Les trois provinces du Nord-Est de la Chine, la plus grande base de production céréalière du pays, ont promis, le vendredi 12 mars à Beijing, d'apporter de plus grandes contributions à la sécurité céréalière du pays en augmentant la production vivrière lors du redressement de cette ancienne base industrielle chinoise.

Les gouverneurs de ces trois provinces, dont le Heilongjiang, le Jilin et le Liaoning, ont promis, lors d'une conférence de presse tenue à l'occasion de la session annuelle de la 10ème Assemblée populaire nationale (APN) de Chine, qu'ils ne réduiraient pas la capacité de production céréalière en intensifiant leurs efforts dans le redressement des bases d'industrie lourde.

Ces trois provinces fournissent chaque année un tier du total des céréales marchandes de Chine.

Zhang Zuoji, gouverneur du Heilongjiang, a dit que sa province augmenterait cette année la production céréalière de 3 à 4 milliards de kg pour atteindre 28 à 29 milliards de kg au total.

Les gouvernements central et provincial alloueront plus de 6 milliards de yuans (725 millions de dollars) dans le transfert des paiements afin d'encourager les agriculteurs à augmenter la production céréalière, soit plus de 100 yuans (12 dollars) pour chaque agriculteur céréalier dans la province, a dit Zhang.

Hong Hu, gouverneur du Jilin, a dit que les agriculteurs céréaliers de sa province rapporteraient cette année une augmentation des revenus de 1,7 milliard de yuans (205 millions de dollars) par rapport à l'année dernière, en provenance des subsides gouvernementales, de la réduction des taxes et d'autres politiques préférentielles.

La province du Jilin contribue au 1/7 de la production des maïs du pays, et les maïs en réserves de cette province représentent la moitié du total national. Trois quarts des maïs exportés de Chine proviennent aussi du Jilin.

"La province ne se relâchera jamais dans la production céréalière," a dit Hong.

La production céréalière de Chine a baissé, pour la cinquième année consécutive, à 430 millions de tonnes en 2003, par rapport à quelque 520 millions de tonnes en 1998, à cause de la diminution des emblavures et des désastres naturels.