Les centaines de milles de personnes qui ont survécu au tsunami et vivent dans les camps provisoires sont de plus en plus exposées aux risques de maladies d'origine hydrique provoquée notamment par le manque de latrines, a averti l'UNICEF dans un communiqué publié mardi à Genève.
La situation sanitaire est particulièrement préoccupante en Indonésie où dans certaines régions de la province d'Aceh, une personne sur mille seulement a accès a des latrines. Les problèmes ont été encore aggravés par les pluies torrentielles qui ont provoqué l'inondation de nombreuses latrines situées dans les zones de basse terre.
Les enfants, qui représentent au moins un tiers de la population dans les pays les plus touchés, sont particulièrement vulnérables aux maladies d'origine hydrique telles que le choléra ou les diarrhées.
Les pluies torrentielles ont également aggravé la situation au Sri Lanka: certains camps sont inondés et de nombreuses latrines sont pleines et devraient être vidangées, a indiqué l'UNICEF.
Sur 69 îles des Maldives, l'approvisionnement en eau douce a été détruit, affectant au moins 85 000 personnes. Des travaux de reconstruction sont en cours, mais les problèmes d'hygiène et d'assainissement restent graves, a ajouté l'UNICEF.
xinhuanet
2005/01/26
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