Cet instrument à cordes pincées est vieux d'au moins 2 000 ans. En Chine ancienne, il y avait le konghou couché et le konghou debout. Mais, il se produisait de moins en moins à partir du XIVe siècle pour disparaître définitivement. Dans les années 1950, on s'est mis à essayer de le restituer. Au début des années 80, un konghou nouveau, de facture relativement scientifique, a été mis au point et s'est produit sur la scène.
Le nouveau konghou a été construit sur le modèle de l'ancien instrument debout, et sa forme est proche de la harpe occidentale. Mais il a deux colonnes de cordes, tendues respectivement de 36 cordes.
Grâce à son timbre beau et argentin, à son vaste diapason et à sa forte capacité expressive, le nouveau konghou peut exécuter les morceaux de musique nationale anciens et modernes, et aussi la musique pour harpe. Le fait que les colonnes de cordes gauche et droite donnent les mêmes sons facilite beaucoup l'exécution de rythmes rapides et d'harmoniques. Sa supériorité incomparable est que le joueur peut exécuter des deux mains une mélodie ou accompagner dans la zone de sonorité moyenne au timbre le plus beau. Les autres instruments ne peuvent pas l'égaler.
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2005/07/12
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