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Le baguazhang
Le bagua (les huit trigrammes) est apparu pour la première fois dans le Livre des mutations: "Le bagua est formé des quatre signes régis par les deux règles." Le baguazhang ou paume des huit trigrammes est une boxe caractérisée par les changements des mains et les mouvements circulaires des pas. Il intègre le wushu (les arts martiaux) dans les daoyintuna (méthode de conduire le souffle sain et de rejeter le souffle vicieux), au moyen d'un exercice physique et mental Fortifiant la santé et améliorant les techniques de défense et d'attaque dans les luttes, il est de ce fait largement pratiqué par les amateurs du wushu.

Le baguazhang a été créé par Dong Haichuan, originaire du district de Wen'an, province du Hebei. Selon la légende, il a appris les arts martiaux auprès d'un vieux taoïste au mont Xuehua, dans le sud du Changjiang. Dix ans plus tard, il parvenait à faire des exercices extraordinaires. Le vieux taoïste lui donna alors un livre intitulé Hetuluoshu (Apprendre les arts martiaux par les dessins). Après l'étude de ce livre, il rassembla les diverses techniques pour créer le baguazhang.

Le baguazhang utilise les mains pour faire l'exécution des divers mouvements. Il permet également de surprendre l'adversaire en frappant à ses points vulnérables. Il tord le corps de façon souple comme un serpent qui rampe pour attaquer la partie inférieure du corps de l'ennemi. Par ses mouvements rapides et rotatifs, il permet de se battre avec plusieurs adversaires en même temps.

Le bagua est formé par les signes yin et yang. Le baguazhang, appelé aussi zhuanzhang (tourner les paumes) est caractérisé par des mouvements circulaires des pas. Il rassemble les techniques de diverses boxes et assimile le principe des Cinq éléments (métal, bois, eau, feu et terre). La trajectoire de cette boxe est un cercle où s'inscrivent les huit directions du bagua d'où le nom de baguazhang.

Les mouvements et les changements sont deux techniques du baguazhang pour régler les relations entre les forces dynamiques et statiques. Marcher à gauche le long du cercle est appelé yangyi; marcher dans la direction opposée, yinyi. Le yangyi et le yinyi constituent les principales techniques du baguazhang. Grâce à celles-ci, le baguazhang permet intégrer les autres techniques telles que l'attaque, la défense et la parade dans la marche le long du cercle. Dans les exercices, les mouvements doivent respecter les règles de la marche: le corps suit le pas, celui-ci est entraîné par celui-là, les mouvements alternés doivent être continus et sans interruption. La marche le long du cercle est considérée comme un mouvement "statique", alors que les changements de paumes sont des mouvements "dynamiques". Le baguazhang exige des mouvements continus et des changements incessants, techniques destinées à neutraliser la force dynamique par la force statique. Si l'adversaire est immobile, je suis prêt à bouger; s'il commence à bouger, je bouge avant lui. Face à l'ennemi, le pratiquant doit toujours poursuivre sa progression, en cherchant à éviter les principales forces de l'adversaire et à le frapper aux points faibles. Neutraliser la force statique par la force dynamique, ainsi que les mouvements lents par les mouvements rapides et vaincre l'ennemi grâce aux changements de position caractérise les techniques du baguazhang.

Le baguazhang a plusieurs écoles: Cheng, Yin, Liang, Fan, Liu, Ma et Xingyi.


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