14 points de surveillance sur les oiseaux migrateurs sont établis progressivement à Beijing dès ce début de mars en vue de prévenir l'éventuelle transmission du virus de la grippe aviaire par ces oiseaux lors de leur déplacement qui vient de commencer. Beijing qui se trouve entre les zones sub-tropicale et sub-glaciale, est une région obligatoirement à parcourir par bien nombre d'oiseaux migrateurs.
Un bilan des statistiques montre que la capitale chinoise ainsi que sa grande banlieue hébergent 410 variétés d'oiseaux dont la pie, le coucou, l'hirondelle et le loriot, représentant 31,5% de la totalité de l'ensemble du pays. 353 variétés d'oiseaux font leur voyage de migration habituel via Beijing au printemps et en automne. Pour l'heure Beijing voit arriver des colonies d'oiseaux migrateurs et le district de Yanqing accueille déjà un millier de canards sauvages. L'afflux massif de ces oiseaux vers la capitale chinoise est prévu pour fin mars selon des ornithologistes.
Le personnel réparti dans les 14 stations de surveillance est responsable de surveiller les oiseaux d'une façon scrupuleuse et scientifique pour prévenir le cas de maladie et de mort. Toutes les notes enregistrées à ce sens doivent être remises quotidiennement à des services anti-épizootiques pour que les cas suspects soient traités dans les meilleurs délais. Un groupe de direction a été également établi à cet effet par le Bureau de la sylviculture de Beijing, qui prévoit de procéder à une formation à l'intention du personnel d'administration de la faune sauvage. La distinction de la variété d'oiseaux, le contrôle en plein air, la prévention et le traitement de la grippe aviaire font partie des cours de formation.
xinhuanet
2004/03/18
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