Avant la tenue des session de l'Assemblée populaire nationale (APN) et du Comité nationale de la Conférence consultitive politique du Peuple chinois (CCPPC), un certain nombre de cas majeurs de corruption ont été découverts, saisissant de nombreux fonctionnaires corrompus, satisfaisant la volonté de la populatiion. Cette démarche reflète la détermination du gouvernement et le résultat obtenu ces dernières années dans la restructuration institutionnelle, ont indiqué des députés de l'APN.

Tous ces cas découverts ont démontré des défauts existant dans des institutions et d'importantes cliques d'intérêt derrière le trafic entre le pouvoir et l'argent, ont affirmé des députés du groupe de Chine du nord-est. S'il n'y avait pas de telles cliques d'intérêt, ni de défauts institutionnels, il serait impossible d'avoir la corruption ressemblant à une proportion similaire d'endémie.

Le gouvernement chinois est a choisi une voie juste et est déterminé à éradiquer la corruption institutionnelle, a dit Zuo Lianbi, un inspecteur de la Commission centrale de Contrôle de la Discipline du Comité central du Parti communiste chinois et membre de la CCPPC, ajoutant que la promulgation des réglements sur la supervision au sein du Parti en est un cas en ce sens.

L'accélération des réformes des systèmes financiers et administratifs, la redéfinition des rôles du gouvernement dans le développement social et économique et la prise des moyens plus scientifiques pour le développement constituent une part des efforts à déployer par l'Etat dans la lutte contre la corruption.

Ces réformes ont minimisé l'espace pour la survivance de la corruption, a dit Xie Yong, un membre de la CCPPC et vice- président de la Cour populaire supérieure de la province du Hunan (en Chine du sud).

La future stabilité politique dépend du rôle joué par le Parti pour maintenir un équilibre compliqué et délicat entre les groupes populaires ayant un conflit d'intérêts, a dit Zuo Lianbi. Selon lui, il n'est pas réaliste de voir l'éradication immédiate de la corruption avant l'instauration d'un système politique plus rationnel. La lutte contre la corruption a besoin d'une percée dans la réforme politique, en compagnie des mesures économiques avec la coordination des réformes sociales, a-t-il ajouté.