Une dizaine de motions et de propositions de Zhang Mingliang concernent pour la plupart les intérêts de la population citadine démunie. Tenant les « Propositions sur le problème de réemploi des ouvriers et employés des entreprises d'Etat qui ont perdu leur poste de travail », Zhang Mingliang, chef d'un atelier de la SARL sidérurgique de Chongqing, a déclaré au journaliste avec un grand sérieux : « Résoudre ce problème, c'est crucial ! Cela revêt une grande importance pour la stabilité et la prospérite de l'Etat, mais aussi cela concerne le bonheur de chaque famille. »
Depuis 11 ans qu'il occupe le poste de chef d'atelier, quelque 80 de ses ouvriers ont été reconvertis, renvoyés ou ont pris une retraite anticipée. « Moi, chef d'atelier, je dois affronter les contradictions des intéressés. Il est difficile de les convaincre. Mais quand je vois leurs difficultés, cela me fait mal. »
« Les entreprises d'Etat qui ont fonctionné depuis lontemps suivant le système d'économie planifiée rencontrent des difficultés dans les circonstances où se pratique l'économie de marché. Tout le monde a compris cela. Mais je pense que pour résoudre réellement le problème de réemploi, on doit s'appuyer sur les efforts communs du gouvernement, de l'entreprise et des ouvriers et employés. Le gouvernement doit prendre des mesures en leur faveur, perfectionner le système de protection sociale et faire plus d'efforts pour organiser des stages techniques pratiques, accorder des prêts et développer le secteur tertiaire ; l'entreprise, de son côté, doit les aider activement à élargir leur voie d'accès à l'emploi, en jetant l'idée de se débarrasser des ‘fardeaux' ; les chômeurs doivent réajuster leur état d'esprit, faire valoir leur initiative et mettre en exploitation leur potentiel afin de s'intégrer le plus vite possible dans la société. »
« Je vis parmi les ouvriers et je connais les difficultés des chômeurs et des membres de leur famille. Je ferai appel en leur faveur, en espérant que les divers milieux de la société leur apporteront de l'aide. Je crois que dans notre pays socialiste, ce problème pourra être résolu. » Zhang Mingliang, toujours enthousiaste, se tait, après s'est remis d'une émotion.
En effet, la femme de Zhang Mingliang reste depuis lontemps oisive à la maison du fait du mauvais rendement de son entreprise.
China.org.cn
2004/03/18
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