Quand les présidents chinois et français ont signé une série d'accords à la fin du siècle dernier dans le but de lancer les années de la culture chinoise en France et de la culture française en Chine en 2003 et 2005, ils se sont mis d'accord sur le fait que le programme visant directement les personnes devrait s'achever cet été.
Pourtant, les deux pays ont en fait institué une matrice d'échanges dans les domaine des arts, l'espace extra-atmosphérique, la technologie électrique, le voyage et l'éducation, qui sont censés se développer au cours du nouveau siècle.
Les deux pays ont chacun établi un centre culturel dans la capitale de l'autre, et les échanges des scientifiques, des écrivains, des enseignants et des concepteurs entre les principales villes françaises et chinoises semblent toujours aller croissant.
Patrick Michel, qui dirige le brillant nouveau centre, a dit que, par exemple, le contenu du centre englobera tout ce qui est possible, en partant des journaux parisiens et de la culture du café français, jusqu'à la dernière musique électronique de l'avant-garde digitale en France.
Michel, un érudit et passionné des jeux olympiques, dit que les deux parties ont décidé de créer des « phares » de la culture française à Beijing (Pékin), ainsi que de la culture chinoise à Paris, qui éclaireront les prochaines décennies.
Michel ajoute que la colonie des nouveaux arts chinois dans la capitale française « est le plus grand centre culturel chinois en Europe de l'ouest. »
Le centre culturel français donne un aperçu sur les dernières tendances de l'art, de la réalisation de films, de la musique et de l'écriture.
Sa société de livres, l'Arbre du Voyageur, regroupe plus de 10 000 titres, et inclut la totalité des oeuvres des peintres impressionnistes français, l'Histoire de l' « Egypte ancienne » ainsi que le classique de la marionnette « Pinocchio », a déclaré Cécile Barbier, l'officier des relations publiques du centre.
La médiathèque à proximité est parsemée d'ordinateurs connectés à Internet, et possède une « Boite à Musique, où vous pouvez écouter des disques compacts, et une Boite a Images, où vous pouvez regarder des dvd, » a déclaré Michel.
« La médiathèque ressemble beaucoup à une bibliothèque parisienne, mais en plus avancé, » a déclaré la trilingue (français, anglais et chinois) du centre culturel, Emilie Chaing.
Chaing, qui comme de nombreux personnels de l'équipe s'étant déplacés de Paris à Pékin, explique : « La plupart des bibliothèques à Paris ne prêtent pas de dvd ou d'équipement permettant de les regarder sur place, »
La médiathèque entière est connectée à Internet ? les utilisateurs potentiels à travers la Chine peuvent parcourir ses 15 000 livres, CD et DVD par l'intermédiaire du site web du centre culturel (rédigé en français et en chinois) à l'adresse suivante, www.centreculturelpekin.com et réserver des titres en ligne.
Le site web affiche également des bandes annonces des films projetés au centre ultra-moderne du cinéma, qui montre des films allant des classiques de la nouvelle vague par François Truffaut à des oeuvres contemporaines interprétées par Juliette Binoche.
Les films sont projetés tous les jours de la semaine, et les tickets ne coûtent qu'une fraction du prix de ceux vendus dans les cinémas publiques.
Patrick Michel a déclaré que la nouvelle vague des films français s'exportant en Chine ne sera pas seulement limitée à Beijing (Pékin) : « Les consulats français à Shanghai et à Guangzhou (Canton) peuvent envoyer ces mêmes films aux festivals français, Cine Cites et ciné-clubs universitaires le long des côtes de l'est et du sud ».
Le centre culturel organisera également des lectures données par des écrivains en langue française, des réunions avec des acteurs français, et des « soirées musicales informelles pour permettre aux étudiants chinois d'avoir un meilleur aperçu de la société française, » a déclaré Michel.
Lui et d'autres officiels français estiment que les principaux arts français et groupes éducationnels espèrent pouvoir présenter la culture française à un public chinois de plus en plus nombreux.
Il a déclaré que le centre Edufrance peut aider les étudiants chinois « à mieux comprendre la vie universitaire et la vie quotidienne en France et à mieux préparer leur demande pour aller y étudier. »
L'alliance française (www.alliancefrancaise.org.cn), qui dispense des enseignements de français et dont la direction se trouve au centre, a institué des avant-postes de formation à Guangzhou (Canton), Shanghai, Beijing (Pékin), Wuhan, Nanjing (Nankin), Chengdu, Xi'an et Dalian.
« Nous pensons maintenant à établir un nouveau site de l'alliance française à Qingdao, » a déclaré Michel.
Christine Chen, attachée de presse à l'ambassade de France à Pékin (Beijing), a déclaré que Shanghai est en train de devenir un autre centre majeur de la coopération sino-française.
Par exemple, la France a implanté son institut Pasteur sur la santé publique à Shanghai, parallèlement à l'institut sino-français de technologie à l'université Tongji.
Avant de voler à destination de la capitale chinoise afin de lancer l'année de la culture française en Chine (www.franceenchine.org) en octobre dernier, le président français Jacques Chirac a déclaré : « Pendant sept ans, nos pays ont construit un modèle de partenariat stratégique mondial ».
« Nous avons voulu que cette 'année de la France' en Chine se déroule dans un esprit de réjouissance, de créativité et d'innovation. »
peopledaily
2005/04/05
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