters qui leur demande de commettre des crimes pour gagner leur « moment de bonheur ». Les plus malchanceux réussissent à passer à travers les mailles de la loi et mènent une vie de crimes dans l'isolement le plus total.
Ceux qui sont arrêtés, surtout pour des crimes insignifiants, sont ceux qui ont de la chance. Ils sont alors envoyés dans des centres de réhabilitation, et beaucoup réussissent à s'en sortir. C'est là que le soutien familial prend tout son sens si ces jeunes désirent commencer une nouvelle vie.
C'est exactement ce sur quoi Chu Man-pong a pu compter pour se délivrer de l'emprise de la drogue. Il s'est drogué pour la première fois alors qu'il était en CM2, il a vécu l'enfer pendant trois ans. C'est la curiosité et la pression exercée par ses petits copains qui l'ont poussé à prendre de l'héroïne, voler pour s'en acheter lui semblait être un petit prix à payer.
C'est sa mère qui a fait toute la différence. Elle l'aida non seulement à se débarrasser de la dépendance, elle luttait aussi contre un cancer du cerveau. Elle a alors fait preuve d'une énergie sans limites.
« Ma mère luttait sur deux fronts en même temps. Elle a vaincu son cancer et ma dépendance également » explique-t-il. « Elle m'a dit attendre avec impatience le jour où je commencerai une nouvelle vie ». C'est alors qu'il fut pris de remords et retourna à l'école pour payer une partie de la dette qu'il avait auprès d'elle.
Aujourd'hui ce jeune homme de 23 ans se consacre aux études et à sa mère. « Maintenant que j'ai fini le lycée je suis à la recherche de nouveaux savoirs » dit-il en guise de conclusion.
Yu Yin-him a vécu une expérience similaire. Né dans une famille monoparentale, il prit de l'héroïne pour la première fois à 13 ans. Il en devint vite accro et entra alors dans le monde du crime. Jusqu'en 2001 il ne connaissait que le monde du crime et des discothèques.
Sa mère n'eut pas la chance de celle de Chu Man-pong. Elle est morte lorsqu'il avait seulement 17 ans.
Mais c'est alors que sa soeur a pris la relève. Son amour et son dévouement lui ont permis de s'en sortir en tout juste un an et demi. Ce qui l'a profondément ému c'est ce qu'elle a dit : « j'ai perdu mes deux parents, j'en tiens pas à perdre mon frère » ! Il a aujourd'hui 25 ans, et réalisa alors combien la vie était importante. « Je dois tout à ma soeur, sans elle je serai déjà mort » déclare-t-il.
Trois jeunes, un même problème. Trois cas différents, une même solution.
Leur détermination peut aider les jeunes de leur âge à combattre la menace la plus dangereuse à travers le monde entier.
Ce sont des héros parce qu'ils ont lutté et gagné non pas contre un ennemi commun, mais contre eux-mêmes.
Faites la connaissance de Koo Loong-hoi, un jeune qui a abandonné l'école à 14 ans. Il a passé son enfance à fréquenter des gangsters et à se droguer. Mais tout cela c'est du passé.
Aujourd'hui il a 28 ans, et est diplômé de l'Ecole internationale de musique de Hong Kong. Il a complètement arrêté de se droguer. Des larmes de joie coulent sur son visage lorsqu'il parle du passé. C'est son manque de confiance en lui et un fort sentiment d'ennui qui l'ont poussé à prendre de l'héroïne. « C'est une expérience très douloureuse, cela me faisait vomir » dit-il.
Cela ne l'a pas empêché de vivre les quatre années suivantes sous l'emprise de l'héroïne, dans un monde imaginaire.
« J'étais désespéré, je volais pour pouvoir acheter de la drogue et vivre quelques instants de bonheur illusoire ». C'est le vol qui l'a conduit à être jugé en 1990.
Aujourd'hui, il remercie la cour de justice de l'avoir envoyé en travail d'intérêt social au Centre de fraternité chrétienne.
Qu'est-ce qui l'a poussé à changer ? Le soutien et les encouragements de sa famille. Il a été ému par la fréquence des visites de ses parents et leur soutien inconditionnel.
Toute sa famille prenait le temps d'effectuer le long trajet qui menait à la prison Pik Uk. « C'est leur amour qui m'a fait abandonner la drogue. Je ne savais quoi dire, je m'effondrais en larmes, et c'est à ce moment que j'ai pris conscience que ma famille comptait beaucoup pour moi ».
Il suffit de quelques semaines pour devenir dépendant, c'est très facile, mais cela exige des années pour se débarrasser de la dépendance, et il faut toute la détermination du monde pour s'en sortir. Il lui a suffit de deux ans.
La plupart des drogués essayent la drogue pour la première fois sous l'emprise de gangsters qui leur demande de commettre des crimes pour gagner leur « moment de bonheur ». Les plus malchanceux réussissent à passer à travers les mailles de la loi et mènent une vie de crimes dans l'isolement le plus total.
Ceux qui sont arrêtés, surtout pour des crimes insignifiants, sont ceux qui ont de la chance. Ils sont alors envoyés dans des centres de réhabilitation, et beaucoup réussissent à s'en sortir. C'est là que le soutien familial prend tout son sens si ces jeunes désirent commencer une nouvelle vie.
C'est exactement ce sur quoi Chu Man-pong a pu compter pour se délivrer de l'emprise de la drogue. Il s'est drogué pour la première fois alors qu'il était en CM2, il a vécu l'enfer pendant trois ans. C'est la curiosité et la pression exercée par ses petits copains qui l'ont poussé à prendre de l'héroïne, voler pour s'en acheter lui semblait être un petit prix à payer.
C'est sa mère qui a fait toute la différence. Elle l'aida non seulement à se débarrasser de la dépendance, elle luttait aussi contre un cancer du cerveau. Elle a alors fait preuve d'une énergie sans limites.
« Ma mère luttait sur deux fronts en même temps. Elle a vaincu son cancer et ma dépendance également » explique-t-il. « Elle m'a dit attendre avec impatience le jour où je commencerai une nouvelle vie ». C'est alors qu'il fut pris de remords et retourna à l'école pour payer une partie de la dette qu'il avait auprès d'elle.
Aujourd'hui ce jeune homme de 23 ans se consacre aux études et à sa mère. « Maintenant que j'ai fini le lycée je suis à la recherche de nouveaux savoirs » dit-il en guise de conclusion.
Yu Yin-him a vécu une expérience similaire. Né dans une famille monoparentale, il prit de l'héroïne pour la première fois à 13 ans. Il en devint vite accro et entra alors dans le monde du crime. Jusqu'en 2001 il ne connaissait que le monde du crime et des discothèques.
Sa mère n'eut pas la chance de celle de Chu Man-pong. Elle est morte lorsqu'il avait seulement 17 ans.
Mais c'est alors que sa soeur a pris la relève. Son amour et son dévouement lui ont permis de s'en sortir en tout juste un an et demi. Ce qui l'a profondément ému c'est ce qu'elle a dit : « j'ai perdu mes deux parents, j'en tiens pas à perdre mon frère » ! Il a aujourd'hui 25 ans, et réalisa alors combien la vie était importante. « Je dois tout à ma soeur, sans elle je serai déjà mort » déclare-t-il.
peopledaily
2005/08/08
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